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Le paradis à Madagascar
Articles récents

Un palmier vraiment royal

12 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Un jour, alors que je me baladais dans une grande ville de la côte-Est de Madagascar, j’ai vu dans un stand de pépiniériste un palmier qui se différenciait des autres car j’avais remarqué cette espèces sur le boulevard qui mène à l’hôtel de ville de cette ville portuaire et qui est bordé magnifiquement de ces palmiers.

J’ai donc acheté un spécimen de cette espèce de palmier et je l’ai planté chez moi près de ma maison en plein soleil où il a l’air de se plaire car en moins de dix ans il fait déjà plus de six mètres de haut et il n’a pas fini de grandir car d’après la littérature il peut atteindre près de trente mètres de haut.

Bien entendu je répands de temps en temps du fumier de lapin à son pied et j’en profite pour planter également d’autres espèces autour de cet arbre.

Il est évident qu’il n’est pas pensable de planter cet arbre en Europe car il lui faut une chaleur tropicale et une humidité de l’air pour qu’il se sente à son aise. Bien entendu on peut le planter dans une serre chauffée mais il ne faut pas s’attendre à le garder longtemps car cet arbre grandit assez rapidement et on est vite devant un problème si la serre n’est pas assez haute.

Roystonea regia est son binôme et sa particularité c’est d’avoir une surface lisse et verte au-dessus d’un pied sur lequel sont laissées les cicatrices de l’attache des feuilles sur le tronc. Il n’est pas recommandé de rester sous cet arbre lorsqu’une feuille fanée se détache de l’arbre car cela peut occasionner une belle bosse. Une feuille pesant tout de même quelques kg.

Pour l’instant, mon palmier n’a pas encore fleuri, mais je ne désespère pas pour autant car il a encore de longues années de vie devant lui et si je pouvais lui demander quelques années de sa vie pour moi, je ne dirais pas non. Il est évident qu’il me survivra car si les cyclones sont parfois violents ici sur la côte-Est de Madagascar, avant qu’un cyclone ne renverse mon palmier il faudra qu’un de mes acacias qui se trouve derrière lui soient déracinés car ils font office de brise-vent.

Il est évident que lorsque mon arbre fleurira, il produira aussi certainement des fruits et je pourrais donc semer ses graines afin d’obtenir d’autres palmiers de cette espèce.

Ce palmier serait originaire de Cuba et d’Amérique du sud entre autres. Mais c’est devenu une espèce qu’on a introduite dans de nombreuses régions tropicales pour en faire un arbre très décoratif.

Parmi les nombreuses espèces d’arbres et de plantes que j’ai acheté, certaines ont bien grandi comme cette espèce de palmier et d’autres qui malheureusement n’ont pas trouvé l’endroit idéal pour s’implanter, ou tout simplement parce que je les ai oublié dans leur coin et qu’elles ont dépéri. En effet quand on a plusieurs hectares de plantes très diverses, on ne peut pas être au four et au moulin car si on veut créer de la biodiversité, il faut essayer de planter autant d’espèces différentes qu’on peut et qui souvent ont des exigences différentes.

 

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Les cinquante nuances de gris du ciel de Madagascar

11 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Ici, sur la cote-Est de Madagascar lors de l’hiver austral, les températures sont un peu plus supportables que lors de la saison chaude qui généralement se situe lors de l’hiver dans l’hémisphère nord. Si on transpire sans rien faire lors de la saison chaude, lors de l’hiver austral on supporte une petite laine car les matins peuvent être frisquets, surtout lorsque le temps est couvert.

Et actuellement le soleil est caché au-dessus des nuages et si le ciel est gris, cela peut varier du gris souris effrayée jusqu’au gris souris qui s'est roulée dans la farine en passant par des nuances de bleu et de jaune. Ce n’est pas que je n’aime pas ce temps car si la pluie est parfois au rendez-vous, rien de tel pour donner un coup de fouet à la végétation qui profite de cet apport d’eau pour  prospérer de façon optimale et ici on ne peut pas vraiment dire qu’il y a de saison morte pour la végétation, car même en périodes de grandes chaleur,  si la végétation est un peu au ralentie elle est capable tout de même de résister jusqu’à ce que l’eau puisse redonner du tonus et c’est reparti de plus belles.

On ne peut pas dire non plus qu’il y ait beaucoup de vent en cette période car les alizées ne font que donner une légère ondulation aux palmes des cocotiers et autres palmiers. Par contre en début d’année il peut arriver qu’il y ait un cyclone qui vienne se perdre le long de la côte de l’océan indien et là les vents sont assez décoiffants car même les toits qui ne sont pas bien arrimés s’envolent et je ne parle pas des arbres déracinés et des cases qui sont renversées par les bourrasques d’une grande force.

Ce qui est étonnant c’est quand il pleut, et qu’en Europe on est habitué à de petites ondées ou des crachins, ici quand il pleut… il pleut, et ce sont des seaux d’eau qui tombent du ciel et en moins de temps qu’il faut pour le dire on est trempé jusqu’au slip.

Mais chose étonnante ici sur la côte-Est où le sol est composé de sable, quand il pleut et qu’il s’arrête, si on gratte un peu le sable on constate que sous une faible profondeur le sable est sec comme si la couche superficielle du sol absorbait toute l’eau tombée du ciel. De ce fait les arbres font de longues racines qui s’enfoncent profondément dans le sol pour aller puiser l’eau dans la nappe phréatique.

Petit à petit on s’habitue à cette différence car si j’ai longtemps vécu en France et que j’étais habitué aux cycles des saisons, ici je m’habitue sans mal aux variations de températures et les saisons sont moins marquées mais elles apportent au gré du temps qui passe  des différences qui sont marquées par la saison des fruits qui se succèdent tout au long de l’année. A part les bananes et quelques autres, qui portent toute l’année, les autres fruits marquent les différentes périodes de l’année.

 

 

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Mes mignonnes bignones.

9 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je me souviens d’avoir planté dans l’Est de la France une bignone (Campsis radicans) à côté de la porte de la grange sur laquelle la clé de voute portait la date de 1737. Cette plante grimpante et pimpante offrait un spectacle ravissant aux passants. J’adorais cette plante qui m’offrait une multitude de fleurs en trompettes de couleur orange vif.

Bien entendu comme c’est une plante qui aime le soleil et qui est assez frileuse, elle était abritée contre le mur et le soleil de la journée lui permettait de s’épanouir à son gré.

Ici je n’ai pas retrouvé cette mignonne Bignone mais par contre j’ai trouvé une autre espèce de Bignone qu’on appelle la liane de feu ou liane aurore (Pyrostegia venusta).

J’avais prélevé un morceau de liane qui poussait à l’état sauvage en bordure du canal des Pangalanes distant d’un jet de pierre de là où je réside et pour mon plus grand bonheur la bouture a réussi à s’implanter chez moi..

