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Le paradis à Madagascar

fleurs-plantes

C’est la ouate que je préfère

5 Août 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Un jour en me baladant sous les tropiques j’ai vu un arbre qui avait de belles fleurs jaunes et comme j’aime les fleurs, je me suis renseigné chez le propriétaire de cet arbre qui m’a dit que c’était un cotonnier. Je lui ai demandé si les fleurs de cet arbres donnait des graines, et sur ce, il m’a fait cadeau de quelques graines noires que je me suis empressé de mettre en terre et à ma grande joie, les graines ont germées et voici que quelques années à peine plus tard j’ai récolté mon premier coton alors que les fleurs de mes arbuste ont réjoui mon cœur.

Il faut savoir que les graines qui se trouvent dans les capsules sont entourées d’une fibre blanche constituée de cellulose presque pure qu’on appelle le coton et qui est la fibre la plus cultivée au monde et qui est transformée en fil pour faire des étoffes.

Un cotonnier selon la variété vit en moyenne une dizaine d’année mais sachant que chaque capsule issue d’une fleur contient chez moi une quinzaine de graines. Si un cotonnier donne plusieurs fleurs, on a vite fait de multiplier à volonté cet arbre.

Pour ma part j’ai étêté mes cotonniers afin qu’il soit plus aisé de récolter le coton sans avoir à se servir d’une échelle car il vaut mieux prévoir que guérir si par malheur on tombe avec une échelle.

Bien entendu il faut beaucoup de soleil et également beaucoup de pluie aussi pour qu’un cotonnier puisse produire dans les meilleures conditions son coton. En général c’est sous les tropiques que cet arbre assure le mieux sa croissance et son rendement. Bien entendu on peut aussi le cultiver ailleurs au monde mais il faut alors irriguer et appauvrir la nappe phréatique ou assécher des réserves d’eau. Dans tous les cas il faut des températures de plus de quinze degrés pour pouvoir prétendre cultiver du coton de façon optimale.

Mais l’homme dans a stupidité et son avidité veut toujours plus alors il a utilisé  et utilise encore des pesticides contenant de l’arsenic autrefois et d’autres substances aujourd’hui qui constituent une dégradation croissante des sols comme en Louisiane par exemple.

Pour ma part j’ai simplement ôté les feuilles qui étaient infestées par des larves ou la mouche blanche et si j’ai une récolte moindre, cela ne me gène pas du tout car je ne cherche pas à surproduire.

L’inde, la Chine et naturellement les Etats-Unis sont les plus grands producteurs de coton au monde et naturellement d’autres pays qui emploient encore une main-d’œuvre composée d’enfants avec des rémunérations dérisoires et sous un soleil accablant. Bien entendu le coton est également cultivé dans plusieurs pays d’Afrique où l’alternance entre la saison de pluies et la saison sèche est idéale pour cultiver le coton. Bien entendu on a aussi modifié génétiquement certaines cultures de coton afin de rentabiliser encore plus ce produit en faisant des cultures intensives au détriment de la biodiversité en détruisant volontaire la faune et la flore sur des territoires sur lesquels les sols seront dégradés et appauvris. Mais ce n’est pas tout car on estime que des centaines de millions de personnes qui travaille avec du coton sont impactées par une forte pollution qui affecte leur santé.

Jeunes cotonniers 

Fleur de cotonnier 

Le contenu d'une seule capsule de coton avec les graines.

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C’est la saison de floraison de mes Gloxinias

30 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

De son vrai binôme Sinningia eumorpha ces plantes à fleurs en forme de cloches avec une belle corolle bleu-violette égaie mes parterres. Ici sur la cote-Est de Madagascar je peux laisser mes plantes en pleine terre toute l’année car les températures descendent rarement sous les +17°ou +18° la nuit pendant l’hiver austral.

