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Le paradis à Madagascar

reflexions

Les cinquante nuances de gris du ciel de Madagascar

11 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Ici, sur la cote-Est de Madagascar lors de l’hiver austral, les températures sont un peu plus supportables que lors de la saison chaude qui généralement se situe lors de l’hiver dans l’hémisphère nord. Si on transpire sans rien faire lors de la saison chaude, lors de l’hiver austral on supporte une petite laine car les matins peuvent être frisquets, surtout lorsque le temps est couvert.

Et actuellement le soleil est caché au-dessus des nuages et si le ciel est gris, cela peut varier du gris souris effrayée jusqu’au gris souris qui s'est roulée dans la farine en passant par des nuances de bleu et de jaune. Ce n’est pas que je n’aime pas ce temps car si la pluie est parfois au rendez-vous, rien de tel pour donner un coup de fouet à la végétation qui profite de cet apport d’eau pour  prospérer de façon optimale et ici on ne peut pas vraiment dire qu’il y a de saison morte pour la végétation, car même en périodes de grandes chaleur,  si la végétation est un peu au ralentie elle est capable tout de même de résister jusqu’à ce que l’eau puisse redonner du tonus et c’est reparti de plus belles.

On ne peut pas dire non plus qu’il y ait beaucoup de vent en cette période car les alizées ne font que donner une légère ondulation aux palmes des cocotiers et autres palmiers. Par contre en début d’année il peut arriver qu’il y ait un cyclone qui vienne se perdre le long de la côte de l’océan indien et là les vents sont assez décoiffants car même les toits qui ne sont pas bien arrimés s’envolent et je ne parle pas des arbres déracinés et des cases qui sont renversées par les bourrasques d’une grande force.

Ce qui est étonnant c’est quand il pleut, et qu’en Europe on est habitué à de petites ondées ou des crachins, ici quand il pleut… il pleut, et ce sont des seaux d’eau qui tombent du ciel et en moins de temps qu’il faut pour le dire on est trempé jusqu’au slip.

Mais chose étonnante ici sur la côte-Est où le sol est composé de sable, quand il pleut et qu’il s’arrête, si on gratte un peu le sable on constate que sous une faible profondeur le sable est sec comme si la couche superficielle du sol absorbait toute l’eau tombée du ciel. De ce fait les arbres font de longues racines qui s’enfoncent profondément dans le sol pour aller puiser l’eau dans la nappe phréatique.

Petit à petit on s’habitue à cette différence car si j’ai longtemps vécu en France et que j’étais habitué aux cycles des saisons, ici je m’habitue sans mal aux variations de températures et les saisons sont moins marquées mais elles apportent au gré du temps qui passe  des différences qui sont marquées par la saison des fruits qui se succèdent tout au long de l’année. A part les bananes et quelques autres, qui portent toute l’année, les autres fruits marquent les différentes périodes de l’année.

 

 

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Comme un petit diable sorti de sa boîte

8 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Il s’agit de la photo de mon fils Kévin qui, il y a quelques années de cela s’amusait à jouer avec un carton qu’il a pris pour un camion. En effet, sa passion c’est les camions, les pelleteuses, les grues, les niveleuses et autres engins qui font du bruit et qui sont vraiment imposants. D’ailleurs il le dit et le redit, quand il sera grand il s’achètera un camion.

A la télé il adore regarder les émissions du genre « Comment c’est fait » car souvent on y voit des machines qui fabriquent de tout et du n’importe quoi. Bien entendu sa mère lui achète régulièrement des camions et autres jouets chinois qui ne résistent jamais longtemps aux traitements que mon fils leur impose pour connaître leur point de rupture ou simplement pour chercher à savoir comment cela a été fabriqué.

Pour ma part, je préfère de loin qu’il sache se servir de ses mains plutôt que de sa tête qu’on aura rempli de choses dont il n’aura jamais besoin dans sa vie. Pour ma part, j’ai travaillé honnêtement pendant quarante deux ans et demi et on m’a même proposé de prolonger mes années de travail mais j’ai estimé qu’il était temps pour moi de passer à autre chose. Et pendant toutes ces années de travail, on ne m’a jamais demandé ce que je possédais comme diplôme car le métier que j’ai exercé le plus longtemps, je l’ai appris sur le tas car il n’y avait pas d’école assez performante qui pouvait se mettre à jour aussi vite que progressait les différentes manières de mettre en œuvre les nouvelles technologies.

Donc comme ici l’école n’est pas obligatoire, je préfère qu’il apprenne ce qui l’intéresse lui et pas ce qui intéresse les membres du troupeau de moutons qui se transformeront inévitablement en « mougeons » c'est-à-dire des hommes et des femmes mi-moutons qu’on tond, mi-pigeons qu’on plume à volonté. Nous pouvons nous rendre compte de la situation catastrophique où nous a mené le progrès grâce aux écoles qui ont permis d’optimiser tout azimut. Ainsi le réchauffement climatique qui s’intensifie grâce aux progrès de l’industrialisation et fait fuir des peuples entiers attirés par les lumières des pays riches et qui comme des insectes se dirigent vers les lumières trop vives qui les éblouissent.

Bien entendu, il est plus facile de vivre dans les pays riches, mais d’un autre côté, pour nourrir des populations de plus en plus importantes il va falloir trouver des solutions, pas toujours « très propres » comme faire avaler des substances toxiques du genre pesticides et autres traitements et également des métaux lourds contenu dans certains produits vendus dans les supermarchés :

https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/comment-reduire-notre-exposition-aux-metaux-lourds-7900052263

Et je ne comprends toujours pas cette soif de vouloir a tout prix produire plus que ce dont on a vraiment besoin pour vivre normalement. Il y a tant de produits dont on pourrait se passer facilement pour vivre comme par exemple le sapin de Noël qui est bien plus beau dans une forêt que dans un salon ou sur une place publique ou dans une église et à quoi sert d’illuminer des villes entières alors que tout le monde dort ? A quoi sert d’aller chercher de l’eau sur Mars alors qu’il y en tant sur terre qu’on gaspille volontairement. On pourrait continuer longtemps sur ce sujet, mais après tout, on ne  changera pas le monde si on a une vision différente.

 

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La pirogue du raisonnable

23 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Ici sur la côte-Est de Madagascar, les pirogues sont fabriquées à la main. On choisi un bel arbre d’une taille respectable, on le coupe à la base puis on se met à creuser le tronc jusqu’à ce qu’on ait assez de place pour se mettre assis à l’aise dans ce qui est devenu une pirogue qui affrontera aussi longtemps les vagues du fougueux océan indien qu'elle permettra à un autre arbre de remplacer celui qui aura été abattu.

Il faut savoir qu’ici à Madagascar les côtiers comme on les appelle vivent pour leur plus grande majorité des produits de la mer et ne vont pas pêcher plus que ce qu’il leur faut pour vivre normalement contrairement aux pays rapaces qui vont avec des filets de plusieurs kilomètres de long ratisser et vider totalement les mers et les océans jusqu’à la disparition de nombreuses espèces de poissons qui ne peuvent plus se reproduire.

Pourquoi des populations ne peuvent-elles plus vivre juste en consommant ce qu’ils ont besoin sans vouloir surproduire ou dévaliser les richesses naturelles ? L’homme est-il devenu si bête qu’il croit qu’il peut s’approprier tout ce qui est à sa portée en maximisant tout jusqu’à épuisement  au détriment de ses descendants qui eux, souffriront de ce que leurs ancêtres auront gaspillé en surproduisant et en polluant tant et si bien qu’ils sont arrivé à un point de non-retour ?

 

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La plus belle pour se marier

21 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Les  comportements dans un couple peuvent varier selon les individus car s’il est possible de faire des études concernant les divers comportements d’un couple, il est impossible de faire une étude exhaustive pour chaque couple car chaque être possède dans son ADN un codage différent qui peut lui faire changer d’attitude d’un instant à l’autre selon  la difficulté ou l’opportunité devant lesquelles il se trouve. L’évolution est à prendre en compte aussi dans les comportements relationnels.

La relation d’un couple est en fait en premier lieu établi sur un rapport d’attirance quel qu’il soit, une obligation ou autre sentiment qui fait que deux êtres… ou plus… décident de partager ensemble une relation qu’elle soit affective ou autre.

