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Le paradis à Madagascar

Connaissez-vous les groumpakichelcha

30 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Dans l’Est de la France il y a des recettes qui font encore saliver de nos jour et l’une d’entre elles je l’ai emporté dans mes souvenirs à 10 000 km de ma terre natale jusqu’à Madagascar.

En effet, peu de personnes mangent des patates ici à Madagascar où le plat national est le riz le matin, le riz à midi et devinez quoi le soir ? Eh bien, du riz pour ne pas changer car cela pourrait perturber la bonne humeur malgache.

Bien entendu cela ne veut pas dire que toute la population se cantonne à ce plat et on peut trouver également de la cuisine chinoise, arabe, française et autres à Madagascar. Mais par contre de la cuisine de l’Est de la France il y en a très peu, et j’ai bien décidé d’apprendre à mon petit Schtroumpf Kévin de huit ans d’autres mets que ceux proposés à Madagascar.

Ainsi il m’est venu à l’esprit de réaliser avec mon fils Kévin des roumpakichelcha.    Bien entendu il a mis du temps à pouvoir prononcer ce mot barbare mais à force de lui répéter il a saisi et je pense qu’il se rappellera également de la recette qui est très simple à réaliser car il faut une poêle anti adhérente de préférence, un peu d’huile, des patates que vous râpez finement puis vous lavez et pressez les pommes de terre pour sortir l’eau et enfin avant de mettre dans la poêle, il suffit de rajouter en mélangeant des œufs avec des herbes et naturellement du poivre, gingembre, thym, persil, curcuma etc. enfin bref, tout ce qui vous tombe dans la main. Et surtout à ne pas oublier de prendre une bonne grosse poignée de sel d'incorporer dans la préparation quelques pincées et de jeter le reste derrière vous par-dessus votre épaule…(ceci pour les gens superstitieux… désolé je n’ai rien trouvé d’autre).

 

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Mon jardin peu ordinaire empreint de zénitude…

29 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Sur un côté de la maison qui est inondé par le soleil du matin et à l’ombre dans les après-midi brûlants. J’imaginais de quelle façon je pourrai agrémenter ce coin de sable blanc et j’ai eu l’idée de copier tant bien que mal les jardins japonais qui mettent en valeur, le sable blanc, les pierres, le bois, et naturellement  les plantes.

Maladroitement j’ai voulu créer un endroit calme avec un soupçon de zénitude en regroupant des éléments sans surcharger afin d’apporter ce que je conçois par exemple pour gagner un esprit de paix et de méditation… même si mes deux neurones ne sont pas vraiment capable de méditer longtemps avant de s’aventurer vers d’autres idées parfois loufoques, je le conçois aisément.

Mais après tout, expatrié volontaire et confiné volontaire, il me faut bien occuper mes journées, d’autant que du travail en extérieur il est possible d’en créer à longueur d’année car ici il n’y a ni gel, ni neige, ni confinement, ni couvre-feu et l’immensité du ciel m’appartient avec en cadeau du soleil presque 365 jours par an. En effet les pluies c’est pour la nuit et on ne trouve pas mieux comme rime.

Selon l'endroit où on se place, on a une vision différente de ce lieu qui m'apporte beaucoup de satisfactions.

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Connaissez vous la casse de Molière

28 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je possède chez moi un arbre qui fleurit actuellement en longues grappes de fleurs d’un beau jaune d’or.

Rien de bien exceptionnel à cela car des arbres en fleurs, il y en a partout dans monde… et surtout à Madagascar. Mais en ce qui concerne mon arbre, on peut dire qu’un certain Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière y fit référence lorsqu’il  joua sa dernière pièce avant de décéder.

 En effet en endossant le costume du malade imaginaire, il succomba à la quatrième représentation de cette pièce.  Et parmi ses répliques il dit ceci :« Hé bien ! mon frère, qu’en dites-vous ? Cela ne vaut-il pas bien une prise de casse ? »

Mon arbre dont le binôme est Cassia fistula est un arbre plutôt décoratif au point que dans certaines régions on l’appelle  douche d’or, averse dorée ou pluie dorée et on le nomme parfois aussi faux séné. Dans la pharmacopée française cet arbre des tropiques est appelé canéficier. Bien entendu chaque région aura un autre nom vernaculaire pour identifier cet arbre.

Et un médicament tiré de cet arbre était appelé casse et la racine de cet arbre produit une substance très purgative ainsi que la pulpe contenue dans les fruits de la casse qui est employée comme purgative dans les maladies qui ont un caractère inflammatoire.

Décidément je me couche moins bête tous les soirs et tous les matins en me levant je me demande ce que la journée va encore m’apporter comme info. 

 

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Le cru 2020 à Madagascar

27 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Si certain vins dégagent un arôme de litchi comme par exemple le Chardonnay ou le Gewurztraminer, ce ne sont malheureusement pour les buveurs de pinard que des arômes alors qu’ici à Madagascar où la saison des litchi bat son plein en cette fin d’année, je me régale avec du jus de litchi tiré non pas de derrière les fagots mais directement de l’arbre avec moins d’un km au compteur et ce n’est pas du pipi de chat car ce nectar des dieux réjouis le palais, puis il apporte une douceur en s’écoulant dans le gosier tout en embaumant l’air de son parfum sucré et gorgé de soleil. Et tout cela sans modération car aucune crainte à avoir du côté de l’alcool car il n’en contient pas une goutte.

Bien entendu il faut aimer le sucré alors que là bas en France on est obligé de se contenter de pinard que je n’ai jamais été capable d’apprécier avec des composés de tanin dans certains vins, qui soit disant donnent au vin sa texture et sa solidité... selon certaines sources absurdes car pour moi un vin n’est pas solide mais liquide, jusqu’à preuve du contraire…

Mais pour en revenir à nos litchis, j’ai acheté un sac de patates plein de litchis pour la modique somme de moins de 0,50€ le sac et je compte bien remplir le congélateur de cette crème de litchi afin de pouvoir en déguster le plus longtemps possible..