Dans son pays d’origine, le Brésil, la pollinisation de ce genre de fleurs se fait par les colibris et parfois aussi par les abeilles quand le passage par la corolle est assez large. Cette plante peut facilement se multiplier par division. Donc comme il n’y a pas de colibris à Madagascar, je divise la plante afin de pouvoir la multiplier et je replante directement en pleine terre. Cette plante a connu de nombreuses hybridations et se conjugue de ce fait également en d’autres coloris et formes.

Ce qui est curieux en regardant les feuilles de cette plante plus attentivement on peut remarquer le bord des feuilles finement lobées comme si elle voulait se parer de frous frous. Et le revers de la feuille fait apparaître une douce couleur rose sur laquelle tranche les nervures d’un beau vert tendre.

Je ne me souviens plus d’où j’ai obtenu un plant de ces fleurs mais ce qui est sûr c’est qu’au fil des ans cette plantes a déjà fleuri maintes fois et comme je la divise régulièrement elle n’a pas fini d’apporter une note délicate à ma niche écologique. Il est important dans la vie de se trouver bien là où on se trouve afin de ne pas être tenté de voyager pour aller voir ailleurs si l’herbe y est plus verte.

En effet, à l’heure actuelle on peut avoir les mêmes images, voire beaucoup plus encore en regardant un écran plutôt qu’en allant voir sur place en risquant l’accident ou en polluant à qui mieux mieux. Pour ma part pendant les quarante deux ans et demi que j’ai travaillé, je suis rarement parti en vacances ou en excursion, mais quand je suis parti, lorsque l’heure de ma retraite à sonnée, j’y ai mis le paquet pour aller au bout du monde et surtout pour y rester définitivement.

Le cadre de vie est très important afin de rester serein et de pouvoir se mouvoir dans un écrin qu’on se confectionne au fil du temps qui passe. Pourquoi ne pas se contenter de ce qu’on peut avoir plutôt que de vouloir l’impossible car il est évident que si on ne peut pas tout avoir, il ne sert à rien de se déplacer pour aller chercher ailleurs la douceur de vivre qu’on peut éprouver en restant chez soi, là où on a décidé de vivre.

Quand j’observe les kilomètres de bouchons sur les autoroutes, je ne peux que plaindre ceux qui n’ont d’autre solution que de s’évader de leur niche de vie bétonnée, du bruit de la ville, du stress que peut faire subir l’obligation de rester enfermé entre quatre murs et de ne pas pouvoir profiter d’un cadre de vie qu’on peut agrémenter à son gré.

 

 

 

 

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Du carambar au carambolier

28 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Dans mon jeune âge, il m’arrivait souvent de déguster des carambars qui sont des barres de caramel mou fabriqués avec du caramel et du cacao d’où son nom qui est en fait le mot valise de « caramel » et de « barre ».

Puis un peu plus tard alors que je m’intéressait au billard américain, il m’arrivait de jouer des parties mais sans vraiment devenir un bon caramboleur car un bon caramboleur aime se mouvoir autour de la table de billard pour trouver le bon angle d’attaque et réaliser une carambole en rentrant plusieurs boulles en un seul coup dans des trous en sachant donner de l’effet à la boule d’attaque.

Par contre comme j’ai planté un carambolier qui n’a rien à voir avec les carambar pas plus qu’avec les caramboleurs qui sont capables de faires des caramboles avec des boules. Et ce carambolier me donne régulièrement des fruits savoureux que je déguste au fur et à mesure que ses fruits mûrissent.

Sachant que les caramboliers peuvent ici sous les tropiques fleurir quatre fois par an, je me réjouis car comme il ne me reste certainement plus beaucoup de lustres à passer sur cette terre mais je peux dire que je profiterai plus souvent à manger des caramboles que d’attendre Noël pour déguster des mangues et des litchis qui ne mûrissent qu’une fois par an à la fin de l’année.

Pour ceux qui ne connaissent pas la carambole, c’est un fruit dont la section est en forme d’étoile. Selon les variétés ces fruits sont plus ou moins acidulés. Chez moi ils ne sont pas acides du tout mais légèrement sucrés et surtout juteux et je les croque à belles dents.