Je désespérais de la voir fleurir un jour car je l’avais planté en pleine terre au pied d’un Acacia donc dans un endroit où elle était à l’abri du soleil. Mais les plantes savent se débrouiller et comme c’est une plante dont la tige est une liane, elle s’est faufilée jusqu’au sommet de l’Acacia haut de plus de cinq à six mètres et là elle a fait deux beaux bouquets orange vif.

J’ai réussi déjà réussi à faire une autre bouture qui a pris racine et que je vais planter cette fois en plein soleil afin qu’elle puisse fleurir à profusion.

Comme cette plante peut avoir une liane de plus de dix mètres dans de bonnes conditions, j’ai l’intention de la planter à un endroit où elle pourra recouvrir le toit également lorsqu’elle aura atteint sa taille adulte.

Cette liane originaire du Brésil serait même devenue une plante invasive dans les cultures.

 Ici, je vais certainement la laisser se reproduire également dans mes buissons de gaves (Psidium cattleianum) qui lui serviront de support et je me réjouis déjà d’avance de la luminosité que me procureront les fleurs de cette liane. Bien entendu je ferai d’autres boutures car lorsqu’on possède une plante qui se plait bien à un endroit, pourquoi ne pas la reproduire d’autant que c’est très facile par bouturage.

Ainsi va la vie d’un vieux retraité français issu de la grisaille de L’Est de la France qui a décidé non pas de continuer à vivre ses rêves en France mais à vivre ses rêves au soleil de Madagascar.

Je me réjouis chaque jour et je me dis que vraiment j’ai pris la bonne décision en m’expatriant définitivement car ici j’ai l’impression de revivre une autre vie faites de plaisirs simples en harmonie avec la nature et en savourant des produits sains de la région qui vont directement du producteur au consommateur sans passer par les traitements et autres voyages pour atterrir sur les étals des supermarchés.

Ici, journellement les producteurs et pêcheurs vendent leur produit sur le marché local.

 

 

 

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Comme un petit diable sorti de sa boîte

8 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Il s’agit de la photo de mon fils Kévin qui, il y a quelques années de cela s’amusait à jouer avec un carton qu’il a pris pour un camion. En effet, sa passion c’est les camions, les pelleteuses, les grues, les niveleuses et autres engins qui font du bruit et qui sont vraiment imposants. D’ailleurs il le dit et le redit, quand il sera grand il s’achètera un camion.

A la télé il adore regarder les émissions du genre « Comment c’est fait » car souvent on y voit des machines qui fabriquent de tout et du n’importe quoi. Bien entendu sa mère lui achète régulièrement des camions et autres jouets chinois qui ne résistent jamais longtemps aux traitements que mon fils leur impose pour connaître leur point de rupture ou simplement pour chercher à savoir comment cela a été fabriqué.

Pour ma part, je préfère de loin qu’il sache se servir de ses mains plutôt que de sa tête qu’on aura rempli de choses dont il n’aura jamais besoin dans sa vie. Pour ma part, j’ai travaillé honnêtement pendant quarante deux ans et demi et on m’a même proposé de prolonger mes années de travail mais j’ai estimé qu’il était temps pour moi de passer à autre chose. Et pendant toutes ces années de travail, on ne m’a jamais demandé ce que je possédais comme diplôme car le métier que j’ai exercé le plus longtemps, je l’ai appris sur le tas car il n’y avait pas d’école assez performante qui pouvait se mettre à jour aussi vite que progressait les différentes manières de mettre en œuvre les nouvelles technologies.

Donc comme ici l’école n’est pas obligatoire, je préfère qu’il apprenne ce qui l’intéresse lui et pas ce qui intéresse les membres du troupeau de moutons qui se transformeront inévitablement en « mougeons » c'est-à-dire des hommes et des femmes mi-moutons qu’on tond, mi-pigeons qu’on plume à volonté. Nous pouvons nous rendre compte de la situation catastrophique où nous a mené le progrès grâce aux écoles qui ont permis d’optimiser tout azimut. Ainsi le réchauffement climatique qui s’intensifie grâce aux progrès de l’industrialisation et fait fuir des peuples entiers attirés par les lumières des pays riches et qui comme des insectes se dirigent vers les lumières trop vives qui les éblouissent.

Bien entendu, il est plus facile de vivre dans les pays riches, mais d’un autre côté, pour nourrir des populations de plus en plus importantes il va falloir trouver des solutions, pas toujours « très propres » comme faire avaler des substances toxiques du genre pesticides et autres traitements et également des métaux lourds contenu dans certains produits vendus dans les supermarchés :

https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/comment-reduire-notre-exposition-aux-metaux-lourds-7900052263

Et je ne comprends toujours pas cette soif de vouloir a tout prix produire plus que ce dont on a vraiment besoin pour vivre normalement. Il y a tant de produits dont on pourrait se passer facilement pour vivre comme par exemple le sapin de Noël qui est bien plus beau dans une forêt que dans un salon ou sur une place publique ou dans une église et à quoi sert d’illuminer des villes entières alors que tout le monde dort ? A quoi sert d’aller chercher de l’eau sur Mars alors qu’il y en tant sur terre qu’on gaspille volontairement. On pourrait continuer longtemps sur ce sujet, mais après tout, on ne  changera pas le monde si on a une vision différente.

 

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La teinte du Cortinaire couleur de rocou

7 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Lorsque je résidais encore en France j’avais découvert une place où poussait le très toxique Cortinaire couleur de rocou appelé parfois aussi Cortinaire des montagnes mais il pousse également en plaine son binôme est: Cortinarius orellanus. J’avais pris les coordonnées sur mon GPS afin de pouvoir retrouver la place où croissait cette espèce afin d’en prélever un ou deux spécimens à chaque exposition de champignon que je réalisais lors de la grande saison fongique en septembre-octobre. Cette place de quelques mètres carrés fournissait en grand nombre ces champignons mais à part cette place, je n’en ai trouvé que rarement ailleurs.

Avant de venir à Madagascar je ne savais pas ce qu’était le rocou qui a inspiré un mycologue à nommer ce champignon d’après la couleur des graines contenues dans des capsules garnies de poils rouges. En effet les graines du rocouyer sont entourées d’une substance d’un rouge sombre bien spécifique et naturellement que cela ait inspiré ce mycologue en pensant que les amérindiens s’en servaient pour se peindre le visage et le corps, il n’y avait qu’un pas. Mais d’après la littérature ce serait plutôt la terre ocre rouge qui servait aux indiens d’Amérique centrale à s’enduire le corps avec cette terre. Car ils faisaient leurs peintures rouge avec du sulfure de mercure et de l'oxyde de fer, ce qui a conduit  à l’époque les blancs à désigner les amérindiens de peaux rouges. Par contre les peuples indigènes d’Amérique du sud auraient bien utilisé depuis des millénaires la bixine et l’oreline, deux colorants tirés des graines du rocouyer qui  auraient servi de protection contre le soleil ou les piqûre d’insectes ainsi que pour colorer les tissus ou la céramique.