Les degrés de sentiments sont très variés et peuvent changer selon de nombreux critères qu’il est impossible souvent de prévoir car nos pensées, nos sentiments, nos sensations et autres peuvent nous amener à avoir des comportements qui ne sont pas toujours compatibles avec ceux d’un conjoint.

Bien entendu l’’amour rend aveugle et insouciant mais qu’on soit riche ou pauvre, le bonheur de vivre en couple ne se trouve pas toujours dans un pré ou n’est pas toujours près de durer éternellement. Pourtant, cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas éprouver un sentiment pour une autre personne assez fort pour se décider à suivre avec l’autre le même chemin bordé de sentiments et de sensations diverses en déjouant les difficultés ensemble contre vents et marées. Mais ce n’est que mon sentiment qui n’engage personne d’autre.

La plus belle pour se marier tel est le rêve de chaque femme... (ou presque.)

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Se fixer un but dans la vie

10 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Au cours d’une vie on peut se fixer de nombreux buts et souvent on emprunte une mauvaise voie pour y parvenir. Il ne faut pas prendre cela pour un échec mais simplement comme si on se perdait dans un labyrinthe et il suffit de changer de direction pour trouver la bonne voie.

Ainsi, j’ai passé une bonne partie de ma vie au travail afin de faire bouillir la marmite familiale et pour payer les traites de la maison d’habitation. Et pendant mes loisirs, je me suis investi dans l’étude de la nature et plus précisément dans les champignons.

Arrivé à l’âge de la retraite j’ai voulu connaitre une autre partie du monde et j’ai trouvé un coin de paradis à Madagascar qui m’a amené à m’y installer définitivement.

Comme le terrain sur lequel je vivais était rasé par les zébus depuis des lustres et qu’il n’y avait qu’un sol pauvre et acide composé de sable, j’ai commencé doucement à replanter, semer et surtout à entourer le terrain d’une clôture afin de protéger le travail que je faisais jour après jour.

Au début quand j'ai acheté la maison, le terrain était vide

Mon intention était de faire mon possible pour réaliser une réhabilitation écologique en favorisant un retour d’éléments naturels de la faune et de la flore et naturellement à remettre en valeur mon environnement avec une biodiversité selon mes possibilités.

On éprouve de grandes satisfactions quand on réussi à réaliser une partie de ses rêves et surtout en se laissant surprendre par ce que deviennent nos efforts.

La même vue que l'image précédente après seulement quelques années

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On a le droit de rêver... ou pas?

2 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Certains jours plus que d’autres lorsque je me baigne dans mon écrin de verdure avec une sensation de liberté, j’ai l’impression que certaines fleurs ont une âme qui me charme en plus de leur parfum, parfum qu’elles dégagent et qui me fait comprendre que la vie peut être si belle selon l’angle sous lequel on la voit.

Bien sûr, pour cela il ne faut pas se laisser déprimer par les nouvelles du monde qui va de mal en pis… et tant pis pour ceux qui se laissent abuser par les autres hommes qui suivent docilement le troupeau de Monsieur Panurge et qui se confortent à des règles parfois désuètes, ou qui leur font croire que le politiquement correct est la seule manière d’exister. Sauf que si on adopte la politique des anges, il faut accepter aussi la démagogie des anges. En France le peuple a souvent essayé d’imposer sa loi par l’ochlocratie mais cela n’ira pas forcément dans le sens des lois de la nature et gouverner par le peuple c’est comme si on attachait un homme par ses  quatre membres à quatre chevaux qui tirent dans des directions différentes.

Quelle est donc la meilleure solution pour mettre le plus de personnes en harmonie avec la vie qu’ils mènent. Pour ma part j’ai trouvé la solution car elle ne pourra pas être discutée ou alors il faudrait être capable de connaître plus de choses que sont capables d’assimiler les puces des ordinateurs les plus perfectionnés.

En effet, il suffit aujourd’hui de connecter des ordinateurs à toutes les connaissances et variantes du monde pour qu’ils indiquent sans se tromper la meilleure façon de régir une population. Cela ne s’appelle pas l’Intelligence Artificielle pour rien.

Sachant toutefois que certains politiciens qui avouent qu’ils ne sont là que pour prononcer des discours et couper des rubans d’inauguration méritent tout notre respect aussi.

Et on a le droit de rêver ? ou pas…

 

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Quand on cherche sa liberté d’exister

26 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

On est tous des chercheurs. Certains cherchent à passer le temps sans rien faire, d’autres cherchent à s’enrichir quand ils ne cherchent pas à trouver ce qu’ils cherchent. Pour ma part, je renonce à chercher la vérité sur tout car tout n’est qu’illusion. Certains croient être libres mais dès qu’ils boivent un verre de trop ils auront des problèmes à conduire par exemple une voiture. Chercher est un acte qui peut nous engager pour toute notre existence.

La recherche n’est pas une promenade dans son milieu naturel sans chercher à comprendre à protéger à aider à aimer même ce qu’on cherche à connaître.

Pour moi, chercher à connaître la nature me force à une recherche solitaire tout en espérant devenir solidaire en partageant le fruit de mes recherches avec le monde entier.

Le travail de recherche pour connaître telle plante, tel insecte, tel champignon, est plus important pour moi que la solution car si je trouve par exemple un champignon qui n’aura pas encore été étudié, cela me procure plus de plaisir à partager que de trouver une espèce qui a déjà été décrite car pour connaître une espèce déjà décrite où il suffit de lire ce qui correspond à la trouvaille alors qu’une espèce non décrite on a le plaisir de noter et d’étudier tous les caractéristiques dont on est capable pour la partager avec d’autres personnes qui ont le même désir de connaître.

La conception de recherche de la liberté d’exister est bien entendu différente chez chacun. Certains se contenteront d’exister sur un canapé à longueur de journée en sirotant leur bière et en regardant des téléréalités ou d’autres évènement sportifs, d’autres chercheront à travailler nuit et jour afin d’avoir une vie meilleure jusqu’à la fin de leurs jours sans pouvoir en profiter.

En fait notre liberté de penser et d’agir n’est qu’une apparence car nous sommes conditionnés selon notre environnement, nos fréquentations. Nous sommes victimes d’une certaine aliénation qu’on nous distille jour après jour dans les écoles, dans les croyances qu’on nous impose souvent de force par des publicités, ou par des informations souvent déformées de la réalité.

En fait, la liberté d’agir sans entraves dans sa niche écologique sans nuire à personne est pour moi la seule recherche qui m’offre un plaisir renouvelé chaque jour.

Peut-être que c’est aussi l’âge de la sagesse qui a voulu cela chez moi ? Je suis sorti peut-être très tard de mon adolescence et la vieillesse est devenue pour moi la jeunesse de l’esprit.

J’ai souvent été dépassé par les évènements et je me suis souvent rendu compte que je suis passé à côté de certains épisodes de ma vie sans m’y arrêter et quand je les avais dépassé, il était impossible de faire un reset et de revenir pour recommencer. Mais j’ai toujours considéré que ces loupés étaient justement un bénéfice qui renforçait mes expériences car comme dans un bilan, il y a du positif et du négatif… le neutre restant en suspens car on ne sait pas où le classer.

En fait je pense que la liberté est de vouloir tout ce qu’on peut avoir sans entraves et non pas tout ce qu’on voudrait avoir. La liberté est un sentiment intérieur de bien-être. Quand je regarde une belle fleur ou un écrin de verdure, ou encore quand je sens la douceur de l’air iodée de l’océan proche qui est portée par les alizées, je ressens la douceur d’une vie que je ne voudrais échanger pour rien au monde.

Tant que je suis en pouvoir de mouvoir mon corps librement sans contraintes dans mon environnement, je me sens heureux d’exister.

En fait, pour ma part j’ai toujours eu ce sentiment d’être libre quand je pouvais être différent des autres, quand je pouvais agir autrement, quand je n’étais pas obligé de suivre bêlement le troupeau de Monsieur Panurge que je n’ai pas eu l’honneur de connaître. Etre libre est aussi une capacité à être en mesure de se maîtriser, de maîtriser ses pulsions, de ne pas se laisser entrainer par ses sentiments et par ses sensations mais de les accepter dans une certaine mesure, d’avoir une raison qui est capable de juger et de prendre les meilleures décisions quand cela s’impose… dans la mesure du possible.