Bien entendu ce fruit, s’il est riche en antioxydants et une source de vitamine A et C, il ne faut pas en abuser comme toute bonne chose. Car ce fruit peut être toxique si on en consomme une trop grande quantité, surtout chez les personnes qui ont des insuffisances rénales chroniques. En effet la caramboxine comme son nom ne l’indique pas peut affecter le cerveau… donc si vous remarquez un jour que je divague, vous saurez à quoi vous en tenir et quel sera le responsable. Mais comme je suis une personne habituée à manger des champignons dont la plupart des espèces contiennent des toxines, je suis blindé car je sais que de nombreuses toxines s’évaporent à la cuisson… et si tous les végétaux sont comestibles, sans exception, certains ne le sont malheureusement qu’une et unique fois dans la vie d’une personne trop gourmande et inconsciente.

Bien entendu je pourrai en couper des sections et décorer des verres de cocktails mais comme je ne bois pas d’alcool je préfère croquer directement mes fruits si savoureux quand ils ont la couleur du soleil avec les bords un peu brunis, signe que les fruits sont bien mûrs.

Bien entendu on peut également cuisiner ces fruits avec des crevettes ou du poisson des oignons ou dans une soupe etc.

L’arbre qui porte ces fruits le carambolier a été baptisé de son nom scientifique Averrhoa carambola et naturellement c’est un arbre des régions tropicales comme Madagascar par exemple... et comme moi, il n'aime pas trop le froid.

Un de mes caramboliers qui porte des fruits.

Les fleurs du carambolier sont roses-violacées et minuscules

Les fruits du caramboliers sont difficiles à repérer entre les feuilles

Quand le bord du fruit commencent à brunir c'est le signe que le fruit est presque mûr

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Les oreilles d’éléphant de Madagascar

22 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Bien entendu, s’il n’y a pas d’éléphants à Madagascar, il y a par contre des oreilles d’éléphant car c’est ainsi qu’on appelle communément ces plantes qui peuvent atteindre de deux à quatre mètres de haut. C’est une plante herbacée comme les bananiers mais elle a toujours les pieds dans l’eau. Par la forme de ses feuilles, elle peut ressembler effectivement un peu aux bananiers et d’ailleurs les anglais appellent cette plante Water banana.

Ici sur la côte-Est de Madagascar cette plante est très commune le long des lacs, des rivières et surtout le long du canal des Pangalanes qui s’étend sur près de 700 kilomètres avec ses eaux saumâtres sur la côte Est du pays. Bien entendu les passagers des bateaux qui empruntent ce canal ne font bientôt plus attention à ces plantes car par endroit elles sont vraiment très communes sur les berges.

Quand je suis arrivé sur la côte-est du pays j’avais pris contact avec le chef du village ou du quartier qu’on appelle Président fonkontany et il m’a raconté que certaines parties de cette plante comme ses fruits et son rhizome sont toxiques mais comestibles après cuisson ou autre traitement comme l’étuvage. Bien entendu cette plante n’est pas sur les menus gastronomiques car elle n’est consommée qu’en temps de disette, par exemple lors du passage d’un cyclone et que les approvisionnements en nourriture commencent à manquer.

Actuellement cette plante a été introduite dans d’autres îles de l’océan indien ainsi que dans certains pays d’Afrique ou ailleurs. Elle se plait surtout dans les zones humides, marécages et elle est parfois plantée au bord des étangs. Mais cette plante peut devenir envahissante quand elle trouve un endroit qui est propice à son développement.

Parfois quand je me ballade dans la brousse, je tombe sur un petit étang où se mêle des plantes comme des sphaignes, des joncs et autres plantes dont ces oreilles d’éléphant qui dominent les autres par leur stature avec leurs feuilles triangulaires dressées vers le ciel comme pour l’implorer de laisser tomber la pluie afin que ses racines ne manquent jamais d’eau.