Elle n’est pas belle la vie à Madagascar ?

 

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Quand Madagascar se sera fracturé en deux îles…

25 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

C’est à raison de 3 millimètres environs par an que la fracturation s’opère. Ce n’est pas grand-chose, mais encore,  dans 1000 ans cela fera tout de même une crevasse de 3 mètres et si cette crevasse se remplit d’eau, cela fera un canal qui séparera le sud du nord de Madagascar. En effet le monde bouge continuellement et pas toujours dans le sens où nous l’entendons…

Bien entendu ce n’est pas d’hier que la terre a commencé à  «bouger » on peut remonter au moins selon certaines sources à près de 200 millions d’années et l’Afrique continue encore de nos jours à se fendre au rift d’Afrique de l’Est et comme Madagascar est dans la ligne de mire, cette île n’échappera pas à se fendre non pas la poire mais en deux plaques qui se séparent lentement mais sûrement.

On peut déjà constater des failles en Afrique dues à des mouvements de micro-plaques sans compter également le déplacement des grandes plaques tectoniques. Selon des observatoires la zone de déformation ferait  environ 600 km de large et des régions entières de Madagascar seraient impactées.

Ainsi on a appris également dernièrement la naissance d’un volcan sous-marin près de l’île Mayotte qui fait déjà 800 mètres de haut sur cinq km à la base entre l’Est de l’Afrique et Madagascar et je ne voudrai pas habiter à proximité car si se volcan se met à grandir et à émerger de son lit au fond de l’océan indien, il pourrait créer un genre de Pompéi moderne sur  l’île de Mayotte… Et s’il fait des petits, cela pourrait créer un enfer où le fait de crier « oh mon dieu ! » ne suffirait plus pour apaiser la colère des éléments naturels.

 https://www.notre-planete.info/actualites/2803-naissance-volcan-sous-marin-Mayotte

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Encore un sphinx découvert par mon petit Schtroumpf.

24 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #INSECTES

Mon petit Schtroumpf Kévin huit ans est vraiment attiré par la faune et la flore et il est rare qu’il ne vienne pas un jour de la semaine me demander d’identifier tel insecte ou plante, sujet de sa découverte. Et naturellement un flot de question auxquelles il veut que je réponde suit à chaque découverte.

Bien entendu, comme il ne va pas à l’école car elle n’est pas obligatoire à Madagascar comme bien d’autres choses (et qui m’ont fait me sentir plus libre dans ce pays d’adoption), il apprend ce qu’il a envie d’apprendre et n’a aucune obligation de suivre le troupeau des moutons de Panurge qui apprennent tous les mêmes choses qui seront dépassées avant qu’ils aient terminé leurs études car à mon humble avis l’IA (intelligence Artificielle) remplacera bientôt les professeurs car un certain Monsieur Google en sait déjà plus et peut donner une réponse beaucoup plus rapidement que n’importe quel savant, si émérite soit-il.

Bien entendu les autres professions ne sont pas mieux loties car même le balayeur de rue sera remplacé par des robots. Ainsi il m’est arrivé il y a des dizaines d’années de travailler ponctuellement dans une usine Ford en Allemagne ainsi que dans une usine qui fabriquait des pièces pour Peugeot Citroën en France et j’ai vraiment été à chaque fois étonné par tout ce que les machines peuvent faire à la place des hommes qui ne sont plus là que pour surveiller si tout marche comme sur des roulettes ou s’il n’y a pas d’incidents dans le fonctionnement des machines.

Dans les différentes unités de production où j’ai travaillé pendant une bonne trentaine d’années il en était de même car si au début quand j’ai commencé dans cette branche, les opérateurs ouvraient et fermaient des vannes manuellement et prenaient des notes sur leurs carnets, lorsque j’ai quitté les unités de production, tout était automatisé et programmé pour que l’intervention humaine ne se résume plus qu’à faire des rondes ou se prélasser devant les machines à café. Les vannes étaient automatiques et programmée selon des critères qui ne laissaient pas de place à un oubli ou a une erreur humaine car tout était sécurisé afin que s’il advenait une panne, un système de secours était immédiatement enclenché.

C’est beau le progrès tout de même et si chacun sur terre se spécialisait dans une matière plutôt que d’uniformiser les connaissances, peut-être que le monde irait mieux et qu’on ne ferait pas la course à l’échalote pour être le meilleur parmi le troupeau et rafler la mise.

Mais ce n’est que mon humble avis.

Batocnema coquerelii

Les sphinx sont des papillons capable de voler sur place comme les colibris et certains ont des trompes très longues afin d’être en mesure de puiser le nectar de certaines orchidées mais il y a aussi de nombreuses espèces qui ne se nourrissent pas et n’ont qu’une petite trompe.

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Connaissiez-vous le fruit du jambosier ?

23 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Dernièrement ma femme a rapporté du marché local des fruits que je connaissais déjà pour en avoir consommé par le passé mais sans pouvoir mettre un nom dessus et c’est une fois de plus Monsieur Sylvain Razafimandimbison éminent botaniste du Muséum d’Histoire Naturelle de Suède qui m’a magistralement déterminé ce fruit curieux qui est creux et qui lorsque on le secoue, donne l’impression d’un grelot car la graine qui se trouve à l’intérieur du fruit se balade librement.

Ce fruit est comestible et aurait selon la littérature un parfum de rose. La consistance de sa chair est plutôt croquante et on peut consommer ce fruit cru.

L’arbre qui donne ces fruits est un arbre qui se propage dans la nature à Madagascar et son «noyau »parfois partagé de la forme d’une bille est plutôt une graine car ce fruit est une baie.

La taille des fruits peut varier mais ils font pour les plus gros la taille d’une balle de tennis de table.

Sa couleur est jaune pâle mais il peut y avoir des formes d’un rouge foncé.

Décidément chaque jour amène son lot de découvertes à Madagascar, pays où je me sens comme au paradis.

 Syzigium jambos

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Quand les exportateurs de Madagascar se font taper sur les doigts.