La beauté de la nature et du vivant est une richesse inestimable et nous en faisons partie intégrante.

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Les clés du bonheur

19 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

J’ai commencé à apprendre à lire dans le journal de Mickey quand j’ai été obligé d’apprendre le français, le français qui était une langue barbare pour moi car ma langue natale était le francique mosellan dont je me vante car je dois bientôt être parmi les derniers à être en mesure de comprendre encore ce parler de l’Est mosellan.

Mais ayant appris à lire le français, j’ai arrêté depuis bien longtemps à lire les bandes dessinées, par contre, je lis tout ce qui me tombe sous les yeux et qui attire mon attention. Et parmi ces lectures, l'une d'entre-elles a attiré ma curiosité à savoir que notre bonheur serait divisé en trois selon Sonia Lyubomirsky qui dirige le département de psychologie de l’Université de Californie.

1) Donc il existerait selon cette personne pour chaque être une prédisposition génétique à être heureux ou malheureux qui correspondrait à la moitié de notre bonheur.

2) Le fait d’être riche ou pauvre d’avoir une vie facile ou difficile n’aurait qu’une très faible influence sur le bonheur.

3) Par contre en modifiant la perception que nous avons de nous-mêmes, en modifiant notre vision, nos pensées, nos croyances, nous pouvons presque atteindre la moitié de ce qui ferait notre bonheur.

Bien entendu on ne peut pas changer sa génétique et parfois même il est difficile de changer les conditions de vie que nous menons mais nous pouvons changer la vision que nous avons de notre environnement de nos pensées, de notre mode de vie. La capacité à nous accepter comme nous sommes.

Voyons ce que les grands penseurs disent du bonheur :

Selon Aristote : « Le bonheur ne va pas sans le plaisir. »

Mais le plaisir ne veut pas dire qu’il faut toujours chercher plus, au contraire il faut savoir être content de ce qu’on a.

Sénèque : « Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturé par un plus heureux. »

Donc inutile de se mesurer à un plus heureux ou plus prospère que soi.

Epictète : « Ne cherche pas à faire que les évènements arrivent comme tu veux, mais veuille les évènements comme ils arrivent. »

Donc ne pas vouloir forcer le destin mais s’en accommoder

Albert Camus : « Tu ne vivras jamais si tu cherches un sens à ta vie. »

Donc ne cherchons pas continuellement de quoi est fait le bonheur.

Schopenhauer : « Les 9/10ème de notre bonheur reposent exclusivement sur la santé. Un mendiant en bonne santé est plus heureux qu’un roi malade. »

Pour ne pas être malade, il faut manger sainement, dormir suffisamment, bouger, ne pas stresser, être dans un environnement sain, ne pas faire d’excès etc.

Marc Aurèle : «  Tout ce qui t’arrive, t’arrive pour une bonne raison.»

Et pour conclure, Nicholas Christakis, professeur de sociologie à l’Université de Harvard et auteur d’une étude menée pendant 20 ans sur environs 5000 individus dit : « Le bonheur c’est comme une onde de choc. »

Donc il est important de s’entourer des bonnes personnes et ne pas se laisser influencer par les médias ou autres.

Il faut se concentrer sur ce qui va bien dans notre vie, sans regarder les autres.

Bien entendu tout le monde ne peut pas être heureux tout le temps. On a le droit d’être triste ou en colère mais surtout il faut être capable de revenir très rapidement à un état de sérénité. S’accepter comme on est, est déjà un grand pas vers le bonheur.

Etre pauvre et très peu instruit ne veut pas dire être malheureux.

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Faire les bons choix.

29 Avril 2021 , Rédigé par François-Michel MAUGIS Publié dans #REFLEXIONS

Réussir c’est faire les bons choix. Être intelligent, je ne sais pas trop ce que cela signifie. Certain prétendent que l’intelligence est une faculté d’adaptation. Or, précisément, pour moi, s’adapter c’est faire les bons choix. L’intelligence est donc la faculté de faire les bons choix. CQFD.

Il y a deux choses qui conditionnent l’existence de tout être vivant, de toute famille biologique :

1 – La pulsion de vie (ce qui incite la cellule à se dupliquer ou l’être multicellulaire, à se reproduire)

2 – L’instinct de conservation (ce qui incite tout être vivant à développer des stratégies d’attaque, de défense ou d’évitement, pour survivre).

On remarquera que l’instinct de conservation est très lié à la pulsion de vie car, sans désir profond de vivre, il ne peut y avoir développement de stratégies d’attaque, de défense ou d’évitement, pour survivre). Ce qui est ahurissant, c’est qu’au cours des millions d’années d’évolution, ces deux paramètres (pulsion de vie et instinct de conservation), ont fantastiquement réussi sur notre planète. Le vivant primitif, terne et uniforme, a évolué vers une profusion d’êtres, de formes, de couleurs, de comportements, de modes de vie et de reproduction, qui laisse sans voix tout observateur un peu attentif. Darwin nous disait : « Être intelligent c’est agir intelligemment ». Il dirait donc aujourd’hui : « Être intelligent c’est faire les bons choix pour survivre ». Or, l’humanité est aujourd’hui, à un tournant. Si, à titre individuel, il n’est pas trop difficile de faire les bons choix pour réussir (la moitié des humains y sont parvenus au détriment de l’autre moitié), collectivement, l’espèce humaine, semble bien la seule, incapable de faire les bons choix pour survivre (exploitation de l’homme par l’homme, inégalité excessive, désunion et destruction). Prions le ciel pour que cela change.

François-Michel MAUGIS

http://www.assee.fr

 

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Homme: supériorité illusoire et destructrice

27 Avril 2021 , Rédigé par François-Michel MAUGIS Publié dans #REFLEXIONS

Parfaitement d'accord avec vous. Prenons un peu de distance, de recul, oublions notre nombril, remettons toute chose à sa vraie place … ainsi nous atteindront peut-être ce fameux « lâcher prise » cette sérénité qui fait tant de bien à notre corps et à notre esprit.
Lorsque je m’informe à la télé ou dans les journaux (de moins en moins) de la vie du Monde, je rigole de plus en plus. Je rigole devant ces inutiles gesticulations des grands de ce Monde qui, pour se donner de l’importance, sillonnent la planète dans leurs gros avions. Je rigole devant l’insignifiance du résultat. Je rigole parce que je me rends compte qu’à l’échelle du Monde et de la vie sur Terre, cette effervescence humaine n’a aucun sens. Moi qui me suis battu si longtemps pour que l’homme soit épanoui et heureux, je rigole car je me rends compte de mon aveuglement et de ma bêtise.
Et oui, c’est ainsi, l’espèce humaine ne représente finalement pas grand-chose à l’échelle du temps, de l’espace et de la vie. Malgré tous ses efforts, l’humanité aura assez peu changé les choses. Finalement, ses tonnes de CO2 et ses mégatonnes atomiques représentent bien peu de chose par rapport à la puissance d’un cyclone, d’un volcan ou l’impact d’un gros météorite.
L’humanité risque de disparaître prématurément ou pas, et alors ? Je me dis que finalement, la seule véritable règle pour être un homme serein, c’est de replacer la comédie humaine dans son vrai contexte, celui de l’éphémère. Tel un vol de criquet, l’humanité passera peu de temps sur cette Terre et, même si elle détruit tout, la vie lui survivra et renaîtra probablement plus belle encore.

 

François-Michel MAUGIS – économiste – conférencier. (80 ans)

Conseil en aménagement du territoire.

Président de l'association Énergie Environnement,

Siret : 430.361.618.00027 – ape : 94.99Z 

Référent développement durable pour les projets territoriaux,

(Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie).

Membre du  Conseil économique, social et culturel du Parc national de la Réunion.

Membre de la réserve citoyenne,

(Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche).

Ex animateur régional en maîtrise de la qualité pour les régions Normandie et Réunion (DOM).

Ancien élève de l'Institut de Commerce International de Paris.

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Bureau : Appartement 14 - 8 rue de la Gascogne - 97490 Ste CLOTILDE

Reunion Island (France DOM)

262(0)692 12 19 77

262(0)262 13 18 25

Point relais: Restaurant Les 5 Orangers - 12 bis Rampe des Chicots - Les Orangers

97437 Ste ANNE - energie.environnement@wanadoo.fr  - http://www.assee.fr 

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Énergie Environnement, membre du Collectif Réunionnais pour l'Éducation Relative à l'Environnement

a obtenu du Ministère de l’Environnement le label « MERCI DIT LA PLANETE »

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La guerre ou la covidienne.