Le binôme latin de cette plante originaire de Madagascar est Typhonodorum lindleyanum d’après le nom de celui qui a fait sa description. Pour ma part, je n’ai pas encore eu la curiosité de préparer les fruits de cette plante pour les consommer car il y a bien assez de fruits exotiques pour ne pas être obligé de me forcer à manger ce que les gentilés eux-mêmes ne consomment que par obligation quand il n’y a plus rien d’autre à manger.

Cette plante comme bien d’autres plantes a certainement des raisons d’exister et trouve sa place dans la biodiversité, même si nous ne connaissons pas vraiment le rôle qu’elle s’est attribuée. En effet elle ne possède pas de tronc qui peut être utilisé comme le sont les troncs des arbres, ses feuilles ne sont pas utilisées pour couvrir les toits car c’est plutôt une autre plante, le Ravenala dont les feuilles font communément office de couverture pour les toitures des cases de la brousse ici dans la région. Mais après tout, peut-être que cette plante possède des vertus et des utilisations que l’homme ne connait pas encore.

 

 

 

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Des arbres uniques au monde

20 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Des arbres dont les racines s’ancrent dans le ciel. Etonnant non ? En fait ces arbres bizarres et endémiques de Madagascar dont certaines espèces se trouvent dans le Menabe près de la ville de Morondave sur la côte Ouest de Madagascar ont donné naissance à des tas d’interprétations. L’une d’entre elle voulu que les dieux fâchés par ces arbres orgueilleux les aient plantés à l’envers en fixant leurs racines dans le ciel.

J’ai eu le privilège de me rendre sur place un jour et de constater qu’effectivement ces arbres dont certains ont plus de 800 ans avec une hauteur qui avoisine les trente mètres sont assez spectaculaires. Même s’il ne reste plus beaucoup de ces arbres, rescapés des forêts denses de Madagascar qui peu à peu se sont étiolée à cause de la déforestation, des cultures sur brûlis, de l’élevage et de l’abattage des arbres pour faire du charbon de bois. Cette situation de plus en plus prégnante pour ces arbres a conduit à une protection particulière, d’autant que la population vénère ces arbres majestueux en leur conférant un rôle sacré.

Les troncs de ces arbres ont la capacité de retenir l’eau et ainsi de supporter de longues périodes de sécheresse. Même les feux de brousse n’ont pas réussi à les exterminer… mais malheureusement ce sont les derniers représentants sur terre de ces magnifiques arbres emblématiques.

Si l’allée des baobabs est un des sites les plus visité à Madagascar, cela n’a que très peu de retombées économiques sur les habitants de la région car on a vite fait le tour de ces arbres puis on repart pour d’autres destinations. Pour ma part j’ai séjourné à Morondave pendant une semaine et après avoir visité de nombreux endroits où on pouvait admirer des baobabs, j’ai profité de mon séjour pour aller à la pêche dans un endroit tranquille et le soir venu en passant devant les cases des habitants, j’offrais le poisson que j’avais pêché aux gentilés qui me remerciaient avec de larges sourires.

Comme à l’époque je possédais une moto, j’ai voulu rejoindre par la piste une autre ville située à 100 km au nord mais malheureusement la piste devenait de plus en plus ensablée et arrivé à une dizaine de kilomètres de la ville où je désirais me rendre, il n’y avait plus moyen de continuer car j’étais enlisé dans le sable jusqu’aux essieux de la moto. Découragé et contraint de me rendre à l’évidence qu’il m’était impossible de poursuivre mon périple j’ai rebroussé chemin et c’est tard dans la nuit que je suis revenu contraint et forcé à mon point de départ après maintes chutes en moto, heureusement sans gravité.

Bien entendu quand on veut de l’aventure, il ne faut pas s’attendre à arriver à un but mais le fait d’oser tenter l’aventure Pour certaines personnes chaussées de pantoufles qui rêvent d’aventure, c’est quand elles sont en pleine aventure qu’elles rêvent de chausser de nouveau leurs pantoufles mais ce n’est pas mon cas car si j’ai pour l’instant chaussé mes pantoufles mes aventures se concrétisent par mes écrits.