Pour ma part, je distribue ces fruits aux gamins qui se font une joie de se barbouiller de rouge avec les graines. On peut s’en servir comme rouge à lèvres ou pour teinter ses cheveux mais la coloration part au premier lavage. Bien entendu il y a des tas d’aliments qui sont coloré avec cette substance qui entoure les graines et cette substance contiendrait même du béta carotène. Et aurait d’autres vertus. En effet le rocouyer est aussi employé en phytothérapie et en plus du carotène il contiendrait également du sélénium. Avec ses propriétés antioxydantes  qui permettent de ralentir le vieillissement cellulaire, je me tâte pour savoir si je ne vais pas me faire des tisanes avec des feuilles de cet arbre, puis d’agrémenter ma viande de lapin avec des racines de cet arbre et pourquoi pas teinter le tout avec la substance rouge qui entoure les graines et qui a une petite saveur de muscade.

En effet j’aurai bien espéré pouvoir prolonger ma vie encore de quelques centaines d’années, sauf que d’un autre côté je sais très bien que les propriétés bienfaisantes des plantes peuvent s’avérer également dangeureuses car une surdose est toujours possible. C’est un peu comme si on passe sous une échelle et qu’on trouve un billet de cent euros en dessous… Mais il se peut très bien aussi que le peintre qui se trouve sur l’échelle renverse son pot de peinture glycérophtalique et que vous soyez noyé de la tête au pied d’une belle couleur brun-rouge, couleur des graines du rocouyer.

 

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L’araignée et sa rose

6 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Il est bon de savoir que les araignées sont des prédatrices et qu’elles ont un rôle important à jouer concernant la régulation des insectes. J’essaie de les protéger en leur laissant le soin de faire leur travail en me débarrassant des insectes qui peuvent parfois être dangereux comme les insectes qui transmettent des maladie du genre paludisme et autres.

Bien entendu en me promenant dans ma petite jungle, il n’est pas rare que mon chemin soit barré par une toile que je n’ai pas remarqué et que les fils  de soie d’une gentille araignée soient collés sur mon visage. Comme je dispose d’une toiture qui fait bien 400 mètres carrés, elles ont tout loisir de réaliser leurs toiles car il est évident que le grand nettoyage n’est pas réalisé tous les jours et comme la toiture comporte des endroits inaccessibles de par leur hauteur, c’est pour le plus grand bonheur de mes amies les araignées. Oui, je sais que les arachnophobes ne me suivraient pas dans mes ballades journalières mais pour ma part cela m’amuse de me rendre compte de l’ingéniosité que doivent déployer ces petites bêtes pour satisfaire leur appétit.

Ainsi il m’est arrivé de distinguer une araignée qui s’est postée sur une rose et qui attend patiemment sa proie: un insecte polinisateur qui vole de fleur en fleur, attiré par leur nectar. Il y a de nombreuses araignées dont certaines ont des comportements divers et si beaucoup d’espèces tissent des toiles, il y en a d’autres qui sautent sur leur proie pour les capturer. Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas capables de tisser un fil qui peut lui servir de corde de rappel pour quitter une fleur en cas de danger ou si elle est dérangée. Il existe même des araignées qui sont capables de changer de couleur en fonction de la fleur qu’elles auront choisi. Et il est évident que l’araignée qui aura ce comportement ne se positionnera pas au milieu d’une fleur, mais plutôt sur le côté de la fleur pour permettre aux insectes de venir se poser au centre de la fleur. Bien que la couleur jaune des pattes de notre araignée puisse ne pas vraiment correspondre à la couleur de la rose, il faut dire qu’elle a fait des efforts pour adapter la couleur de son abdomen à celle de la rose en question. Mais après tout, peut être qu’elle adapte son camouflage au gré des fleurs qu’elle visite et que sa palette de coloris n’est pas parfaite.

J’ai remarqué qu’ici sur la côte Est de Madagascar de nombreuses espèces différentes d’araignées étaient présentes car il est évident que si les insectes sont nombreux, les prédateurs le sont également. Ainsi il y a certains oiseaux comme les engoulevents qui se nourrissent d’insectes à la tombée de la nuit ou au lever du jour, puis il y a des lézards et autres geckos et grenouilles arboricoles qu’on peut voir tous les jours et pour qui les insectes sont au menu. Je ne parlerai pas des poissons qui peuplent les nombreux lacs et rivières qui ne répugneraient pas à se délecter d’une belle sauterelle bien dodues qui aurait atterri par mégarde à la surface de l’eau. Et naturellement il y a des insectes également comme la mante religieuse pour qui ce régime alimentaire est à l’ordre du jour également.

En fait, il y a tellement de choses qui peuvent attirer notre attention, pour peu qu’on soit capable de s’arrêter devant ce qui pour la plupart des personnes est insignifiant et qui pourtant fait partie de notre vie car nous ne somme en tant qu’humains qu’un maillon de la chaine du vivant.

 

 

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Connaissez-vous la fable de l’Agaric et du lapin ?

5 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Il était une fois un vieux retraité français qui a décidé de s’expatrier sur la côte-Est de Madagascar et comme tout retraité qui se respecte il décida de faire un élevage de léporidés. Bien entendu qui dit lapins dit aussi litière à débarrasser et comme ce vieux retraité est plutôt un vieux Brad en piteux état plutôt qu’un fringant Brad Pitt, il se consacre à l’étude de la nature et comme il est curieux de nature, il lui arrive de découvrir des champignons parfois sur le fumier de lapin qu’il prend soin d’étendre aux pieds de ses nombreux arbres et autres plantes qu’il met en terre jour après jour. Bien entendu il ne plante pas des arbustes et autres uniquement dans l’espoir de trouver des champignons sous ces arbres mais pour créer une biodiversité qui devrait favoriser l’apparition d’une faune et d’une flore qui ne manquera pas de redonner un cadre de vie plus diversifié que celui qui existe et où l’homme avait réussi à raser en quelques centaines d’années tout ce que la nature avait mis des millions d’années à créer. Donc pour en revenir à notre champignon découvert sur ce fumier de lapins, d’après les critères macroscopiques qu’on peut facilement observer, il parait évident que ce champignon fait partie de la famille des Agarics car il laisse entrevoir entre ses lames des tons rosés et ce n’est pas dû au fait qu’il lui arrive d’arroser ses plantations mais plutôt à la couleur rose des spores.

Et chose étonnante, cette espèce de la flore fongique ne sent pas le fumier de lapin comme on pourrait se l’imaginer mais plutôt une douce et légère odeur d’amande. Il est vrai que pour les champignons, parfois il est difficile de les déterminer car rien ne ressemble plus à un champignon qu’un autre champignon et ce sont les structures microscopiques ainsi que la forme et la couleur des spores qui permettent la plupart du temps de différencier les champignons. Souvent, les champignons ont des préférences sur certains sols ou sur certains supports et souvent aussi ils sont nettement inféodés à des essences très strictes et il est vain de chercher par exemple une espèce sous un épicéa si cette espèce est inféodée au mélèze.