21 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Quelle serait votre choix ? Un virus qui vire au cauchemar ou la guerre comme l’ont connu nos ancêtres ? En effet nous sommes plongé dans une guerre contre un virus qui change de tactique en mutant et on déjouant les pièges que veulent lui tendre les chercheurs en inventant de nouvelles armes mais le virus lui-même joue au jeu du gendarme et du voleur car il possède une capacité à  changer en devenant plus ou moins virulent d’après ce que j’ai compris.

Quand un virus veut s’attaquer à l’homme, c’est un peu comme un envahisseur qui veut s’attaquer à un pays, que faire ? Essayer de se défendre du mieux qu’on peut ou fuir vers d’autres cieux. Mais quand les autres cieux sont déjà en guerre eux aussi contre ce virus, cela n’a pas beaucoup d’intérêt.

En fait cela me fait penser à mon grand oncle, frère de ma grand-mère maternelle qui vivait tranquillement dans sa maison à la campagne en cultivant sa terre et en produisant sa nourriture grâce à un élevage de quelques vaches, cochons poules etc. et se servait de ses deux chevaux pour exécuter des gros travaux des champs.

Puis vint la dernière guerre mondiale quand il avait une quarantaine d’années et il a été incorporé à l’armée pour faire face à l’envahisseur dans la drôle de guerre. Malheureusement ce fut l’exode devant l’invasion de l’armée allemande et les français vivant le long de la frontière allèrent se réfugier plus loin vers l’ouest voire le sud-ouest. Mon grand oncle fut blessé lors d’une bataille et reçus plusieurs éclats dans le corps dont un dans un pied.

A un moment, il en eut certainement marre de cette guerre et il se dit que le mieux pour lui était de rentrer simplement chez lui dans sa ferme et de ne plus s’occuper de cette guerre qui ne le concernait pas.

Il reçu une autorisation de l’envahisseur qui lui permettait de continuer son travail des champs et bien plus tard alors que la guerre était terminée, il eu l’idée d’aller se faire enlever quelques éclats  de grenailles qu’il portait encore dans le corps ainsi qu’un éclat qui était dans la chair de son pied.

Comme il n’avait pas de moyen de locomotion il alla à pied jusqu’à la gare la plus proche à environs six km, puis quand il revint chez lui toujours à pieds après son opération, il tomba dans les pommes car son pied le faisait horriblement souffrir et il avait perdu pas mal de sang en chemin.

Donc en comparant l’ennemi d’aujourd’hui qui attaque sans prévenir et l’ennemi qui avait envahi la France entre autre il y a plus de quatre vingt ans, il n’y a pas beaucoup de différences d’après ma vision de la situation car il faut s’adapter selon ses capacités et ses opportunités et essayer de passer entre les gouttes du mieux qu’on peut.

Mon grand-oncle Adolphe à droite de la photo attendant son ennemi un autre Adolphe qui commandait l'armée allemande. durant la guerre 39-45.

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J’ai rêvé d’un autre monde

13 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

J’ai rêvé que j’étais avocat et que je voulais me rendre à News York pour un semestre d’études mais qu’on m’a empêché d’embarquer sous prétexte que j’avais lu un article sur les droits de l’homme sur Internet quelques jours auparavant et que j’avais été fiché : « Danger pour la sécurité nationale ». En effet, j’ai rêvé que le gouvernement de mon pays avait installé des centres de renseignements directement liés à tous les appareils connectés à Internet afin de contrôler les centres d’intérêts de tous les citoyens.

Un autre jour, alors que je suis entré dans un magasin pour acheter avec ma carte de crédit 250 gr de poisson, une boîte de pâté pour chien, une bouteille de limonade, en rentrant à la maison et en me connectant pour connaître les nouvelles du jour j’ai vu apparaitre une publicité pour du poisson, une pour de la nourriture pour chien et des pubs pour des sodas.

Je me suis demandé où ils avaient pêchés ces renseignements concernant mes achats. Il est évident que les commerçants afin d’optimiser leurs ventes vont chercher des renseignements tout azimut et même sur vos centres d’intérêt.

Puis j’ai rêvé aussi que suite à des manifestations dans les rues, l’interdiction de travailler à cause d’une grève, une fange de la politique qui dégradait, qui brûlait et qui saccageait juste pour montrer leur profond écœurement de la vie qu’on leur impose ou encore en commettant des attentats pour une raison ou une autre, le gouvernement pour rétablir l’ordre avait décidé de mettre toute la population du pays sous étroite surveillance.

Ainsi sous prétexte d’une simple visite médicale obligatoire, on prélève un peu de sang,  on scanne le visage et on prend naturellement les empreintes digitales ainsi qu’un échantillon de la voix afin d’établir une seconde carte d’identité « biométrique » qui se recharge ou se décharge selon le comportement de chaque individu.

Ainsi par exemple si vous commettez un larcin, ou si vous jetez un emballage ou un mégot par terre, automatiquement votre crédit de vie sera amputé d’un certain nombre de points… un peu comme le permis de conduire en France. Bien entendu on ne vous mettra pas en prison mais il vous sera impossible par exemple de prendre les transports en commun pendant un certain temps,( cela vous fera des pieds)… Si vous commettez un acte plus violent ou plus répréhensible, on vous bloquera votre compte en banque pendant un certain temps. Par contre si vous voulez gagner des « crédits » sur votre carte « biométrique », il vous suffira par exemple de dénoncer quelqu’un qui a commis une infraction ou d’aider un aveugle à traverser la rue, à faire un don du sang etc. car des caméras sont installées partout et tout est relié en permanence aux cartes biométriques de toute la population. En plus, ceux qui ont vraiment commis des crimes voient leur photos affichées partout, ils n’ont plus droit de voyager, plus de compte en banque, plus de travail et leur téléphone est mis sur écoute etc. autrement dit, ils n’ont plus aucun droit. Et naturellement ils seront obligés de suivre un traitement qui leur expliquera clairement leurs droits et leurs obligations.

Ainsi figurent dans la liste des obligations, le respect à la lettre des lois, obligé à une intégrité sans faille et la reconstruction d’une morale. Rien ne servira de porter un masque puisque on aura scanné également l’iris des yeux et grâce au GPS on pourra vous suivre partout car on vous aura également implanté une puce microscopique de la taille d’un grain de riz. Donc même si vous laissez votre téléphone chez vous, vous serez contrôlé perpétuellement par l’IA. Mais tout cela n’était qu’un rêve… Oufff !

 

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A nos aînés :

3 Avril 2021 , Rédigé par Fernand H. Publié dans #REFLEXIONS

La meilleure des générations est en train de mourir. Celles et ceux qui sans faire de longues études, ont tout  donné pour leurs enfants. Celles et ceux qui sans de grandes ressources les ont aidés et ont traversé des crises financières.

Ils sont en train de mourir.

Ils ont connu des temps de guerre, des restrictions, se contenter de peu, Ils ont eu des peines et des souffrances mais ne le disaient pas. Parfois, ils ont travaillé comme des bêtes, on disait d'eux qu'ils étaient plus vulnérables que quiconque. Comme ce fut pour leur vie, en silence ils meurent. Ils n'ont jamais osé penser à soulever le pays et pourtant ! Ils recherchaient des bonheurs simples comme partager un peu de la vie de leurs petits-enfants. Ils s'en vont sans déranger, ils seront toujours celles et ceux qui dérangent le moins, ils partent sans adieu.

Alors pour celles et ceux qui se plaignent tout le temps d’être confiné(e)s à la maison, parce que leurs salons de coiffure, d’onglerie ou bien même leurs salles de sports restent fermées, qu'ils ne peuvent pas faire la fête, partir en vacances et réclament toujours plus d'argent à l'Etat,

Par respect pour cette génération qui nous quitte sans bruit mais avec dignité, taisons-nous.

 

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Quelques vérités que nous sommes prêt d’oublier.

2 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Ainsi, nous sommes capables de fabriquer des millions d’allumettes avec une forêt plantée d’arbres. Mais une seule de ces allumettes peut réussir à elle seule  à éliminer tous les arbres de la forêt.