Adansonia grandidieri est son binôme

 

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Un palmier vraiment royal

12 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Un jour, alors que je me baladais dans une grande ville de la côte-Est de Madagascar, j’ai vu dans un stand de pépiniériste un palmier qui se différenciait des autres car j’avais remarqué cette espèces sur le boulevard qui mène à l’hôtel de ville de cette ville portuaire et qui est bordé magnifiquement de ces palmiers.

J’ai donc acheté un spécimen de cette espèce de palmier et je l’ai planté chez moi près de ma maison en plein soleil où il a l’air de se plaire car en moins de dix ans il fait déjà plus de six mètres de haut et il n’a pas fini de grandir car d’après la littérature il peut atteindre près de trente mètres de haut.

Bien entendu je répands de temps en temps du fumier de lapin à son pied et j’en profite pour planter également d’autres espèces autour de cet arbre.

Il est évident qu’il n’est pas pensable de planter cet arbre en Europe car il lui faut une chaleur tropicale et une humidité de l’air pour qu’il se sente à son aise. Bien entendu on peut le planter dans une serre chauffée mais il ne faut pas s’attendre à le garder longtemps car cet arbre grandit assez rapidement et on est vite devant un problème si la serre n’est pas assez haute.

Roystonea regia est son binôme et sa particularité c’est d’avoir une surface lisse et verte au-dessus d’un pied sur lequel sont laissées les cicatrices de l’attache des feuilles sur le tronc. Il n’est pas recommandé de rester sous cet arbre lorsqu’une feuille fanée se détache de l’arbre car cela peut occasionner une belle bosse. Une feuille pesant tout de même quelques kg.

Pour l’instant, mon palmier n’a pas encore fleuri, mais je ne désespère pas pour autant car il a encore de longues années de vie devant lui et si je pouvais lui demander quelques années de sa vie pour moi, je ne dirais pas non. Il est évident qu’il me survivra car si les cyclones sont parfois violents ici sur la côte-Est de Madagascar, avant qu’un cyclone ne renverse mon palmier il faudra qu’un de mes acacias qui se trouve derrière lui soient déracinés car ils font office de brise-vent.

Il est évident que lorsque mon arbre fleurira, il produira aussi certainement des fruits et je pourrais donc semer ses graines afin d’obtenir d’autres palmiers de cette espèce.

Ce palmier serait originaire de Cuba et d’Amérique du sud entre autres. Mais c’est devenu une espèce qu’on a introduite dans de nombreuses régions tropicales pour en faire un arbre très décoratif.

Parmi les nombreuses espèces d’arbres et de plantes que j’ai acheté, certaines ont bien grandi comme cette espèce de palmier et d’autres qui malheureusement n’ont pas trouvé l’endroit idéal pour s’implanter, ou tout simplement parce que je les ai oublié dans leur coin et qu’elles ont dépéri. En effet quand on a plusieurs hectares de plantes très diverses, on ne peut pas être au four et au moulin car si on veut créer de la biodiversité, il faut essayer de planter autant d’espèces différentes qu’on peut et qui souvent ont des exigences différentes.

 

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Mes mignonnes bignones.

9 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je me souviens d’avoir planté dans l’Est de la France une bignone (Campsis radicans) à côté de la porte de la grange sur laquelle la clé de voute portait la date de 1737. Cette plante grimpante et pimpante offrait un spectacle ravissant aux passants. J’adorais cette plante qui m’offrait une multitude de fleurs en trompettes de couleur orange vif.

Bien entendu comme c’est une plante qui aime le soleil et qui est assez frileuse, elle était abritée contre le mur et le soleil de la journée lui permettait de s’épanouir à son gré.

Ici je n’ai pas retrouvé cette mignonne Bignone mais par contre j’ai trouvé une autre espèce de Bignone qu’on appelle la liane de feu ou liane aurore (Pyrostegia venusta).