D’autres espèces par contre ne sont pas capricieuses et on peut autant les découvrir sous des feuillus que sous des conifères. Sachant toute fois qu’il aura des espèces qui préfèreront des sols calcaires alors que d’autres espèces se satisferont plutôt de sols siliceux ou autres. Je ne pousserai pas davantage le risque de déterminer ce champignon car sachant que Madagascar est le pays par excellence de l’endémisme dans tous ses états et je laisserais plutôt le soin à des mycologues confirmés de pousser plus avant la curiosité concernant l’étude des champignons poussant sur la litière de léporidés blancs aux yeux rouges… oui je sais que la couleur des yeux et des poils de lapins n’ont rien à voir avec les champignons… et pourtant, des études plus poussés pourraient nous réserver des surprises auxquelles ont ne s’attendait pas du tout car ce sont parfois les choses les plus incongrues qui font les grandes découvertes.

 

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Un poisson à gros nez

4 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #POISSONS-FRUITS DE MER

J’ai essayé de chercher le nom de ce poisson en vain. Pourtant il a une tête bien spécifique et donc il devrait être facilement identifiable, sauf que je ne suis pas spécialiste en cette science.

En effet, je me suis dit que le peu de renseignements qu’on peut trouver sur le net afin de déterminer les espèces de poisson de l’océan indien, il serait peut-être intéressant de commencer par diffuser des photos de poissons. Peut-être que le hasard fera qu’une personne pourra un jour reconnaitre les différentes images de poissons que je publie afin que je puisse contribuer à la connaissance des espèces de la faune marine de ce côté de la planète.

Naturellement avec les pêches abusives et la pollution des océans, la faune marine aura de plus en plus de mal à évoluer dans leur milieu naturel et je ne parle même pas du réchauffement climatique qui aura certainement des effets imprévisibles sur certaines espèces qui disparaitrons purement et simplement.

Quelqu’un a dit que nous étions au bord d’un précipice et que si nous ne changions pas nos habitudes en devenant plus raisonnable, en ne gaspillant pas nos ressources naturelles, en ne produisant pas volontairement avec une intention volontaire d’obsolescence programmée, nous pourrions améliorer considérablement nos conditions de vie qui vont sinon devenir de plus en plus difficiles.

C’est en informant et en sensibilisant les populations sur les problèmes qu’on peut espérer améliorer la situation alarmante dans laquelle nous sommes plongés depuis que nous sommes entrés dans l’ère industrielle. Bien entendu personne ne voudra revenir en arrière et aller habiter dans un abri sous roche et déterrer des racines ou manger ce qui lui tombe sous la main. Pourtant, au lieu de faire des études et de dépenser des sommes folles pour aller visiter d’autres planètes, nous pourrions faire en sorte que cela aille mieux sur la terre. A mon humble avis, il est illusoire de croire qu’on sera capable d’aller vivre sur d’autres planètes car il est tellement plus facile de vivre sur terre sans chercher des difficultés pour aller voir se qui se passe ailleurs. On est en droit de se demander si l’homme est encore capable de raisonner sainement.

Pascal a identifié ce poisson comme étant un capitaine (Polydactylus sexfilis) 

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Elles sont belles, belles, belles...

2 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Comme le chantait un certain Claude François : "Elles sont belles, belles, belles, comme le jour." Et nombre de français et autres sont venus à Madagascar pour tirer leurs dernières cartouches en papillonnant d’une fleur à l’autre en pensant ainsi assouvir leurs fantasmes les plus fous et naturellement les belles fleurs de Madagascar ne demandent pas mieux que d’améliorer leur ordinaire qui est fait d’une condition de vie très précaire.

Ainsi, le matin quand elles se lèvent, la première chose à faire pour elles s’est d’aller à un point d’eau, une rivière, un lac ou autre flaque d’eau à la campagne ou à la borne fontaine la plus proche en ville pour acheter l’eau dans un seau ou un bidon qui servira à la toilette autant qu’à faire bouillir le café ou faire cuire le riz puis à laver la vaisselle.

A Madagascar même dans les grandes villes ou dans la capitale, peu de maisons sont raccordées au réseau d’eau et peu de maisons disposent d’une évacuation des eaux usées car souvent les canaux d’évacuation des eaux usées sont obstrués à cause des ordures qui sont jetés dans des endroits non appropriés et aux moindres pluies il y a des inondations dans les bas quartiers des villes.

Bien entendu les pouvoirs publics font leur possible pour essayer de faire face à ses problèmes mais comme peu a été fait durant des décennies depuis l’indépendance et que des constructions de maisons ont été réalisées parfois dans des zones non constructibles, la vie des habitants est parfois un véritable enfer.

De ce fait, une belle fleur des îles fera tout son possible pour améliorer ses conditions de vie en ayant la possibilité de pouvoir coucher dans un lit avec un matelas et des draps propres et manger autre chose que du riz qui colle au fond de la marmite en aluminium et qui a été cuit sur un fatapera (petit fourneau à charbon de bois).

Une française, quelle qu’elle soit ne pourra jamais s’imaginer ce que doivent endurer la plupart des jeunes femmes de Madagascar. En effet, ici elles ne savent même pas ce que c’est qu’une couverture sociale ou autres aides de l’état. Si l’une ou l’autre tombe malade, soit elle a les moyens d’aller chez un médecin et acheter des médicaments pour se soigner, soit elle priera le ciel pour guérir sans soin. Les conditions d’hygiène étant déplorables, les agents pathogènes s’en donnent à cœur joie pour attaquer le système immunitaire des malades qui pour la plupart ont un régime alimentaire très pauvre qui souvent ne peut guère les prémunir lors d’une maladie quelconque.

Souvent les jeunes femmes viennent de la campagne ou des petites villes pour aller chercher fortune dans les grandes villes, mais là, souvent elles habitent ensemble afin que si l’une d’elle n’a pas de travail, elle puisse être nourrie par les autres. Elles ont compris que si elles restent isolées elles ont moins de chances de pouvoir s’en sortir que si elles vivent en petite communauté et s’entraident jusqu’au jour où l’une ou l’autre décrochera le gros lot et si ce gros lot est un français à la retraite et qui avec sa petite retraite devient le roi du pétrole dans un pays pauvre, il sera considéré comme un sauveur.

Bien entendu, on lui demandera des cadeaux pour s’habiller à la mode avec du Dior, D&J, Channel et autres copies non conformes chinoises. Puis on voudra un bel Ipod pour raconter la belle vie qu’on mène avec un vahaza (étranger) et si l’aventure continue on demandera un « soucoutaire » ou même un « bouster » si le vazaha en question en a les moyens.

Ainsi va la vie à Madagascar pour celles dont le destin a fait croiser la route d’un étranger et on ne prendra en compte que la beauté intérieure de son portefeuille. En effet de nombreuse femmes ont compris que l’avantage des vieux qui ne sont pas beaux sur ceux qui sont beaux, font que la laideur de ceux qui ne sont pas beaux ne disparaitra pas avec le temps.