Donc il ne faut pas se croire supérieur à un virus minus qui est tellement petit qu’il est invisible à l’œil nu. Nous ne sommes pas maître de notre destin, même si nous pouvons influencer notre destin, il est impossible de prévoir ce qui peut arriver car que celui qui ne s’est jamais trompé se plaigne à son dieu car si l’homme a été créé selon certains à l’image d’un dieu, celui-ci s’est bien trompé pour certaines personnes.

Nobody is perfect disent les britishs car si tout était parfait nous ne pourrions pas comparer avec ce qui ne l’est pas, et dans ce cas il faudrait démolir ce qui est parfait pour être meilleur. Si, si, c’est inscrit dans nos gènes. Nous voulons être les plus beaux, les plus intelligents, les plus forts, les mieux renseignés, avoir de qui est le meilleur et ainsi de suite.

Mais finalement, nous ne sommes qu’un maillon du vivant et si notre inconscient nous guide à vouloir le meilleur pour nous c’est souvent aussi au détriment d’une autre espèce vivante que ce soit au niveau de la flore ou de la faune ou même vaincre le minéral en escaladant l’Everest…

 

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A cœur vaillant rien d’impossible.

1 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Tel est l’adage qui veut dire que quand on veut on peut. Bien entendu en Europe et ailleurs au monde on dispose de machines et qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour qu’un seul homme puisse soulever des tonnes pendant que dix autres sont obligés de rester assis sur leur canapé en regardant béatement pendant des jours entiers 22 joueurs courir derrière un ballon.

Si c’est ça ce que veulent nous imposer les mamamouchis du progrès, alors c’est à s’arracher les cheveux car ce n’est pas pour ne rien faire que l’homme s’élèvera dans son estime. Recevoir de l’argent à la fin du mois sans bouger le petit doigt n’anoblit pas son homme d’après moi car s’il est obligé de courir tous les jours ou d’aller « bodybuldiner » pour entretenir ses muscles c’est vraiment du gâchis.

A Madagascar et ailleurs au monde il faut encore se décarcasser pour gagner sa croute, et parfois en étant exploité par ceux qui ont déjà plus qu’ils ont besoin pour vivre. Nous vivons vraiment dans un monde inégal où les uns se repaissent honteusement des efforts des autres car si on considère que des richesses naturelles sont payées des clopinettes et revendues au prix fort dans d’autres pays qui profitent d’un système inégalitaire, cela me révolte.

Bien entendu on va aider les pays pauvres… à rester pauvre afin d’en profiter au maximum. On va leur refiler ce qu’on ne veut plus chez nous, un peu comme les premiers colons qui ont débarqués dans les terres inconnues et on offert de la verroterie en échange d’or et autres richesses.

Mais l’homme étant le plus grand prédateur que la terre ait connu, il faut bien vivre comme lui si on ne veut pas être rejeté par ses semblables. Alors pitié, je vous demanderai de pardonner mes errances qui ne sont pas digne d’un humain qui se respecte… ou pas ?

A Madagascar on connait encore la valeur du travail.

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On l’appelait Mycenella.

20 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

C’était une belle jeune gardienne de mouton qui filait sa laine tout en surveillant son troupeau. Ses longues mèches blondes ourlaient son visage aux traits fins. Elle chantonnait une douce chanson qui se fondait dans le gazouillis des oiseaux perchés sur le frêne sous lequel elle s’était abritée du soleil. L’air était doux, les abeilles, les papillons et autres insectes venaient recueillir le pollen des orchis, des ophrys et des pâquerettes qui avaient trouvé refuge sur ce versant de colline.

Au loin on entendait d’autres oiseaux qui voulaient signifier leur autorité sur leurs territoires respectifs. Rien ne semblait troubler cette sérénité, cette douceur de vivre. C’est comme si le temps s’était arrêté et que le monde entier appartenait à cette jeune personne. Et même si une mouche impertinente venait troubler cette paix, d’un léger geste de la main la jeune fille  ne se laissa pas troubler.

Juste de l’autre côté de la terre un garçon qui avait le même âge que la jeune fille trimait en soulevant des sacs de riz presque aussi lourds que lui du matin très tôt jusqu’au coucher du soleil.

Il était à bout de forces le soir venu et il avait juste la force d’avaler une gamelle de riz, de boire une gorgée d’eau douteuse puis de s’affaler dans un coin d’une masure qu’il partageait avec cinq autres garçons de son âge. Seul le dimanche était jour de repos pour lui, mais comme il fallait bien manger ce jour là aussi il se permettait d’aller pêcher quelques menus fretins dans un fleuve dans lequel coulait une eau jaunâtre.

Si ce garçon courageux et cette jeune fille avaient eu une occasion de se rencontrer, un lien très fort se serait certainement lié entre eux mais malheureusement ni l’un ni l’autre n’avaient la possibilité de se déplacer.

 Il en est de même pour chacun de nous, même si nous sommes satisfaits de notre vie, le hasard aurait très bien pu changer totalement nos destins. Mais ce que nous ne connaissons pas, ne peut en aucun cas nous manquer. Tout comme ce buisson fleuri que je ne connaissais pas avant de l’avoir photographié et lui avoir collé un peu d’animation à voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=Np8iMpZWFUc

 

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Homme libre, toujours tu chériras la mer ! (Charles Baudelaire)

11 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Non seulement je chéris l’océan qui écrase ses vagues parfois rageuses sur les immenses étendues de sable des côtes de Madagascar mais j’y trouve un puissant pouvoir relaxant que je n’éprouvais que rarement dans la grisaille de l’Est de la France.

En effet, vivre en bord de mer réduit le stress et revitalise notre organisme et rien que le bruit de la mer des vagues incessantes qui roulent sur le sable est un bienfait émotionnel dont je ne pourrai plus me passer.

L’air marin possède une bien meilleure qualité de par son faible taux de pollution et je ne serai pas étonné d’apprendre que le sommeil est bien meilleur quand on vit en bord de mer que dans les terres car lorsque je vivais en France je me couchais toujours tard alors qu’ici dès dix neuf ou vingt heures je suis déjà dans les bras de Morphée. Et chose encore plus étonnante alors qu’en France j’avais du mal à me lever le matin, ici dès quatre heures je suis déjà debout frais et dispo.

Il est naturellement inutile de s’étendre sur l’intérêt de vivre non loin de la mer ou d’un océan car au lieu de remplir son caddie de poissons d’élevage, on peut manger tous les jours des produits frais de la mer qui n’ont aucun km au compteur et pour un prix modique.

Non décidément je ne retournerai pour rien au monde dans les terres car lorsqu’on a goûté et surtout éprouvé les sensations que nous offrent la mer, on ne peut plus se contenter de vivoter ailleurs.

Tôt le matin au bord de l'océan Indien alors que le ciel se confond encore avec l'eau et que l'écume des vagues vient mourir à mes pieds.

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La nouvelle ère.

8 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

A l’époque où nous vivons, il n’est plus besoin d’aller à l’école pour apprendre car notre cerveau est déjà dans un appareil qui assimile toutes les données  et c’est la mémoire du monde qui est accessible par un simple clic.

J’ai compris très tôt qu’il était inutile d’appendre tout par cœur car il y a longtemps maintenant que de petite machines à calculer font toutes les opérations en peu de temps.

Pourtant je me demande si les moyens mis à notre disposition pour avoir toutes les réponses qu’on veut n’affaibliraient pas notre cerveau car on dit bien que c’est en forgeant qu’on devient forgeron... et non pas en regardant les autres forger.

Aujourd’hui dans nos ordinateurs nous avons de quoi mettre autant d’infos que dans une grande bibliothèque. Et que penser des 1,78 milliards de site Internet au monde d’après les statistiques de l’année dernière ? Cela pourrait-il égaler toutes les bibliothèques qui existent au monde ? Donc à quoi bon encore imprimer des livres alors qu’on peut facilement les lire sur Internet ou les imprimer soi-même si on est amoureux du support papier ?

D’autant qu’avec ces nouvelles technologies les infos circulent plus vite et beaucoup plus largement qu’avant car je me souviens du temps où notre facteur nous apportait le  journal tous les jours à la maison et si pour ma part j’étais passionné par les avatars de Monsieur Subito, mon père était passionné par la page de sport et ma mère lisait régulièrement la rubrique des aventures romanesques qui étaient à suivre, pour fidéliser le lecteur.