22 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Sachant que la monnaie de Madagascar, l’Ariary n’a aucune valeur en dehors des frontière de l’état, de nombreuses entreprises exportatrices ont ouvert un compte à l’étranger afin d’y stocker les devises étrangères résultant de leur exportations et qui leurs permettrons de payer des achats d’importation.

Mais l’état malgache ne l’entend désormais plus de cette oreille car si des devises étrangères n’entrent pas dans le pays, il va y avoir des problèmes pour taxer ces devises et la balance commerciale sera déséquilibrée ou comme je m’imagine les rentrées de devises vont manquer dans le pays ce qui risque d’avoir des conséquences sur le PIB ou autre. Je n’y connais rien en commerce international mais toujours est-il qu’il va y avoir des sanctions qui vont tomber pour toutes les entreprises exportatrices ne déclarent pas leurs  gains.

En fait, fini la récré et "entrez dans le rang une fois pour toute" ont annoncé les dirigeants du pays.

Ah ! Ah ! Dur d’être un exportateur à Madagascar.

https://www.madagascar-tribune.com/Non-rapatriement-de-devises-1594-societes-sanctionnees.html

Comme ailleurs au monde les entreprises malgaches ont pignon sur rue.

 

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Hortensia ou Hydrangea?

18 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Dans un recoin de ma maison d'habitation j'ai planté il y a quelques années une jeune plante qu'un ami m'avait offert. Sa compagne s'appelait Hortensia et il en avait planté partout chez lui.

Comme il savait que j'aimais les belles plantes et que j'admirais également sa compagne Hortensia qui est une femme charmante, il a eu l'idée de me faire ce cadeau.

En fait dans le passé, d'après mes recherches, on avait planté cet arbre décoratif non pas en honneur d'une femme qui s'appellerait Hortense ou Hortensia mais tout simplement parce que hortis veut dire jardins en latin et que c'était un arbuste décoratif qu'on trouvait dans les jardins japonais.

Il est très facile de bouturer les branches d'hortensia car il suffit de couper sous un nœud une extrémité de branche, de l'effeuiller en ne laissant qu'une ou deux feuilles en haut et de le mettre dans une terre nourricière afin que la bouture reprenne racine.

En fait cette plante s'appelle réellement Hydrangea macrophylla c'est à dire Hydrangea à grande feuilles.

J'ai planté l'Hydrangea dans un recoin à l'extérieur de la maison où il a l'air de se plaire devant la représentation d'une tête de lion féroce. les couleurs de la plante symbolisent l'amour, l'harmonie et la paix et la tête de lion symbolise la férocité dont sont capables certaines personnes ou encore le monde cruel dans lequel nous évoluons. 

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Youpi ! je suis riche…

16 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

je possède à côté de la maison un arbre qui se nomme: Trachylobium verrucosum à cause des fruits qui comportent de nombreuses "verrues".
Jusque là rien d'anormal sauf que cet arbre si on le blesse, laisse s'échapper une résine qui durcit à l'air et qu'on nomme copal. Ce copal est considéré comme de l'ambre jeune. Ici les habitant le font brûler et cela donne une sorte de fumée odorante qui chasserait les mouches et moustiques selon certaines personnes . 
Bien entendu le mysticisme a vite trouvé des vertus à cette fumée odorante produite par le copal qu'on brûle en prétendant que cela purifie l'âme et autres organes du corps et peut être même l'esprit tant qu'on y est. Le tout c'est d'y croire comme le font les curés et autres gourous qui brûlent de l'encens autour d'un cercueil pour purifier l'âme afin qu'elle monte au ciel pure et lavée de toute souillure?
Toujours est-il que le prix de cette résine frise la paranoïa car ce n'est tout de même que de la résine d'arbre, et il est à mon humble avis surfait de la vendre sur Internet par un certain AliExperss pour la somme de 84,76€ les 100 grammes. Comme je pourrai certainement en trouver des kg dans la brousse, je pourrai m'enrichir rapidement mais il y a un hic, car qui continuerai à rédiger mes articles au jour le jour dans mon blog?
Et d'ailleurs à quoi me servirai de devenir riche car pour moi la richesse ne se compte pas en argent car l'argent ne se mange pas et le jour ou le confinement ne permettra même plus d'aller au supermarché ou ailleurs pour me ravitailler je ne pourrai pas manger mon argent.

Copal, résine semi fossile ou subfossile. 

Feuilles de Trachylobium verrucosum, arbre qui produit le copal qui aurait des vertus magiques

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Connaissez-vous la langue que parlait un certain Charlemagne?

15 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Nous ne sommes plus que 350 000 personnes à parler couramment le francique mosellan qui se divise suivant les régions en différents parlers du francique qui était à l'origine la langue de certains Francs... oui les ancêtres de certains franç...ais.
Pour ma part je ne parlais que ce francique mosellan, ma langue maternelle jusqu'à l'âge de six ans, âge où on m'envoya à l'école apprendre une langue barbare: le français.
Si je suis capable de lire et d'écrire le français, je peux également lire et écrire le francique... même s'il n'y a pas vraiment d'orthographe définie car le parler francique peut varier d'une commune à l'autre. 
Ainsi, mon père étant natif de Rémering appelait les corbeaux "Chaken" alors que ma mère native de Berviller, une commune voisine distante d'à peine deux ou trois km à vol d'oiseau appelait ces oiseaux des "Koven" alors que le mot allemand pour désigner les corbeaux est "Raben" ou à la limite "Krähe" pour désigner les corneilles.
Ceci dit ce cher Louis m'a envoyé un poème en francique mosellan que je me permettrai de traduire selon ma compréhension car il y a également des accents tout comme en français où les méridionaux n'ont pas le même accent que les ch'timis du ch'nord qui somme toute sont des gens très sympathiques aussi.

Un petit poème pour les dialectophones , bon courage à toutes et tous.