 

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Une comète sur un arbre perché

1 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

 Tel pourrait être le début d’une fable pour cette fleur qu’on appelle "Comète" ici sur la côte-Est de Madagascar de son vrai binôme Angraecum eburneum, cette orchidée pousse un peu n’importe où, principalement sur des troncs d’arbres, de préférence de vieux arbres ou des souches et elle peut même pousser sur des rochers du moment que l’hygrométrie et la lumière soient présentes mais elle peut également se contenter de pousser à l’ombre du moment que la nuit lui apporte l’humidité nécessaire à son développement.

Ici, il est rare de ne pas la rencontrer dans la nature et c’est ce que j’ai fait lors d’une de mes sorties des sentiers battus dernièrement et j’ai vu deux belles pousses qui essayaient "d’escalader" le tronc d’un arbre d’âge respectable.

Bien entendu je possède également plusieurs spécimens de cette orchidée chez moi où elle se porte à merveille et fleuri régulièrement au début de l’hiver austral. Les fleurs sont d’une couleur blanche avec des pétales qui pendent vers le bas et qui sont de couleur vert pomme.

 

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Une maison plantée dans une falaise.

30 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

C’est dans la capitale de Madagascar que ce trouve ce bâtiment qui est greffé dans une falaise qui se trouve non loin du parc de Tsimbazaza. J’ai visité plusieurs fois ce parc zoologique où se trouve également le CNRE (Centre National pour la Recherche sur l’Environnement) où j’avais fait la connaissance du Mycologue qui y siégeait à l’époque mais il m’a avoué que cette science n’en était qu’à ses balbutiements et que lui-même ne s’est mis qu’assez tardivement à étudier les champignons, d’autant qu’il avait la goutte et qu’il lui était très pénible de marcher pour aller chercher des champignons.

J’ai habité pendant quelques mois dans ce quartier de la capitale, juste en face de cette maison derrière la préfecture de police qui elle-même est située à côté de la mairie du 5ème arrondissement de la capitale Antananarivo. J’ai trouvé cette manière de construire une maison assez originale car on dirait qu’elle a été collée directement sur la falaise. Etonnant, non ?

Le quartier de Tsimbazaza possède également un bâtiment qui sert de chambre basse où siègent les députés. Cela fait des lustres que je ne suis plus allé dans la capitale car à la pollution et au stress occasionné par les embouteillages, je préfère largement rester dans ma brousse sur la côte-Est ou je profite sereinement d’une vie paisible loin des tracas de la ville.

D’ailleurs, qu’irai-je faire dans la capitale ? J’ai tout ce qu’il me faut ici sur la côte-Est du pays et si les voyages forment la jeunesse, la vieillesse n’aspire qu’à rester vieille et sereine le plus longtemps possible. Telle est devenue ma devise.

 

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Une composition florale simple

29 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Avoir des couleurs dans son jardin, c'est bien, mais on peut également se faire plaisir en réalisant des compositions florales à l’intérieur et comme ici sur la côte-Est de Madagascar il m’est permis d’avoir des fleurs toute l’année, je ne me prive pas pour réaliser selon mes fantaisies du moment des compositions florales pour garnir une table ou autre endroit afin d’y apporter ma touche de couleur.

J’essaie de mettre autant l’accent sur la beauté des fleurs que le contenant et pourquoi ne pas aussi y ajouter un peu de verdure ou autre éléments qui peuvent apporter une touche hors du commun des bouquets qu'on a l'habitude de voir dans un vase, si beau soit-il..

Bien entendu je ne prétends pas rivaliser avec l’ikebana des japonais qui ont fait de cet art une cérémonie et qui ont des lois bien strictes pour réaliser selon des règles une présentation florale avec raffinement. Mais ce qui me plait est de pouvoir me dire que je ne passe pas ma vie à vouloir me mettre en valeur mais d’offrir et peu de couleur à d’autres, même si ce n’est que pour mon entourage.

Sauf que dans le monde où nous vivons actuellement il est possible de partager aux quatre coins du monde ce que nous pensons ou que nous réalisons car en un clic on peu garder une image et la transmettre à des tas de personnes réparties partout sur la terre.

Fleurs et feuilles de Thunbergia erecta dans une demi coquille de noix de coco évidée avec une garniture de champignon (Champignon clavuliforme séché).

 

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Une cage à mouche bien odorante

28 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Comme nous nous trouvons en début de l’hiver austral, plusieurs espèces de champignons font leur apparition après une bonne ondée nocturne. Ainsi, lors d’une de mes nombreuses sorties j’ai trouvé ce champignon très coloré et son œuf prêt à s’ouvrir d’où sortiront les branches du champignon qui sont ornée d’une glèbe verdâtre sombre très puante qui attire mouches et insectes qui se gavent avec cette substance qui contient les spores du champignon. Les spores étant des cellules ou parfois même des formations pluricellulaires qui permettent la reproduction.

Donc comme les champignons comme les autres végétaux peuvent rarement se déplacer pour coloniser d’autres espaces, les plantes attirent souvent les animaux pour propager leurs semences. Qui a dit que les plantes étaient bêtes ? Elles font partie du vivant tout comme les animaux ou les être humains.

Cette espèce de champignons a été découvert en Australie puis elle s’est propagée dans de nombreux pays au monde grâce à la mondialisation car on pense que les spores ont été transportées par bateaux en s’accrochant à des marchandises diverses ou des emballages de marchandises. Sachant que les spores de champignons sont parfois capables de voyager dans l’espace, il n’est pas interdit de penser que les champignons peuvent également être des passagers clandestins pour voyager d’un continent à l’autre.

 

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Le charme particulier de mes roses du désert

27 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Bien que cette plante trouverait plutôt des conditions de vie plus adaptées dans des zones désertiques, ici sur la côte-Est de Madagascar où les pluies nocturnes sont assez fréquentes, elle arrive à s’acclimater avec son tronc en forme de bouteille et ses fleurs presque aussi grandes que l’arbre lui-même.

Régulièrement, l’un ou l’autre de mes petits arbres qui portent le binôme de Adenium obesum s’ornent  de belles fleurs qui ont une vague ressemblance avec des roses d’où son nom vernaculaire de rose du désert.

En fait, je me demande, si par leur capacité d’adaptation les plantes n’auraient pas une forme de conscience. Bien loin de moi l’idée de les mettre sur un canapé afin qu’elles me confient leurs secrets, et pourtant, mes d’observations me confirment souvent que les plantes disposent d’une espèce d’intelligence et même si elles sont ancrées dans le sol avec une impossibilité de se déplacer afin d’optimiser leurs  conditions de vie, les plantes ne manquent pas d’imagination afin de faire face  aux aléas de leur vie. Ainsi pour nous, si nous mettons de l’argent de côté que ce soit dans une caisse d’épargne où sous notre matelas, L’Adenium pour qui l’eau est vital dans son aire de répartition naturelle, stocke l’eau dans son tronc qui est en forme de bouteille.