J’avais prélevé un morceau de liane qui poussait à l’état sauvage en bordure du canal des Pangalanes distant d’un jet de pierre de là où je réside et pour mon plus grand bonheur la bouture a réussi à s’implanter chez moi..

Je désespérais de la voir fleurir un jour car je l’avais planté en pleine terre au pied d’un Acacia donc dans un endroit où elle était à l’abri du soleil. Mais les plantes savent se débrouiller et comme c’est une plante dont la tige est une liane, elle s’est faufilée jusqu’au sommet de l’Acacia haut de plus de cinq à six mètres et là elle a fait deux beaux bouquets orange vif.

J’ai réussi déjà réussi à faire une autre bouture qui a pris racine et que je vais planter cette fois en plein soleil afin qu’elle puisse fleurir à profusion.

Comme cette plante peut avoir une liane de plus de dix mètres dans de bonnes conditions, j’ai l’intention de la planter à un endroit où elle pourra recouvrir le toit également lorsqu’elle aura atteint sa taille adulte.

Cette liane originaire du Brésil serait même devenue une plante invasive dans les cultures.

 Ici, je vais certainement la laisser se reproduire également dans mes buissons de gaves (Psidium cattleianum) qui lui serviront de support et je me réjouis déjà d’avance de la luminosité que me procureront les fleurs de cette liane. Bien entendu je ferai d’autres boutures car lorsqu’on possède une plante qui se plait bien à un endroit, pourquoi ne pas la reproduire d’autant que c’est très facile par bouturage.

Ainsi va la vie d’un vieux retraité français issu de la grisaille de L’Est de la France qui a décidé non pas de continuer à vivre ses rêves en France mais à vivre ses rêves au soleil de Madagascar.

Je me réjouis chaque jour et je me dis que vraiment j’ai pris la bonne décision en m’expatriant définitivement car ici j’ai l’impression de revivre une autre vie faites de plaisirs simples en harmonie avec la nature et en savourant des produits sains de la région qui vont directement du producteur au consommateur sans passer par les traitements et autres voyages pour atterrir sur les étals des supermarchés.

Ici, journellement les producteurs et pêcheurs vendent leur produit sur le marché local.

 

 

 

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Une comète sur un arbre perché

1 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

 Tel pourrait être le début d’une fable pour cette fleur qu’on appelle "Comète" ici sur la côte-Est de Madagascar de son vrai binôme Angraecum eburneum, cette orchidée pousse un peu n’importe où, principalement sur des troncs d’arbres, de préférence de vieux arbres ou des souches et elle peut même pousser sur des rochers du moment que l’hygrométrie et la lumière soient présentes mais elle peut également se contenter de pousser à l’ombre du moment que la nuit lui apporte l’humidité nécessaire à son développement.

Ici, il est rare de ne pas la rencontrer dans la nature et c’est ce que j’ai fait lors d’une de mes sorties des sentiers battus dernièrement et j’ai vu deux belles pousses qui essayaient "d’escalader" le tronc d’un arbre d’âge respectable.

Bien entendu je possède également plusieurs spécimens de cette orchidée chez moi où elle se porte à merveille et fleuri régulièrement au début de l’hiver austral. Les fleurs sont d’une couleur blanche avec des pétales qui pendent vers le bas et qui sont de couleur vert pomme.

 

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Une composition florale simple

29 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Avoir des couleurs dans son jardin, c'est bien, mais on peut également se faire plaisir en réalisant des compositions florales à l’intérieur et comme ici sur la côte-Est de Madagascar il m’est permis d’avoir des fleurs toute l’année, je ne me prive pas pour réaliser selon mes fantaisies du moment des compositions florales pour garnir une table ou autre endroit afin d’y apporter ma touche de couleur.