 De Confinement Isch verlängert, liewi Litt
Was mache n’r jetzt met däre ganze Zitt ?
S´Auto isch gewäsche, de Keller uffgerümt, d`Photos sortiert,
D´Frau het alli Zimmer geputzt un poliert.
Ken Zumba, un kannsch au net richdig Jugge,
Fuer Wuche lang vor de Télé hucke
Zuem hunderschde mol luejch de De Funes un sinni Blän
Un bschdimmt kommt a noch d´Sissi, wursch schon sän.
Zuem Coiffeur kannsch a nit gehn,
Am End vom Lied, duen m´r alli wie Hippies üssähn !
Esse un drinke duesch üss Langwill,
D´Hosse gehn nemmi zü, hesh schon a Paar Kilo zeviel !
Muesch dich e bissel zamme raffe,
Sonsch muesch d´r e neji Garderobe anschaffe !
Bliewe ‘’Zen’’ un gehn ejch nit gejesitich uff de Wecker !

 

E anonimer confinierter Dissi


Traduction selon ma compréhension:


Le confinement est prolongé, chers gens,
Qu'allons nous faire de tout ce temps?
La voiture à été nettoyée, la cave rangée, les photos ont été triées
La femme a ciré toutes les chambres et nettoyé ,
Plus de Zumba et tu ne peux plus vraiment jogger.
Etre assis pendant des semaines devant la télé,
Pour la centième fois tu regardes De Funes et ses conneries,
Et certainement viendront aussi à voir les aventures de Sissi ,
Chez le coiffeur tu ne peux plus aller,
A la fin on va ressembler à des Hippies
Manger et boire nous ennuie,
Le pantalon ne ferme plus car il y a déjà des kilos en trop.
Il faut se raisonner un peu,
Sinon il faudra racheter une nouvelle garde-robe.
Reste zen et ne te mets pas en colère 

 

Un confiné anonyme Dissi. (Traduction Gaston Thiel)
 

 

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Des papayes d'une "moellitude" infinie

13 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

En ce moment c'est la fête des fruits à Madagascar car tous les jours je me gave de litchis, de mangues, d'Ampalebé (fruits du Jacquier) et bien d'autres.
Et parmi ces autres fruits il y a un fruit qui se distingue par  la chair d'une étonnante mollitude ou d'une molleté sans pareil... je dirait même que c'est un fruit dont la texture est d'une mouité infinie. 
En effet s'il y a des degrés dans la texture de ce fruit, je lui accorderait le maximum car sa chair d'un bel orangé fond dans la bouche, fond dans la gorge et procure une douceur que nul autre fruit ne peut égaler.
Bien entendu ce fruit est totalement bio car il est vendu directement par le producteur sur le marché local et tout naturellement ces centaines de graines que contient chaque fruit germent sans problème car ces fruits n'ont subit aucun traitement, ce qui est rarement le cas des fruits qui se vendent dans les super et autres hypermarchés.

Décidément je ne regrette nullement d'avoir abandonné définitivement la France pour venir m'installer à Madagascar où la vie a encore un sens et où on peut déguster des tas d'aliments non pollués…

 

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Le litchi nouveau est arrivé hé hé...

12 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Le beau litchi, le savoureux litchi avec juste une petite note acidulée qui vous dit d'en consommer à volonté. En effet c'est la saison du litchi à Madagascar et on en trouve sur de nombreux étals des marchés car les producteurs se pressent pour le vendre au prix fort de 0,11 € la grappe.
Quand le camion passera dans la brousse pour charger les litchis par paniers d'une vingtaine de kg les gens de la brousse ne toucheront pas grand chose, à savoir, juste assez pour les encourager à ne pas laisser les litchis pourrir sur le sol. Et même au port les litchis seront vendus aux environs de 0,20 € le kg. Bien entendu les transporteurs et autres intermédiaires vont faire de nouveau de sacrés bénéfices sur des litchis qui auront subi un bain de souffre pour qu'ils supportent le voyage jusqu'en Europe.
Pour conserver et garder la couleur du litchi, on pratique parfois la fumigation à l'anhydride sulfureux (SO2) suivi d'un trempage dans un bain d'acide, mais ce traitement actuellement légal peut s'avérer néfaste à la santé publique. Mais que ne ferait-on pas pour offrir de beaux fruits coloré à la population européenne et tout particulièrement aux consommateurs des hypers et supers marchés où ces fruits colorés de façon suspecte orneront les tables pour les fêtes de fin d'année.

 

La petite grapette (à droite sur la photo) d'une vingtaine de fruits est vendue à l'heure actuelle au prix fort sur les marchés locaux au prix de 0,11€ la grappe.

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Comment colorer ses journées.

11 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Mon cousin Daniel qui a visité bien des pays du sud-est asiatique m'a envoyé des photos de fleurs en me recommandant de les publier quand apparaitront les jours gris et froids en France afin d'offrir un peu de couleur à ceux qui doivent se contenter de rester chez eux en ne voyant que le ciel gris de ce mois de novembre qui précède l'arrivée de l'hiver et de ces jours glacés où la nature a mis en place ses stratégies pour faire face au froid et au gel et se prépare à un hibernage avant que les beaux jours reviennent.
 Bien entendu je ne pourrai pas envoyer toutes les images d'un seul coup et je vais en réserver pour un autre jour d'autant que je me suis attelé à essayer de mettre un nom sur les diverses photos de fleurs ce qui n'est pas une mince affaire si on ne possède pas toutes les caractéristiques d'une plante.

En effet dans certains pays tropicaux les plantes sont beaucoup plus exubérantes car elles peuvent croitre sans problèmes majeurs toute l'année.