Aujourd’hui on n’a plus besoin de déchiffrer ces immenses cartes repliées sur elles-mêmes pour suivre la bonne route quand on veut se rendre d'un lieu à un autre car le GPS le fait à notre place et en parlant de places, j’avais acquis il y a plus de dix ans un GPS portatif sur lequel je pouvais enregistrer mes places à champignons au milieu d’une immense forêt et les retrouver d’année en année à 30 cm près.et quand mon panier était rempli de champignons, ce GPS m’indiquait la direction à suivre dans la forêt avec la distance qui me séparait de mon véhicule.

Selon les spécialistes du cerveau, on perdrait des capacités à faire travailler notre cerveau et qu’on appauvrirait notre culture générale. Pour ma part c’est le contraire que je ressens, car si j’étais un être inculte avant l’apparition de toutes ces nouvelles technologies, je me rends compte que je n’ai jamais autant intégré de données, d’infos, d’idées que depuis que ces systèmes sont apparus.

Ma capacité à réfléchir sur le monde que j’ai quitté pour me retrancher dans une île perdue dans l’océan indien s’est accrue, tout en me permettant de concevoir la vie autrement car j’ai le loisir de m’informer tout en me tenant éloigné de toute cette agitation et en gardant mon libre arbitre.

Et maintenant que j’ai laissé courir mes doigts sur le clavier, je vais éteindre mon ordinateur et me promener dans ma mini-jungle sans risquer de prendre une amende de 135€ parce que je ne serai pas masqué ou parce que je ne serai pas muni d’une autorisation de sortie…

Bonjour chez vous.

 

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Les néonicotinoïdes qui polluent notre terre.

5 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Je me souviens avec une douce nostalgie quand j’étais gamin en culottes courtes et que j’aidais ma grand-mère à piocher entre les plants de patates, puis l’été venu j’aidais mon grand-oncle à lier et à entasser les bottes de la moisson. Avant qu’on vienne les chercher avec la charrette tirée par des chevaux de trait et que juchée tout en haut de la charrette chargée de la moisson nous allions à la batteuse pour battre le blé et que tout gamin que j’étais je récupérais les bottes de paille qui sortaient derrière la batteuse pour aller les entasser un peu plus loin. Ces bottes de paille étaient presque aussi lourdes que moi. Mais en rentrant le soir, après le diner je m’endormais harassé mais content de l’effort fourni. C'était une époque où le travail valorisait l'homme.

Aujourd’hui on pollue notre chère terre qui devient stérile et qui empoisonne pour des décennies le sol, la faune, la flore, l’eau du sous-sol et naturellement l’espèce humaine qui est intoxiquée. Et pendant ce temps là, on va courir comme des dératés pour compenser les efforts qu’on ne fait plus ou en payant dans les salles de gymnastique pour se défouler. Et quand on en veut encore, on va en disco s’étourdir pour ne plus penser qu’à s’amuser au lieu de produire utilement et sainement. Mais n’ayez crainte il existe des firmes que je ne citerai pas qui ont combiné de façon intelligente la fabrication des pesticides et les médicaments afin de soigner de la meilleure façon le cancer de qualité que les pesticides auront occasionné. Ils « Bayent » sur « Mon santé ».

Non, je ne regrette pas de ne pas voir venir le futur qui sera l’anéantissement de l’humanité car il n’y a plus que de rares personnes qui pensent encore qu’un certain Albert Einstein avait raison quand il disait : Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue.

 

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Masques or not masques ? That is the question.

2 Février 2021 , Rédigé par Dr Margarite Griesz-Brisson Publié dans #REFLEXIONS

Hier j’ai eu un mail de Florence W. qui je pense mérite qu’on s’y arrête car cet article pose une question shakespearienne : Masques or not masques ? That is the question.

Ce texte s'adresse à toutes les personnes qui disent : "le masque !!!! Oh on s'habitue !!"

Texte à lire, vraiment très intéressant.

Le Dr Margarite Griesz-Brisson, docteur en médecine, est neurologue consultante et neurophysiologiste, titulaire d'un doctorat en pharmacologie, avec un intérêt particulier pour la neurotoxicologie, la médecine environnementale, la neurorégénération et la neuroplasticité.

Voici ce qu'elle a à dire sur les masques et leurs effets sur notre cerveau :

« La réinhalation de l'air que nous respirons va incontestablement générer un déficit en oxygène et une saturation en dioxyde de carbone. Nous savons que le cerveau humain est très sensible à la privation d'oxygène. Il y a des cellules nerveuses, par exemple dans l'hippocampe, qui ne peuvent pas rester plus de 3 minutes sans oxygène - elles ne peuvent pas survivre.

Les symptômes d'alerte aigus sont les maux de tête, la somnolence, les vertiges, les problèmes de concentration, le ralentissement du temps de réaction - qui sont des réactions du système cognitif.

Cependant, lorsque vous souffrez d'une privation chronique d'oxygène, tous ces symptômes disparaissent, car vous vous y habituez. Mais votre fonctionnement demeure altéré, et la sous-alimentation en oxygène de votre cerveau continue de progresser.

Nous savons que les maladies neurodégénératives mettent des années, voire des décennies, à se développer. Si aujourd'hui, vous oubliez votre numéro de téléphone, cela indique que le processus de dégradation de votre cerveau a démarré il y a 20 ou 30 ans.

Vous pensez peut-être que vous vous êtes habitué à porter un masque et à inspirer l'air que vous venez d'expirer, mais il n'en reste pas moins que les processus dégénératifs dans votre cerveau s'amplifient à mesure que votre privation d'oxygène se poursuit.

Le deuxième problème est que les cellules nerveuses de votre cerveau sont incapables de se diviser normalement. Ainsi, au cas où nos gouvernements seraient assez généreux pour nous autoriser à enlever nos masques et à respirer à nouveau librement de l'oxygène dans quelques mois, les cellules nerveuses perdues ne seront plus régénérées. Ce qui est perdu est perdu.

Je ne porte pas de masque, j'ai besoin de mon cerveau pour réfléchir. Je veux avoir les idées claires quand je m'occupe de mes patients, et ne pas être anesthésiée au dioxyde de carbone.

Il n'existe pas d'exemption médicale infondée pour les masques faciaux, car la privation d'oxygène est dangereuse pour chaque cerveau. Chaque être humain doit pouvoir décider librement s'il veut porter un masque absolument inefficace pour se protéger contre un virus.

Pour les enfants et les adolescents, les masques sont un interdit absolu. Les enfants et les adolescents ont un système immunitaire extrêmement actif et adaptatif, et ils ont besoin d'une interaction constante avec le microbiome de la Terre. Leur cerveau est également incroyablement actif, car il a beaucoup à apprendre. Le cerveau de l'enfant, ou de l'adolescent, a soif d'oxygène. Plus l'organe est métaboliquement actif, plus il a besoin d'oxygène. Chez les enfants et les adolescents, chaque organe est métaboliquement actif.

Priver le cerveau d'un enfant ou d'un adolescent d'oxygène, ou le restreindre de quelque manière que ce soit, est non seulement dangereux pour sa santé, mais aussi absolument criminel. Le manque d'oxygène inhibe le développement du cerveau, et les dommages qui en résultent ne PEUVENT PAS être réparés.

L'enfant a besoin du cerveau pour apprendre, et le cerveau a besoin d'oxygène pour fonctionner. Nous n'avons pas besoin d'étude clinique pour le savoir. C'est un fait physiologique simple et incontestable. Un manque d'oxygène provoqué consciemment et délibérément est un danger absolu pour la santé, et une contre-indication médicale absolue.

En médecine, une contre-indication médicale absolue signifie que ce médicament, cette thérapie, cette méthode ou mesure ne doit pas être utilisé, et n'est pas autorisé à être utilisé. Pour contraindre par la force toute une population à utiliser une contre-indication médicale absolue, il faut qu'il y ait des raisons précises et sérieuses à cela, et ces raisons doivent être présentées à des organismes interdisciplinaires et indépendants compétents, pour être vérifiées et autorisées.