Bien entendu, l’évolution de cette espèce a trouvé cette façon de survivre en temps de pénurie d’eau mais elle est capable aussi de supporter chez moi des périodes de pluies abondantes tant qu’elle ne se noie pas. Pour l’instant mes petits adoniums ne dépassent pas les quinze à vingt centimètres de haut mais ces arbustes peuvent atteindre plus de deux mètres de haut dans de bonnes conditions.

Ici ces plantes font usage de séduction afin que je leur rende visite le plus souvent possible afin de les protéger contre d’autres espèces qui pourraient envahir leur niche de vie au soleil que je leur ai offert.

Ah oui j’oubliais de dire que ces plantes sont également capables de se défendre seules grâce à leur latex toxique au cas ou un zébu ou autre brouteur oserai manger par inadvertance leurs feuilles ou leurs branches. D’ailleurs certaines tribus d’Afrique utilisent le latex de cette plante pour empoisonner leurs flèches et les feuilles de cet arbre sont broyées et utilisées pour la pêche en empoisonnant l’eau et les poissons remontent à la surface; donc faciles à attraper.

 

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Mon Plumeria se déplume

25 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Plumeria étant le nom latin dont on a affublé le frangipanier. Actuellement mes frangipaniers perdent leurs feuilles car nous entrons dans l’hiver austral ici sur la cote-Est de Madagascar avec des températures de +20° Brrrrr !

Pour ceux qui ne connaissent pas les frangipaniers, ce sont des arbres qui ont chez moi environs deux mètres de haut et autant pour leur encombrement; les branches s’étalant dans tous les sens.

Si les fleurs de frangipanier sont très belles, par contre la sève blanche et collante que contiennent les branches et le tronc est toxique et très irritante pour la peau et surtout pour les yeux.

Alors que de nombreuses petites grenouilles arboricoles trouvaient refuge sur les feuilles des divers frangipaniers, il va falloir qu’elles se cherchent d’autres arbres qui gardent leurs feuilles pour s’y abriter.

Dans de nombreuses îles, les fleurs des frangipaniers sont utilisées pour faire des couronnes de fleurs et en Polynésie il existerait même une coutume qui veut qu’on porte une fleur sur l’oreille droite pour signifier qu’on cherche l’âme sœur et sur l’oreille gauche si on veut faire comprendre que son cœur est pris.

En France je me souviens qu’on portait plutôt des cerises en pendants d’oreilles au printemps quand chantait le merle moqueur... Mais ça c'était au temps... de la valse à deux temps... une époque où mondialisation n'en était qu'à ses balbutiements.

 

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Les scorpions m’adorent

24 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Ici à Madagascar les scorpions sont un peu partout. Autant sous un tas de bois entreposé que dans les fissures ou les endroits secs et où ils peuvent se faufiler et attendre qu’une proie passe à leur portée. On peut en trouver également sous les pierres.

Pour ma part, ils doivent bien m’aimer car par deux fois déjà ils m‘ont pris comme cible en me piquant une fois dans le dos alors que je m’allongeais sur mon lit et une autre fois quand l’un d’eux m’a piqué au talon qui heureusement n’est pas mon point faible comme chez un certain Achille à qui je n’ai pas encore eu l’honneur d’être présenté.

Bien entendu qu’ils étaient là sur terre bien avant moi et qu’ils ont de ce fait une certaine priorité car soit disant leurs ancêtres avaient fait leur apparition sur terre il y a environs 380 millions d’année, ce qui n’est apparemment pas le cas de mes ancêtres.

Bien que la piqûre des scorpions à Madagascar ne soit pas mortelle, elle n’en est pas moins douloureuse et on s’en passerait volontiers. D’ailleurs j’ai vu souvent des gentilés écraser les scorpions et les scolopendres qu’ils découvrent. Pour ma part je les laisse tranquille car ils ont autant le droit d’exister que moi… mais chacun chez soi et quand j’en découvre un dans mon aire de vie, je l’exile vers un autre endroit où il se plaira certainement aussi, en prenant soin de le placer dans un endroit où il pourra également être à l’abri des intempéries.

Saviez-vous que la carapace qui entoure le corps des scorpions a la particularité d’être fluorescente en lumière noire et que même certains fossiles de scorpions sont encore fluorescents. Cela prouve bien qu’ils n’ont pas l’intention d’être inaperçus.

 

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La pirogue du raisonnable

23 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Ici sur la côte-Est de Madagascar, les pirogues sont fabriquées à la main. On choisi un bel arbre d’une taille respectable, on le coupe à la base puis on se met à creuser le tronc jusqu’à ce qu’on ait assez de place pour se mettre assis à l’aise dans ce qui est devenu une pirogue qui affrontera aussi longtemps les vagues du fougueux océan indien qu'elle permettra à un autre arbre de remplacer celui qui aura été abattu.

Il faut savoir qu’ici à Madagascar les côtiers comme on les appelle vivent pour leur plus grande majorité des produits de la mer et ne vont pas pêcher plus que ce qu’il leur faut pour vivre normalement contrairement aux pays rapaces qui vont avec des filets de plusieurs kilomètres de long ratisser et vider totalement les mers et les océans jusqu’à la disparition de nombreuses espèces de poissons qui ne peuvent plus se reproduire.

Pourquoi des populations ne peuvent-elles plus vivre juste en consommant ce qu’ils ont besoin sans vouloir surproduire ou dévaliser les richesses naturelles ? L’homme est-il devenu si bête qu’il croit qu’il peut s’approprier tout ce qui est à sa portée en maximisant tout jusqu’à épuisement  au détriment de ses descendants qui eux, souffriront de ce que leurs ancêtres auront gaspillé en surproduisant et en polluant tant et si bien qu’ils sont arrivé à un point de non-retour ?

 

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Un poisson à pois

22 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #POISSONS-FRUITS DE MER

Comme d’habitude on vient souvent nous proposer le matin de bonne heure d’acheter du poisson pêché dans la nuit par les habitants de la côte Est de Madagascar. Hier j’ai eu la surprise de constater que le poisson que je vois pour la première fois de ma vie n’est pas comme ceux qu’on à l’habitude de me proposer à l'achat..

Ce poisson qui pourrait selon mes maigres connaissances dans ce domaine avoir des ressemblances avec la famille des thons porte des pois ronds sur ses cotés. C’est assez inhabituel car on a plutôt l’occasion de voir des poissons qui sont ornés de rayures mais avec ses quatre cercles plus sombres que le reste de son corps de chaque côté, ce poisson qui me regarde avec son œil rouge et son rouge à lèvres est assez exceptionnel. D'autant qu'il a une taille respectable qui est proche de cinquante centimètres de longueur.

Décidément on ne manque jamais d’être surpris par ce qu’on découvre ici à Madagascar en ce qui concerne la flore et la faune  entre autre. Bien entendu pour les gentilés de Madagascar cela peut paraitre insignifiant car quand on a l’occasion de vivre dans un environnement qu’on connait bien, on ne s’étonne plus de ce qu’on peut découvrir. Mais pour quelqu’un qui est habitué à un autre coin de la planète, les découvertes sont permanentes et une vie ordinaire peut  se transformer en en un conte au pays des merveilles.