Heliconia rostrata

Heliconia psittacorum

Heliconia psittacorum

Tradescantia pallida

Plumeria rubra (frangipanier rouge)

Plumeria pudica (Frangipanier banc)

Hibiscus rosa-sinensis

Canna indica

Ixora coccinea

A suivre dans un prochain article

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Ma pension a presque doublé en dix ans

10 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Je viens de constater que ma pension a presque doublé en dix ans de résidence à Madagascar car en 2010 je recevais  environs 2800 Ariary/€ au change  et aujourd'hui je viens de m'apercevoir que le cours du change est à presque 4700 Ariary/€
Donc au train où vont les choses, je pense que dès l'année prochaine ma pension aura effectivement doublée. Même si les prix augmentent, ils sont loin de suivre le cours de la dévaluation de la monnaie du pays face à l'Euro.
 On peut nettement se rendre compte sur ce graphique que le cours de la monnaie du pays a fortement chuté ou plutôt que l’Euro est devenu beaucoup plus cher à l’achat dans les banques car la pandémie a laissé des traces indélébiles sur les cours du change. 
Etant donné que l’euro est devenu plus cher et que la monnaie de Madagascar ne peut pas être employée pour payer des fournisseurs en dehors du pays, il faut donc impérativement acheter des devises étrangères pour payer les produits importés. 

J’ai donc décidé de me contenter désormais quand c’était possible de n’acheter plus que des produits locaux… sauf naturellement quelques incontournables comme l’huile d’olive extra vierge de l'UE, le vinaigre de cidre de Normandie ainsi que la moutarde de Dijon par exemple mais ceci avec parcimonie car on peut aussi vivre sans ces produits de luxe.
Comme je touche ma pension en euros qui sont changés automatiquement au cours du jour à leur arrivée ici sur mon compte, tous les mois je constate une augmentation et je pourrai donc béatement considérer ce fait comme une augmentation du montant de ma retraite. 
Mais pour que cela soit vrai, il faut naturellement résider à Madagascar et de ne pas recevoir tous les mois des colis de chez Amazon, Cdiscount ou autre.

https://www.xe.com/fr/currencycharts/?from=EUR&to=MGA&view=10Y

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Contribution à la connaissance d'un certain mode de vie à Madagascar