J’essaie de mettre autant l’accent sur la beauté des fleurs que le contenant et pourquoi ne pas aussi y ajouter un peu de verdure ou autre éléments qui peuvent apporter une touche hors du commun des bouquets qu'on a l'habitude de voir dans un vase, si beau soit-il..

Bien entendu je ne prétends pas rivaliser avec l’ikebana des japonais qui ont fait de cet art une cérémonie et qui ont des lois bien strictes pour réaliser selon des règles une présentation florale avec raffinement. Mais ce qui me plait est de pouvoir me dire que je ne passe pas ma vie à vouloir me mettre en valeur mais d’offrir et peu de couleur à d’autres, même si ce n’est que pour mon entourage.

Sauf que dans le monde où nous vivons actuellement il est possible de partager aux quatre coins du monde ce que nous pensons ou que nous réalisons car en un clic on peu garder une image et la transmettre à des tas de personnes réparties partout sur la terre.

Fleurs et feuilles de Thunbergia erecta dans une demi coquille de noix de coco évidée avec une garniture de champignon (Champignon clavuliforme séché).

 

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Le charme particulier de mes roses du désert

27 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Bien que cette plante trouverait plutôt des conditions de vie plus adaptées dans des zones désertiques, ici sur la côte-Est de Madagascar où les pluies nocturnes sont assez fréquentes, elle arrive à s’acclimater avec son tronc en forme de bouteille et ses fleurs presque aussi grandes que l’arbre lui-même.

Régulièrement, l’un ou l’autre de mes petits arbres qui portent le binôme de Adenium obesum s’ornent  de belles fleurs qui ont une vague ressemblance avec des roses d’où son nom vernaculaire de rose du désert.

En fait, je me demande, si par leur capacité d’adaptation les plantes n’auraient pas une forme de conscience. Bien loin de moi l’idée de les mettre sur un canapé afin qu’elles me confient leurs secrets, et pourtant, mes d’observations me confirment souvent que les plantes disposent d’une espèce d’intelligence et même si elles sont ancrées dans le sol avec une impossibilité de se déplacer afin d’optimiser leurs  conditions de vie, les plantes ne manquent pas d’imagination afin de faire face  aux aléas de leur vie. Ainsi pour nous, si nous mettons de l’argent de côté que ce soit dans une caisse d’épargne où sous notre matelas, L’Adenium pour qui l’eau est vital dans son aire de répartition naturelle, stocke l’eau dans son tronc qui est en forme de bouteille.

Bien entendu, l’évolution de cette espèce a trouvé cette façon de survivre en temps de pénurie d’eau mais elle est capable aussi de supporter chez moi des périodes de pluies abondantes tant qu’elle ne se noie pas. Pour l’instant mes petits adoniums ne dépassent pas les quinze à vingt centimètres de haut mais ces arbustes peuvent atteindre plus de deux mètres de haut dans de bonnes conditions.

Ici ces plantes font usage de séduction afin que je leur rende visite le plus souvent possible afin de les protéger contre d’autres espèces qui pourraient envahir leur niche de vie au soleil que je leur ai offert.

Ah oui j’oubliais de dire que ces plantes sont également capables de se défendre seules grâce à leur latex toxique au cas ou un zébu ou autre brouteur oserai manger par inadvertance leurs feuilles ou leurs branches. D’ailleurs certaines tribus d’Afrique utilisent le latex de cette plante pour empoisonner leurs flèches et les feuilles de cet arbre sont broyées et utilisées pour la pêche en empoisonnant l’eau et les poissons remontent à la surface; donc faciles à attraper.

 

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Mon Plumeria se déplume

25 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Plumeria étant le nom latin dont on a affublé le frangipanier. Actuellement mes frangipaniers perdent leurs feuilles car nous entrons dans l’hiver austral ici sur la cote-Est de Madagascar avec des températures de +20° Brrrrr !

Pour ceux qui ne connaissent pas les frangipaniers, ce sont des arbres qui ont chez moi environs deux mètres de haut et autant pour leur encombrement; les branches s’étalant dans tous les sens.