Trachinotus botla (Fléchette à gros points) Pascal qui est passionné de la pêche  me dit qu'on appelle ce poisson aussi la Liche glauque en France.

 

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La plus belle pour se marier

21 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Les  comportements dans un couple peuvent varier selon les individus car s’il est possible de faire des études concernant les divers comportements d’un couple, il est impossible de faire une étude exhaustive pour chaque couple car chaque être possède dans son ADN un codage différent qui peut lui faire changer d’attitude d’un instant à l’autre selon  la difficulté ou l’opportunité devant lesquelles il se trouve. L’évolution est à prendre en compte aussi dans les comportements relationnels.

La relation d’un couple est en fait en premier lieu établi sur un rapport d’attirance quel qu’il soit, une obligation ou autre sentiment qui fait que deux êtres… ou plus… décident de partager ensemble une relation qu’elle soit affective ou autre.

Les degrés de sentiments sont très variés et peuvent changer selon de nombreux critères qu’il est impossible souvent de prévoir car nos pensées, nos sentiments, nos sensations et autres peuvent nous amener à avoir des comportements qui ne sont pas toujours compatibles avec ceux d’un conjoint.

Bien entendu l’’amour rend aveugle et insouciant mais qu’on soit riche ou pauvre, le bonheur de vivre en couple ne se trouve pas toujours dans un pré ou n’est pas toujours près de durer éternellement. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas éprouver un sentiment pour une autre personne assez fort pour se décider à suivre avec l’autre le même chemin bordé de sentiments et de sensations diverses en déjouant les difficultés ensemble contre vents et marées. Mais ce n’est que mon sentiment qui n’engage personne d’autre.

La plus belle pour se marier tel est le rêve de chaque femme... (ou presque.)

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Après la salade frisée, voici la fougère frisée

20 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES, #DIVERS

Il y a quelques années j’ai vu chez une personne que je connaissais une belle fougère qui avait la particularité d’être très frisée et comme elle était également très prisée j’ai voulu savoir d’où provenait cette fougère et la personne m’a dit qu’elle avait un parterre où cette fougère se multipliait à volonté.

J’ai donc demandé s’il m’était possible d’obtenir un petit bout de stolon avec des racines car cette fougère fait un peu comme les fraises des tiges aériennes rampantes qui s'enracine en produisant de nouveaux pieds.

Bien entendu chez moi j’ai pris soin de mettre en terre dans un endroit non exposé directement au soleil car je savais que les fougères étaient des plantes qui aiment les milieux humides.

Ces fougères frisées  sont d’un plus bel effet d’autant que je peux les laisser dehors toute l’année contrairement aux pays où il faut les rentrer en périodes de grands froids. En France je possédais un vieux mur sur une descente de cave en extérieur et de nombreuses espèces différentes de fougères s’étaient implantées. J’avais remarqué que ces plantes aiment s’enraciner dans les joints entre les pierres. Bien entendu comme j’avais acheté également des fougères assez rares dans un Garden Center, je les avais également insérées entre des pierres, certaines se sont multipliées au point que j’ai été obligé d’en enlever afin de ne pas nuire à d’autres fougères moins exubérantes.

Nephrolepis exalta est le binôme de la fougère qui ressemble le plus à celles que je possède.

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Pycnopore rouge cinabre ou rouge sang ?

18 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Ici, près de la côte-Est de Madagascar il est fréquent de trouver sur des branches de bois mort des champignons ayant une belle couleur rouge. Bien entendu, les puristes vont faire la différence entre les champignons de couleur rouge cinabre et ceux qui ont une couleur rouge-sang. Je pense qu’il y a aussi des différences concernant les observations microscopiques qui permettent de séparer ces deux espèces. J’ai découvert déjà des champignons de cette couleur voyante avec des pieds bien distincts et d’autres dont le chapeau était collé directement à son support.

A maintes reprises j’avais rencontré des espèces semblables en France également sur bois mort de branches et j’ai été surpris d’en trouver de nombreux exemplaires à Madagascar. Je ne saurai dire si c’est vraiment les mêmes espèces car je ne possède pas de matériel pour faire des déterminations autres que macroscopiques.

Toujours est-il que je suis content déjà de savoir que ces espèces sont des Pycnoporus. Et de toute façon que ce soit des Pycnoporus cinnabarinus ou des Pycnoporus sanguineus, ils ne sont comestibles ni l’un ni l’autre à moins de suivre la recette que m’avait confié un vieux mycologue qui m’a dit qu’il fallait mettre ces champignons dans de l’eau bouillante avec un caillou et quand le caillou serait mou, le champignon serait cuit.

 

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C’est décidé, je renonce désormais à conduire en voiture.

17 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Etant dans ma soixante quatorzième année et ayant eu mon permis de conduire à l’âge de dix neuf ans j’estime avoir assez été obligé de me déplacer en voiture particulière et de ce fait comme je possède encore un beau 4x4 Toyota Fortuner D-4D avec peu de kilomètres et qu’il ne sert à rien de le laisser dans mon garage sans rouler, j’ai estimé qu’il était temps de m’en séparer.

C’est un beau véhicule avec moins de 60  000 km même s’il a déjà dix ans car je l’ai acheté neuf pour la somme de 40 000€ et si je peux le vendre à moitié prix vu son âge, je m’estimerais heureux et je serai même prêt à négocier.

L’avantage sur de nombreux autres véhicules de ce genre, celui-ci possède trois rangées de sièges et c’est l’idéal pour faire des randonnées dans la brousse avec pas moins de sept passagers confortablement assis. D’autant que ce véhicule contrairement à beaucoup d’autres de son gabarit possède un blocage de différentiel sur les quatre roues ce qui est très pratique pour s’en sortir facilement  lorsqu’on est embourbé par exemple.

Je le regretterai naturellement mais à quoi bon vouloir garder un véhicule dont on ne se sert plus. Ma femme a bien essayé de le conduire mais elle dit qu’il est trop haut et trop imposant pour elle. En effet quand on est habitué à rouler en quad, on n’est plus dans la même catégorie de véhicule. Pour ma part j’ai décidé définitivement de raccrocher mes crampons et de devenir sédentaire car j’ai bien assez vu du monde sans avoir besoin encore de perdre mon temps derrière un volant, d’autant qu’on peut voyager virtuellement et faire le tour du monde en moins de quarante… secondes sur Internet.

 

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Le moyen qu’à trouvé ma belle-mère pour me remercier d’exister

16 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

C’était il y a quelques années de cela, ma belle-mère a voulu me témoigner sa reconnaissance en organisant une fête chez moi, ici sur la côte-Est de Madagascar. Elle a lancé les invitations tout azimut et pour nourrir tous les invités, un zébu a été mis à mort directement devant tout le monde et les morceaux de viande découpés ont été enveloppés dans des feuilles de Ravinala et offert à chacun. Naturellement il y a eu des discours de plusieurs personnes qui voulaient me remercier… d’exister tout simplement d’après le peu que j’ai pu interpréter à ma façon.