8 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

La SPA et les Associations des droits de l’homme auraient vraiment beaucoup de travail ici où les hommes n’ont parfois rien à envier aux bêtes qui elles au moins sont parfois plus avantagées pour trouver de la nourriture. Les poulets se nourrissent souvent d’insectes, un peu de végétation et autres immondices rejetés par les hommes. En ajoutant à cela que dans certaines ethnies la viande de porc est fady (interdite) et chez d’autres c’est la viande de chèvre qui est impure, donc interdite à la consommation. Les interdits populaires (fady) et les coutumes locales sont bien enracinés sur l’Île rouge couleur de la latérite qui forme son sous-sol. Parfois les membres d’une ethnie économisent pendant de longs mois, voire des années pour être en mesure d’honorer leurs morts. On ouvre les tombeaux et on enveloppe les corps ou plutôt de ce qu’il en reste dans un nouveau tissu et tout cela dans une ambiance de fête où on sacrifie les zébus qui sont réservés souvent pour ces grandes occasions. Ainsi lorsqu’il est question de circoncision, on rassemble toute la famille et les parents ayant des garçons en âge de passer ce cap et qui payent les zébus et les boissons qui vont nourrir toute la famille pendant ces jours de fête. Il faut dire que le peuple malgache est très solidaire et partagerait son dernier grain de riz avec une personne moins fortunée. C’est un peuple qui se serre les coudes et là où on s’en rend compte physiquement et de façon spectaculaire c’est dans les taxis-bé (grands taxis), genre de mini-bus qui sillonnent les grandes villes : 1200 taxis-bé dans la capitale qui devient de la sorte une des villes les plus polluée au monde car ces véhicules souvent très vieux ne sont soumis à aucun contrôle antipollution. Ces véhicules sont limités à une dizaine de personnes en Europe et peuvent légalement charger entre vingt et trente personnes assises au coude à coude et parfois en serrant les fesses pour tenir sur des sièges minuscules. Il faut dire que les malgaches en général ne sont pas très grands comparés aux peuples occidentaux et comme leur nourriture qui pour la plupart du temps se compose de deux ou trois bols de riz par jour laisse peu de place à un excédent de lipides dans le corps. Pourtant certaines régions de l’île seraient favorables à une culture très variée de fruits et légumes ainsi qu’à un élevage très diversifié, mais faute à un enseignement basé principalement sur la religion et les croyances d’une autre époque ayant pour résultat un obscurantisme certain. Le malgache compte plus sur un éventuel miracle de Dieu que sur lui-même pour survivre. Les missionnaires de tout poil étant les principaux acteurs de cet état de choses. Bien sûr sans eux, l’illettrisme serait supérieur à ce qu’il est, mais ce n’est pas en sachant lire et écrire à Madagascar qu’on remplit son assiette de riz. De toute façon même les personnes ayant suivies leurs études supérieures ont beaucoup de peine à trouver du travail et quand ils en trouvent, ce travail est si mal rétribué qu’il est illusoire de vouloir créer une famille sereine sans problèmes d’argent. Ainsi on peut voir à longueur de journée des hommes valides de tout âge assis le long des routes dans la capitale en attendant que le travail tombe du ciel. Donc si vous allez faire vos emplettes, on viendra vous demander de porter vos courses, on vous demandera de nettoyer ou de garder votre véhicule, on vous proposera d’acheter des babioles qui vont d’une tapette de mouches à des serviettes de bain ou encore des antennes de télévision sans compter d’innombrables articles qui se marchandent parfois à dix pour cent de la valeur annoncée et si vous n’êtes toujours pas décidé à acheter ce dont vous n’avez pas besoin, on vous demandera : « combien vous donne ? ». Dès leur plus jeune âge, on apprend à certains enfants déshérités cette phrase en français : « Monsieur, donne-moi l’argent ». Les parents installent parfois leur bébé qui ne sait pas encore marcher sur un trottoir de la capitale avec un petit pot devant lui pour collecter des « madinka » (menue monnaie). Bien sûr le premier mai, fête du travail peut durer plusieurs mois à Madagascar pour certains qui se complaisent dans cette misère. Il est parfois très difficile pour les occidentaux de faire la part des choses entre le besoin de secourir son prochain sans encourager la mendicité. Dans une petite agglomération de l’Est du pays en bordure de mer où affluent les citadins le week-end, certains indigènes se sont spécialisés dans la confection de colliers et de bracelets avec différentes graines séchées et colorées. On peut y trouver des graines de plantes des tropiques et il faut avouer que le résultat est parfois très décoratif. D’autres confectionnent des sacs à main où des chapeaux avec des feuilles séchées de bananiers ou avec des fibres végétales qui apportent au produit terminé un effet naturel sans pareil. Même les enfants vendent déjà ces « souvenirs » aux touristes. Le bord de mer est constamment le théâtre de rassemblements quand les pêcheurs tirent leurs filets sur la plage de sable fin. Bien souvent il n’y a que du menu fretin qu’on fait griller tel quel après un lavage sommaire dans l’eau douce. Parfois pourtant de jeunes thons se laissent prendre dans les filets et ils sont plutôt réservés à la vente sur le marché local ou directement aux restaurants. Pourtant c’est la pêche au harpon près de la barrière de corail qui est la plus bénéfique avec de beaux poissons qui sont pour la plupart réservés aux nombreux hôtels restaurants qui sont des clients privilégiés. Quelques pêcheurs pêchent également des langoustes mais elles n’ont pas vraiment le temps de se développer car aucune mesure de protection sérieuse pour la faune sous marine n’est envisagée et des bateaux étrangers viennent jusque près des côtes pour draguer le fond marin et tant pis pour la barrière de corail qui s’étend sur plusieurs centaines de km le long de la côte-Est. La musique joue un grand rôle dans toutes les régions de la Grande Île. Elle est très rythmée et rares sont les jeunes des villes qui ne connaissent pas les nombreux chanteurs qui remplissent des stades quand ils viennent s’y produire. Non loin des routes malgaches, sur les hauteurs on peut distinguer maintenant d’affreux pylônes destinés aux communications des téléphones portables et si beaucoup de personnes n’ont pas encore de chaussures, un grand nombre surtout chez les jeunes possèdent pourtant un téléphone portable. Très peu peuvent se payer le crédit qui permet de passer des communications et ils se contentent d’interrompre la sonnerie à temps avant que l’autre puisse décrocher mais suffisamment pour afficher le numéro de l’appel manqué. Ici on appelle cela « biper » quelqu’un pour le prévenir qu’on veut lui parler à l’occasion. On peut ainsi inventer des codes si on bipe trois fois, c’est très urgent, si on bipe deux fois on se voit à l’occasion et si on bipe une fois c’est pour dire bonjour ou lui dire qu’on pense à lui. Il va sans dire que le plus beau cadeau qu’on peut faire à un malgache c’est lui offrir un téléphone portable. Souvent, si vous allez pour un petit dépannage dans un garage ou chez un des nombreux artisans qui ont « boutique sur rue », à la fin de l’intervention qui peut durer parfois plus d’une heure et quand arrive le moment de payer, on vous dit que vous pouvez donner ce que vous voulez. Quand je donne ainsi l'équivalent nos centimes européens rn cadeau, ces artisans se confondent en remerciements car le salaire de base de bien des malgaches est très bas, et tous n’ont pas la chance d’avoir un travail régulier. Il est évident qu’ici à part les fonctionnaires et quelques entreprises, les couvertures sociales sont inexistantes et si un artisan, un commerçant ou un travailleur de la terre doit faire un séjour à l’hôpital, tous les frais ainsi que la nourriture sont à sa charge. L’hygiène y est très déplorable si on n’a pas les moyens d’aller dans les rares centres médicaux privés réservés à une clientèle de luxe. Les malgaches ne sont pourtant pas dépourvus de tous moyens thérapeutiques car ils se transmettent de génération en génération les vertus de certaines plantes qui les aident tant bien que mal à enrayer biens des maux. On peut également concocter des produits de première nécessité comme le savon fabriqué avec l’aloès, une plante originaire du sud de l’île. Ici les machines électriques sont rares. Tout travail est exécuté à la main avec le coupe-coupe où avec une pelle dont la largeur dépasse à peine dix centimètres. Souvent le labourage des rizières se fait par piétinement des zébus. Le riz des montagnes dans l’Est du pays est planté directement sur le brulis des versants de colline. Dans le sud j’ai vu des panneaux le long de la route indiquant un reboisement mais les éleveurs préfèrent brûler ces plantations pour y faire paître leurs troupeaux de zébus qui peuvent parfois se compter par milliers dans les zones favorables à l’élevage. Les projets sont pour la plupart réduits à néant faute de suivi efficace. Ainsi les fonds de nombreuses ONG sont dilapidés dans des efforts vains ou encore sont détournés par des opportunistes malins. La corruption, malgré les efforts est très difficile à combattre dans un pays qui manque cruellement de personnes capables d’apporter des solutions efficaces. Le peuple malgache qui possède une espérance de vie très faible se compose en majorité de personnes mineures qui ne sont pas en mesure de voir plus loin que le contenu de leur bol de riz journalier. Les rares Don Quichottes qui se débattent contre des moulins à vent se heurtent souvent à des méthodes d’un autre temps. Parfois des personnes travaillent juste le temps de toucher leur salaire, puis elles arrêtent de travailler avant de vouloir reprendre leur travail quand elles ont dépensé leur salaire. Il existe encore de nos jours dans des régions boisées du sud ouest du pays une population mal connue, appelée les mikéas qui échappe aux recensements car elle vit en autarcie. D’autres regroupements de personnes vivent pauvrement en marge des riches éleveurs qui les considèrent comme les descendants des esclaves. L’occupation des sols se fait de façon anarchique dans les provinces loin des grandes agglomérations. Et bien souvent autour des grandes villes se serrent les uns contre les autres des baraquements faits de planches, de tôles et de tous matériaux pouvant offrir un abri sommaire. Il n’y a pas d’eau courante, ni évacuations des eaux usées dignes de ce nom. L’hygiène est un mot inconnu dans ces endroits où il faut parfois faire des centaines de mètres pour aller chercher de l’eau dans des seaux qui éclaboussent à chaque pas les pieds des enfants qui sont chargés de ces corvées. Certains d’entre eux n’ont jamais dormi sur un matelas et dorment souvent tout habillés à même le sol. La plupart du temps la promiscuité entre les parents et les enfants est telle que très tôt ces derniers sont parfaitement informés dans le domaine de la sexualité qui fait partie intégrante de la vie de tous les jours et s’en trouve ainsi banalisée. Souvent des jeunes filles ont déjà plusieurs enfants avant d’avoir atteint leur majorité. Parfois ce sont les grands parents qui gardent les enfants pendant que les parents de ces derniers commencent à travailler comme vendeuse de fruits, de légumes grappillés par ci par là. Souvent un simple bout de bâche en plastique posé sur le sol sert d’éventaire. Un tissu posé sur la tête les protège du soleil. Et quand un acheteur se présente il peut acheter un « tas » de fruits ou légumes. Pour la vente au poids, la marchande se rend en courant chez un commerçant plus aisé pour peser sa marchandise et elle va également acheter un sachet en plastique pour emballer sa vente. Tout ici est empirique à souhaits. On fait avec ce qu’on possède et personne ne s’en plaint. De toute façon ils possèdent la plus grande richesse du monde : du soleil dans le cœur. 