Lorsque, dans dix ans, la démence augmentera de manière exponentielle et que les jeunes générations ne pourront pas atteindre leur potentiel inné, cela ne servira à rien de dire que « nous n'avions pas besoin des masques ».

Comment un vétérinaire, un distributeur de logiciels, un homme d'affaires, un constructeur de voitures électriques et un physicien peuvent-ils décider des questions concernant la santé d'une population entière ? S'il vous plaît, chers collègues, nous devons tous nous réveiller.

Je sais à quel point le manque d'oxygène est dommageable pour le cerveau, les cardiologues savent à quel point il est dommageable pour le cœur, les pneumologues savent à quel point il est dommageable pour les poumons. La privation d'oxygène endommage tous les organes.

Où sont nos services de santé, notre assurance maladie, nos associations médicales ? Il aurait été de leur devoir de s'opposer avec véhémence au confinement et d'y mettre fin - dès le début.

Pourquoi les autorités médicales infligent-elles des sanctions aux médecins qui accordent des exemptions aux gens ? La personne ou le médecin doivent-ils sérieusement prouver que la privation d'oxygène est nocif pour tous ? Quel genre de médecine nos médecins et nos associations médicales représentent-ils ?

Qui est responsable de ce crime ? Ceux qui veulent le faire appliquer ? Ceux qui le laissent se produire et jouent le jeu, ou ceux qui ne l'empêchent pas ?

Il ne s'agit pas de masques, ni de virus, et certainement pas de votre santé. Il s'agit de bien plus que cela. Je ne rentre pas dans ce jeu. Je n'ai pas peur.

Comme vous pouvez le remarquer, ils nous prennent déjà̀ notre air. L'impératif à l'heure actuelle est la responsabilité́ personnelle. Nous sommes responsables de ce que nous pensons - pas les medias. Nous sommes responsables de ce que nous faisons - pas nos supérieurs. Nous sommes responsables de notre santé - pas l'Organisation mondiale de la santé. Et nous sommes responsables de ce qui se passe dans notre pays - pas le gouvernement. »

Comment : Il n'existe pas de preuves scientifiques de l'efficacité́ des masques contre la transmission des virus par voie aérienne, mais il existe des preuves scientifiques des dangers inhérents au port du masque.

 

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Il neige en France, mais je transpire.

27 Janvier 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Cela me semble si loin déjà, alors que je travaillais encore, avant ma retraite, j’appréhendais ces jours gris, humides, froids, neigeux et ce gel qui vous mordait le bout des doigts.

Je me souviens encore des petits plants de sapins de Noël que j’avais planté autour de la maison pour simplement occuper les terrains. Puis cinq ans plus tard je les vendais au bord de la petite route perpendiculaire à la grande route. Les personnes qui le désiraient venaient chercher leur sapin de Noël qui était déjà coupé et lié à un poteau afin de pouvoir le scruter sous tous les angles sans avoir à le prendre en main. Bien entendu j’avais pris soin d’attacher une boîte à lettre sur un poteau téléphonique (oui, un vestige du passé, je suppose). Ainsi les acheteurs pouvaient y glisser le montant correspondant au prix du sapin.

Comme je travaillais la journée, personne ne s’occupais de mes sapins qui se vendaient tout seuls. Le soir venu, il me restait juste à remettre d’autres sapins que j’allais couper dans mes champs autour de la maison. Bien entendu, je ne suis pas devenu millionnaire avec la vente de ces sapins mais cela m’occupait tous les soirs pendant un mois avant Noël. Et le bénéfice de la vente me permettait tout de même de changer ma garde robe et de m’offrir quelques habits chauds pour passer le reste de l’hiver.

Il est bien fini définitivement ce temps car maintenant quand il neige en France, ici je transpire à grosses gouttes sans même bouger le petit doigt car les températures du jour frisent les + 30° et la nuit je laisse un petit ventilateur de 12V tourner toute la nuit pour avoir un peu d’air frais. C’est le cas aussi quand je suis assis devant mon clavier de PC derrière lequel tourne également un petit ventilateur alimenté par un panneau solaire qui recharge une vieille batterie de voiture.

Bien entendu ici à Madagascar sur la côte-Est où je réside, il y a également un hiver austral mais les températures ne descendent jamais sous les +20°.

 

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Le prix du savoir

19 Janvier 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Aujourd'hui j'ai eu dans ma boîte mail un fichier PPS qui m'a bien fait rire et réfléchir et j'aimerai partager cette histoire avec vous en la changeant un peu pour la mettre au goût du jour.

Un jour un riche anglais au volant de sa belle bagnole décapotable roulait lentement sa mécanique sur la promenade des anglais à Nice afin qu'on puisse bien distinguer son allure de "m'a-tu-vu".

Brusquement sa belle mécanique se mit à toussoter, puis à crachoter et enfin dans un dernier soupir le moteur cala.

L'anglais honteux et confus s'en fut quérir le meilleur garagiste de Nice mais celui-ci n'y connaissait rien en voitures d'outre Manche lui conseilla d'aller trouver un vieil homme à la retraite qui avait travaillé en Angleterre dans un garage.

Le vieil homme arrive avec sa trousse à outils puis il en sort un marteau et un poinçon et frappe doucement sur une partie du moteur qui par miracle après cette intervention démarre comme si rien n'était arrivé.

L'anglais très satisfait demande le prix de l'intervention et le vieil homme lui réclame 3000 euros. Surpris par cette somme l'anglais demande de détailler ce que réclame le vieil homme car pour juste un petit coup de marteau il trouve tout de même la note salée. Et le vieil homme répond: "effectivement le coup de marteau c'est un euro mais  savoir où frapper c'est 2999 euros".

 

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Prêts pour la sixième extinction massive ?

18 Janvier 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Je ne suis pas un grand scientifique ni autre chercheur que celui de me baisser pour ramasser des champignons ou de découvrir des espèces faunistiques et floristiques et en essayant d’y coller un binôme tant que cela est encore possible. Mais je crains fort que nous nous approchions à pas de géant vers la sixième extinction de masse que la terre aura connu.

En effet, sans vouloir être un oiseau de mauvaise augure, voici quelques découvertes  selon les infos qu’on peut glaner sur le Net.

Cela a commencé il y a à peine 445 millions d’années, on estime que 60 à 70% des espèces qui vivaient sur la terre ont disparues. Je ne me hasarderai pas à dire pourquoi car je n’étais pas présent. Mais les scientifiques appellent cette période l’extinction de l’Ordovicien.

Puis il y eu une autre période, le Dévonien, période qui s’acheva il y a 360 à 375 millions d’années, (on n’est pas à quelques minutes près). Mais cela a fait disparaitre environs 75% des espèces.

Puis comme la terre se régénère et que les espèces ont la peau dure, une autre époque lui succéda. On l’a appelé le Permien qui lui aussi s’acheva il y a 252 millions d’années très précisément. (Ne me demandez pas pourquoi ni comment), mais avec une perte de 95% des espèces.

Enfin bref, si on pense que c’est tout, on se trompe car il y a 200 millions d’années ce fut la fin du Trias avec la perte de70 à 80% des espèces (une broutille).

En effet comme le Phoenix qui renaît de ses cendres,  c’est le Crétacé qui succéda au Trias et qui lui également se termina lamentablement avec une extinction massive de 75% des espèces.

Nous sommes donc arrivé à l’Holocène qui sévit actuellement et qui a déjà perdu plus de 50% des espèces… donc un peu de courage on va y arriver à exterminer assez d’espèces pour qu’une nouvelle ère puisse recommencer après celle que nous vivons… sauf que la septième époque risque de se faire sans un animal qui était devenu le plus grand prédateur de la période de l’Holocène, c'est-à-dire Homo demens…  (Oui je trouve qu’il faut parfois changer les binômes qui ne correspondent plus).

En effet nombreux sont les scientifiques qui estiment que la terre est au début d’une nouvelle «extinction de masse» car à cause de l’activité humaine la disparition des espèces se fait d’une manière alarmante.

https://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/07/10/la-sixieme-extinction-de-masse-des-animaux-s-accelere-de-maniere-dramatique_5158718_1652692.html

Pendant que l'humanité s'occupe de sa petite personne une autre espèce est en train de la remplacer. Elle est venue de Chine, puis une variante de Grande-Bretagne, puis une autre d'Afrique du sud et enfin encore une autre du Brésil. Serait-ce le grand remplacement avec une nouvelle ère qui commence déjà? Est-il est déjà trop tard pour revenir en arrière.