Il faut savoir que le plus beau cadeau qu’on peut offrir à quelqu’un c’est le sacrifice d’un zébu qui naturellement est partagé entre toutes les personnes présentes. En effet un zébu est considéré comme une caisse d’épargne. Dès qu’on peut se le permettre on achète un veau de zébu puis on le mène à la pâture tous les jours jusqu’à ce qu’on soit obligé de le vendre ou l’offrir pour une raison ou une autre. Une fête où il n’y a pas de viande de zébu n’est pas une vraie fête.

Et dans les villages de la brousse on peut voir les cornes de zébu qui sont cloué sur des maisons ou sur des poteaux pour qu’on puisse se remémorer ce jour afin qu’il ne tombe pas dans l’oubli. Les zébus sont une vraie richesse car peu de personnes ont un compte en banque par contre de nombreuses familles possèdent un ou plusieurs zébus et tous les jours la viande de zébu est vendue sur le marché local. Souvent c’est sur un billot en bois que sont découpés à la scie ou à la hache les morceaux contenant des os. Tout est vendu, même la queue de zébu est utilisée pour faire une recette gourmande… Ne me demandez pas la recette car je ne mange pas de ce pain là.

Pas loin d'une centaine de convives attendaient patiemment que les orateurs aient terminé leurs discours vantant mes mérites avant de pouvoir recevoir leur petit cadeau. Je ne sais toujours pas si c'était moi ou le zébu qu'on fêtait...

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La mariée était trop belle

15 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Beaucoup de retraités sont venus cueillir de belles fleurs à Madagascar. Oui mais ça... c’était avant car depuis bien longtemps les vols vers Madagascar ont été annulés et il n’est plus possible, pour l’instant, de venir choisir une belle fleur des îles pour lui passer la bague au doigt et la ramener en France. Nombreux sont ceux qui ont tentés l’aventure en choisissant la plus belle femme du monde, la fleur des îles, celle qui n’a aucun défaut avant de vivre avec elle, avant qu’elle ait changé son statut de demoiselle en dame. Bien entendu, tout comme en France il y a des mariages heureux, il peut y avoir des mariages heureux aussi à Madagascar.

Mais il faut bien admettre qu’en épousant une femme qui a la moitié de l’âge de son époux et qu’on la ramenant en France, le beau retraité du haut de ses soixante piges et de sa petite retraite ne gardera pas son prestige de Brad Pitt qu’il avait à Madagascar… surtout s’il était déjà plutôt un Brad en piteux état.

Bien entendu on ne va pas condamner les jeunes femmes de Madagascar qui choisissent ainsi ce moyen d’améliorer leurs conditions de vie très précaires parfois car ici les jeunes personnes sans travail ne sont pas aidées comme en France avec des tas d’allocations. Non ici, c’est la débrouille. Ou alors tu vas tous les jours patauger pieds nus dans les rizières pour planter le riz avec lequel tu te nourriras ou alors tu essaies de trouver quelqu’un qui peut te sortir de ce bourbier en te passant la bague au doigt si nécessaire.

Ainsi, j’ai connu Max, entre autres. Il avait sa petite retraite de maçon de France et il est venu se perdre sur la côte-Est de Madagascar où il a connu Rose, une gentille jeune femme qui avait des charmes non cachés. Bien que notre ami Max soit un peu près de ses sous, selon une autre de ses conquêtes d’avant Rose, il n’a pas lésiné pour organiser un mariage somptueux en invitant qui le voulait bien pour remplacer sa famille qui est naturellement restée en France. Il a fait mettre les petits plats dans les grands on ne lésinant pas sur la pièce montée à plusieurs étages qui a fait le bonheur des invités qui en guise de dessert se contentait généralement chez eux d’un bout de pain trempé dans une tasse de café noir.

Notre ami Max était aux anges et avait loué la plus belle voiture pour en faire le tour de la petite ville en faisant klaxonner à tout va pour montrer son bonheur. Il avait l’air tellement heureux ce jour des noces et  il voyait déjà sa vie changer du tout au tout. Il rêvait déjà d’une vie paisible avec une femme qui lui préparerait ses repas, qui lui laverait ses vêtements et qui lui ferait son ménage en France sans qu’il n’ait plus à se soucier de l’intendance car la vie d’un vieux retraité en France qui vit seul n’est pas si enviable, même s’il possède déjà une maison et tout le nécessaire pour y mener une vie bien pépère.

Toujours est-il que Max a réussi à ramener avec lui en France celle qui devait partager sa vie et à qui il pourrait faire visiter sa région en France et surtout l’éblouir dans tous les magasins qui existent en France mais sont totalement inconnus ici dans la petite ville de la brousse d’où Rose n’est jamais sorti.

Bien entendu, quand on se marie avec une femme de Madagascar il est obligatoire de lui payer un billet d’avion aller-retour, au cas où la vie commune ne conviendrait pas à la belle et qu’elle puisse revenir sans être retenue prisonnière en France.

Et au bout de deux mois à peine, j’ai revu Rose qui est revenue à Madagascar car décidément après avoir tout vu, tout bu et tout lu en France, Le soleil de Madagascar commençait à lui manquer sérieusement. Mais poussé certainement par sa famille et ses proches qui lui ont fait comprendre l’importance de la chance qu’elle avait de pouvoir se refaire une vie bien meilleure en France, la belle s’en retourna en France… mais aux dernières nouvelles, elle aurait quitté son beau et vieux mari pour un autre bien plus jeune et aussi fortuné.

Ainsi va la vie, quand on veut réaliser ses fantasmes, il ne faut pas non plus croire aux miracles car si parfois le destin peut aller à notre rencontre on ne gagne pas au loto tous les jours.

 

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Un champignon flexueux et duveteux

14 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Lors d’une sortie matinale qui me permet de respirer un bon bol de l’air iodé de l’océan indien j’ai découvert un champignon sur un poteau de Niaouli (Melaleuca quinquenervia).

Ce champignon dont le diamètre du chapeau dépasse légèrement les cinq centimètres dans sa plus grande largeur présente une marge flexueuse-ondulée d’une teinte plus sombre que le reste du chapeau. Le dessus du chapeau laisse apparaitre un fin duvet de couleur ocre clair quand aux pores sous le chapeau, ils descendent même sur un face du pied jusqu’à la moitié de celui-ci, ce qui est rare chez les polypores. A noter également, chose curieuse, les motifs qui recouvrent partiellement les pores et qui ressemblent à une "écriture chinoise ou arabes"

Décidément pour celui qui est curieux de nature et qui s’intéresse à elle, il y a mille et une choses à découvrir chaque jour qui passe. Malheureusement il faudrait pouvoir vivre mille ans pour découvrir tout ce que la nature peut nous offrir et cela ne suffirait même pas pour les curieux comme moi.

Après maintes recherches je n'ai pas réussi à mettre un binôme sur ce champignon 

On peut distinguer très nettement les pores qui descendent sur le pied du Polypore

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