Les marchands de l'informel dans la capitale 

Marchands spécialisés dans la vente de légumes directement sur le trottoir

la vie paisible dans la brousse. 

Ce que ces enfants ignorent ne peut en aucun cas leur créer un manque.

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C'est de la ouate ou du coton?

7 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Un jour en faisant des courses en ville, nous sommes passé près d'une habitation qui avait dans son jardin un arbre décoré de ouate. J'ai vu que c'était en fait un cotonnier, c'est à dire l'arbre qui fournit du coton en guise de "fruit". 
Et bien entendu si cela ne ressemble en rien aux différents fruits que nous connaissons, en séparant la ouate de son "écrin", j'ai découvert dans chaque gaine qui contient le coton des tas de graines que je me suis dépêché de replanter et surprise, ces graines ont germé et j'ai réussi à avoir deux arbrisseaux qui maintenant me fournissent à leur tour de la ouate ou coton que je récolte soigneusement et qui me sert à rembourrer le coussin sur lequel je suis assis présentement comme diraient les gentilés de certains pays où est récoltée le coton.
Et pour ne pas gâcher le plaisir, les fleurs de cet arbre sont lumineuses à souhait et ravissent la vue du pauvre confiné volontaire à perpétuité que je suis dans mon Eden sur terre. Bien entendu rien ne se passe jamais comme prévu et si de nombreuses graines germent, il y a des prédateurs qui ont jeté leur dévolu sur mes jeunes plants et je me suis demandé, "qui suis-je pour me débarrasser des prédateurs car je fais partie de l'espèce en haut de l'échelle des prédateurs". Donc je laisse les larves de papillons et autres mouches blanches dévorer les feuilles de mes plants de coton car si je plante une centaine de jeunes plants de coton et si l'un d'eux arrive à se reproduire grâce à ses graines je serai satisfait car nous faisons partie intégrante de la faune et de la flore et restreindre le cours naturel de la biodiversité c'est condamner à petit feu sa propre espèce.

 

Les belles fleurs du cotonnier 

Le coton qui émerge au bout de quelques jours de sa gaine et les graines se trouvent bien abritées dans ses pelotes de coton  

Naturellement il y a également des larves de papillon adorent les feuilles des jeunes plants de cotonniers. 

Et la mouche blanche n'est pas en reste pour s'attaquer aux feuilles des arbustes de cotonniers 

Mais les petites rainettes arboricoles veilles au grain et c'est ça aussi la biodiversité.

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Saviez-vous d'où vient le nom orchidée?

5 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

En fait, je ne le savais pas non plus mais j'avais déjà remarqué que les bulbes souterrains de certaines orchidées en France et à Madagascar avait une forme qu'on n'a aucun mal à comparer à une partie du cors des mâles… à savoir les testicules car le mot orkhidion signifie testicule ce qui a influencé les grecs.
Les orchidées sont au règne végétal ce que l'homme est au règne animal ai-je souvent entendu dire car les graines de certaines orchidées sont si fines qu'elles ne possèdent pas la force de se nourrir et c'est donc un champignon "qui lui donne un biberon sucré".
Par contre les orchidées ont la faculté de s'adapter dans des endroits très diversifiés car on peut en trouver accrochées à des branches d'arbres se nourrissant de l'humidité de l'air, d'autres se plaisent dans des terrains très pauvres où la concurrence avec d'autres plantes est minime.
Le plus grand nombre d'espèces se trouvent dans les régions tropicales et ainsi à Madagascar il est rare de faire une sortie sans en rencontrer.
Les orchidées sont parmi les plantes les plus répandues au monde avec plus de 25 000 espèces selon certaines sources.
Ici à Madagascar où je réside, il m'est arrivé d'en transplanter avec succès, ce que je ne recommande pas de faire dans les pays tempéré avec les espèces sauvages car il y aurait très peu de réussites sauf peut-être avec l'espèce qui se nomme Listera ovata qui n'est pas trop rare même en France.
Par contre les espèces tropicales si elles sont plantées dans des endroits qui leurs conviennent n'ont aucun mal à se multiplier car j'ai déjà bouturé de nombreuses espèces pour les multiplier de façon plus rapide.
Mon cousin Daniel qui aime se rendre dans les pays du sud-est asiatique m'a envoyé des photos prises lors d'une exposition d'orchidées dont je vous joins quelques images que j'ai réussi à déterminer sans aucune garantie que ce ne soient des espèces ressemblantes car il y a également souvent des variations, des formes et autres distinctions dans les différentes espèces.