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La vacuité, un vide plein de rien.

3 Janvier 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Mon cousin Daniel vient de me dire qu’il est en train de lire un livre traitant de la vacuité et autres pensées un peu orientées vers l’orient.

Pour ma part, je n’y comprends absolument rien dans les philosophies bouddhistes et autres mais je me fais ma petite idée et je pense que des hommes manipulent d’autres hommes afin de les dominer. Vous voulez un exemple bien concret concernant une des nombreuses religions au monde ?

Donc en l’an 1163 un évêque a eu l’idée de construire un édifice qui devait impressionner la plèbe qu’on peut appeler de nos jours les « mougeons » (mi-moutons qu’on tond, mi pigeons qu’on plume).

Etant donné que les évêques régnaient sur de vastes terres, ils prélevaient l’impôt et comme ils ne dépensaient pas beaucoup, ils avaient des coffres qui débordaient d’or et autres richesses. Donc l’un de ces évêques eut l’idée de construire une cathédrale immense à Paris non pas pour faire croire au Père Noël mais pour démontrer la puissance d’un Dieu qui règnerait sur la terre comme au ciel.

Mais il advint que la météo ne fut pas clémente durant les années de construction et les fonds commencèrent à manquer. Les ecclésiastiques ne sachant plus à quels saints se vouer eurent une idée de génie. Ils firent fabriquer des bougies et répandirent la nouvelle que désormais pour pardonner les péchés qui avaient été commis ou ceux qu’on voulait commettre (par exemple un adultère) il suffisait d’acheter un bougie, de l’allumer et de la laisser se consumer pour que le péché soit absous définitivement… bien entendu si on avait commis deux ou plusieurs adultères il fallait autant de bougies que d’adultères afin que tout soit pardonné. Donc notre Dame de Paris a été construite en partie avec de l’argent récolté grâce à des péchés et pour que des péchés comme les adultères ou autres crimes soient encouragés par ces ecclésiastiques il n’y a qu’un pas.

Mais pour en revenir à nos mougeons, certaines personnes ne se sentent pas bien dans leur peau. Leur esprit est vide. Elles n’ont envie de rien. Tout leur est trop. Faire des efforts c’est trop. Avoir une relation c’est trop. Quand on leur fait une remarque c’en est trop. Leur esprit est vide, leur cœur est vide comme la bouteille de whiskey qu’ils viennent d’avaler. Leur vie est vide de sens et rien ne les intéresse.

Si ces personnes sont à plaindre, il existe néanmoins des solutions pour faire face et ne pas laisser filer sa vie en n’étant rien, en ne faisant rien, en ne valant pas les chaussures qui leur permettent de traîner des pieds.

Parfois ce sont des stars qui ont leur nom tout en haut de l’affiche comme l’était un certain Charles Aznavour qui lui a bien rempli sa vie par contre. Mais d’autres après avoir tout vu, tout lu, tout bu, tout eu, se sentent inutiles et se laissent glisser sur la pente du néant en allant se perdre dans des plaisirs futiles et souvent même dans des plaisirs qui les conduisent à des états capables d’altérer les activités neuronales avec des conséquences physiologiques et psychiques.

Bien entendu je ne suis pas psychologue et je ne pourrai pas apporter de remède pour ce genre de cas désespérés. Par contre, je sais que pour avoir eu une vie bien remplie en n’essayant pas de courir après des chimères ou de décrocher des pompons, lorsqu’on a des occupations qui nous plaisent, des hobbies, des envies de changer le monde, un cœur à offrir, un esprit à cultiver, une envie de laisser autre chose après son cheminement dans sa vie que la trace de ses pas… alors sa vie n’aura pas été empreinte de vide.

Merci de continuer à me considérer comme un indécrottable nihiliste.

Cet arbre mort qui tend ses ranches vers le ciel comme pour le griffer n'est pas mort car de nombreux microorganismes habitent cet arbre et le transformeront en matière qui permettra de nouvelles vies.

Ainsi le mystère de la vie se répète depuis la nuit des temps et quand il n'y aura plus de vie sur terre, qui sait si des acides aminés ne seront pas expulsés dans l'univers pour créer d'autres organismes vivants après ce que nous considérons comme des millions d'années lumière... Mais je ne suis qu'un doux rêveur dont les neurones dérapent parfois de leur voies.

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L'Amour, ah ! l'Amour...

22 Décembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Il y a huit ans, ma divine Sergine et moi-même avons pris la décision de concrétiser notre relation en la stabilisant par un lien qui est bien plus important que tout le reste.

En effet, quand après la phase romantique, l’attraction, vient le retour à la réalité. L’intendance à gérer au jour le jour, le besoin de se retourner de respirer.

Dans la première phase d’une relation, on minimise les défauts de l’autre et on est ébloui par les qualités et parfois l’aveuglement causé par l'attirance relègue les défauts et la raison à la portion congrue.

Puis vient la période où on se rend compte qu’on a des différences avec l’autre, pas la même conception de la vie, des comportements qui peuvent nous déstabiliser. Enfin bref, on se rend compte que l’imagination d’une vie de couple ne pouvait pas continuer sur un petit nuage rose et qu’il est temps de revenir sur terre et de regarder la réalité en face et de reconnaître qu’on a parfois placé ses rêves au-dessus de la réalité et qu’il est temps d’admettre ce que diraient certaines personnes de la perfide Albion : «nobody is perfect »…

Donc il faut trouver assez de clairvoyance pour devenir mature et réaliste et de se dire qu’il faut s’adapter à l’autre, accepter sa différence et naturellement mettre sous un boisseau l’idée que l’herbe est toujours plus verte ailleurs que chez soi. 

Si, contre vents et marées on a réussi à traverser les moments de doute, les moments pénibles et qu’on sent qu’on peut faire confiance à l’autre dans n’importe quelle situation, qu’on a envie de construire quelque chose non pas pour soi, mais pour l’autre, alors c’est gagné et on peut donc passer à la phase suivante qui devrait être le ciment qui vous lie, avoir un enfant qu’on éduque, à qui on donne une base solide en lui enseignant non pas ce que veulent lui enseigner les autres mais ce qu’on veut enseigner soi-même à son enfant. Un enfant, à mon humble avis, n’est pas une personne qu’on envoie dans des écoles pour s’en débarrasser pendant qu’on peut s’activer librement sous prétexte qu’il sera prêt avec des diplômes à gagner la course à l’échalote.

Ici, à Madagascar l’école n’est pas obligatoire et je préfère de loin que mon fils ne soit pas endoctriné, mais qu’il soit libre de choisir sa vie comme je l’ai fait moi-même car à quoi sert d’être bardé de diplômes et de ne pas trouver de travail, sinon de rentrer dans le troupeau d’un certain Panurge et de faire comme tout le monde. Seul la curiosité peut faire d’un homme quelqu’un d’exceptionnel et pas l’instruction car l’imagination et la curiosité ont beaucoup plus de valeur à mes yeux qu’un programme scolaire. Mais je ne me permettrai jamais de renier l’instruction pour autant car elle peut également faire sortir de l’obscurantisme… Pourtant, parfois aussi une certaine instruction peut faire des dégâts considérables en  enseignant des préceptes d’un autre âge et d’enseigner des croyances aberrantes. mais nous sommes arrivés dans un monde ou les infos en continu nous livrent tout sur tout et sur n'importe quoi et où il faut être simplement clairvoyant à défaut d'être instruit et de se contenter à connaitre ce qu'on a appris dans les écoles.

Voici notre Schtroumpf nommé Kévin qui est le ciment qui nous lie et pour qui on est prêt à tout donner afin qu’il soit simplement heureux de vivre comme nous le sommes et qu'il conserve toute sa vie son envie de vivre et non pas de rentrer dans le rang des gens dits" civilisés" mais qui à mon avis sont des prisonniers volontaires qui n'ont même plus le droit de sortir de chez eux sans autorisation qu'ils doivent se faire à eux-mêmes. C'est vraiment triste de savoir que les hommes en sont arrivés à se fabriquer des armes qu'ils retournent contre eux-mêmes pour se suicider collectivement.

 

 

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