Arundina graminifolia

Eriaxis rigida

Dendrobium victoriae-reginae

Et naturellement il y a également des espèces plus rares et difficiles à déterminer

Mais est-il vraiment nécessaire d'insulter avec des nom latins de telles beautés?

La, je me sens un peu las de copier-coller toutes ces beautés car je ne voudrai pas me gaver de tant de beauté et je me permet d'en garder pour un peu plus tard.

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Et plouf ! Le nez dans la rizière

4 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

Il y a plus de dix and de cela quand j'avais entrepris de voyager à travers la Grande île comme on nomme parfois Madagascar, il y avait de très nombreux barrages de policiers, de gendarmerie ou de motards de la police qui consultaient les papiers du taxi-brousse et se moquaient de l'état des pneumatiques...  par contre, il était de coutume de grappiller quelques billets de banque en raison d'un chargement inhabituel, voire trop élevé sur le toit du véhicule. 
Le chauffeur offrait alors son journal aux forces de « l’ordre » qui pouvaient en outre les "vao vao" (nouvelles) trouver entre les pages du journal, un ou plusieurs billets de banque. 
Il est vrai que le salaire des petits fonctionnaires de l’état n’est vraiment pas très élevé et en échange de ces petits « suppléments » ils ferment les yeux sur l’état déplorable des véhicules dont certains roulent avec des pneus lisses, un éclairage défectueux voire des freins ne répondant absolument pas aux normes auxquelles nous sommes habitués maintenant en dans les pays occidentaux.

Très souvent les taxis-brousse dont les chauffeurs sont experts en mécanique changent eux-mêmes les plaquettes de frein en cours de route ou alors, j’ai eu la peur de ma vie quand le chauffeur après avoir changé tant bien que mal une roue, c’est la seconde qui commença à se dégonfler le soir sur une piste à des centaines de kilomètres d’une agglomération qu’on a pourtant réussi à atteindre de justesse avant que le second pneu soit complètement à plat.

Parfois lorsqu’on se trouve en relief montagneux, il n’est pas rare de sentir l’odeur désagréable des plaquettes de frein chauffées à blanc ou des disques d’embrayages des poids lourds qui sont très sollicités. Souvent on peut apercevoir des semi-remorques ou des taxi-brousse renversés dans le fossé, seule alternative pour s’arrêter quand les freins lâchent dans une descente. 

Une manière originale de s'arrêter quand les freins lâchent dans une descente...
 

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Saison nostalgique

3 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

C'est la saison où on se remémore les morts. Dans certains pays comme Madagascar c'est la fête des morts qui rassemble les personnes d'une même famille pour aller sur la tombe d'un parent ou connaissance et y déposer quelques cigarettes d'y verser un peu d'alcool fort (toka gasy) etc. en criant et en chantant comme c'est le cas encore dans la brousse.
Les croyances à de multiples religions se mêlent aux traditions locales et aux traditions ainsi qu'au culte des ancêtres et parfois l'art funéraire  est une preuve des croyances ancestrales ainsi que le retournement des morts où tous les sept ans on déterre les ossements des morts qu'on enveloppe dans un linceul neuf en dansant autour de la tombe avant de les enterrer à nouveau. Mais certaines tombes sont des monument en béton, ce qui évite de déterrer les ossements.

Exemple d'art funéraire malgache
En France quand les jours raccourcissent et que les premiers froids vont faire leur apparition c'est la saison des géraniums qu'on dépose sur les tombes qui parfois se trouve dans des cimetières paysagers avec des arbres qui se colorent de teintes douces et sereines comme pour donner encore plus de calme à ceux qui reposent sous leur frondaison.

 

Cimetière de Bagneux

Cimetière de Pantin

Les photos des arbres colorés et des cimetières paysagers ont été réalisé par Daniel Thiel

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Le fruit défendu

1 Novembre 2020 , Rédigé par MADAGASTON

L'homme serait-il retourné au paradis terrestre en consommant le fruit défendu? 
Telle a été la question que je me suis posé en voyant non loin de chez moi ici à Madagascar pousser un fruit  qui ressemblent à s'y méprendre au fameux coronavirus qui est avalé par de nombreuses personnes qui ne prennent pas la peine de se protéger les voies respiratoires avec un masque.
Ce fruit vert semble assez coriace et d'après les gentilés, il ne serait pas comestible. Il ressemble un peu aux images qui sont publiées et qui représente le coronavirus.
Les fruits sont portés sur un arbrisseau d'environs deux à trois mètres de haut mais malgré mes efforts pour identifier ces fruits, je dois m'avouer vaincu car rien de ce que j'ai trouvé sur la toile ne ressemble de près ou de loin à ces fruits surprenants.
La grosseur de ces fruits correspond à peu près à la taille d'une balle de tennis de table ou de baby foot. Malheureusement ce fruit ne rebondit pas lorsqu'on le laisse tomber au sol donc il est à déconseiller de s'en servir pour jouer au ping pong. Par contre, je le vois assez bien dans un baby foot sauf que je n'en ai pas à ma disposition et avec ses protubérances je crains que faire rouler ce fruit serait assez délicat également.
J'essaie de me creuser la cervelle pour savoir à quoi pourraient servir ces fruits mais ne possédant ni laboratoire ni les compétences pour analyser la consistance de ces fruits, je vais donc rester encore dans le vague jusqu'au jour où je trouverai peut-être à quoi pourrait servir ces fruits à moins qu'un lecteur ait une idée et dans ce cas je suis preneur.

Et voici donc la réponse à ma question car c'est l'auteur du binôme lui-même qui a répondu à la question et je ne peux que remercier vivement Thierry ainsi que Monsieur  Louis Nusbaumer qui m'ont gentiment aiguillé vers le spécialiste en question.

Gynochthodes refusa (Poir.) Razafim. & B. Bremer 

Rubiacée déterminée et décrite par Monsieur Sylvain Razafimandimbison, PhD, HDR Senior curator/förste intendent Department of Botany, Swedish Museum of Natural History

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31374-Coronavirus-signes-alerter

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