Si les fleurs de frangipanier sont très belles, par contre la sève blanche et collante que contiennent les branches et le tronc est toxique et très irritante pour la peau et surtout pour les yeux.

Alors que de nombreuses petites grenouilles arboricoles trouvaient refuge sur les feuilles des divers frangipaniers, il va falloir qu’elles se cherchent d’autres arbres qui gardent leurs feuilles pour s’y abriter.

Dans de nombreuses îles, les fleurs des frangipaniers sont utilisées pour faire des couronnes de fleurs et en Polynésie il existerait même une coutume qui veut qu’on porte une fleur sur l’oreille droite pour signifier qu’on cherche l’âme sœur et sur l’oreille gauche si on veut faire comprendre que son cœur est pris.

En France je me souviens qu’on portait plutôt des cerises en pendants d’oreilles au printemps quand chantait le merle moqueur... Mais ça c'était au temps... de la valse à deux temps... une époque où mondialisation n'en était qu'à ses balbutiements.

 

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Après la salade frisée, voici la fougère frisée

20 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES, #DIVERS

Il y a quelques années j’ai vu chez une personne que je connaissais une belle fougère qui avait la particularité d’être très frisée et comme elle était également très prisée j’ai voulu savoir d’où provenait cette fougère et la personne m’a dit qu’elle avait un parterre où cette fougère se multipliait à volonté.

J’ai donc demandé s’il m’était possible d’obtenir un petit bout de stolon avec des racines car cette fougère fait un peu comme les fraises des tiges aériennes rampantes qui s'enracine en produisant de nouveaux pieds.

Bien entendu chez moi j’ai pris soin de mettre en terre dans un endroit non exposé directement au soleil car je savais que les fougères étaient des plantes qui aiment les milieux humides.

Ces fougères frisées  sont d’un plus bel effet d’autant que je peux les laisser dehors toute l’année contrairement aux pays où il faut les rentrer en périodes de grands froids. En France je possédais un vieux mur sur une descente de cave en extérieur et de nombreuses espèces différentes de fougères s’étaient implantées. J’avais remarqué que ces plantes aiment s’enraciner dans les joints entre les pierres. Bien entendu comme j’avais acheté également des fougères assez rares dans un Garden Center, je les avais également insérées entre des pierres, certaines se sont multipliées au point que j’ai été obligé d’en enlever afin de ne pas nuire à d’autres fougères moins exubérantes.

Nephrolepis exalta est le binôme de la fougère qui ressemble le plus à celles que je possède.

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Mes petits citrons si bons

7 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Comme je possède plusieurs arbres de citrons dont certains donnent de petits citrons mais très juteux, juste assez pour agrémenter ma ration de crudités journalière et d’autres des citrons plus gros qui me permettent de faire du jus que je congèle pour la saison où il n’y a plus de citrons sur mes citronniers.

Je ne m’étendrai pas sur les vertus des composés antioxydants que contiennent les citrons ni les autres avantages qu’on peut tirer de ces fruits qui chez moi sont totalement biologiques. Chez moi, il n’y a jamais eu de pollution ou d’apport d’engrais autre que des engrais naturels provenant de l’herbe qui s’est fanée et à apporté sa maigre contribution à amender les sols.

Quand ils sont petits, je nourris depuis peu mes arbres fruitiers en versant un gobelet d’épluchures variées (bananes, carottes et agrumes etc.) qui ont macérés pendant deux jours dans un seau d’eau. Bien entendu ces épluchures sont issus eux-mêmes de fruits et légumes biologiques.

L’avantage c’est que mes citronniers qui ne dépassent pas les deux ou trois mètres de hauteur permettent souvent de cueillir les fruits en me baissant simplement car les branches tombent jusqu’au sol. Tous les jours je peux ramasser des citrons mûrs qui sont tombés au sol et je me sers d’une gaulette car il est impossible de pénétrer sous ces arbres dont les branches sont munis de piquants qui peuvent atteindre deux ou trois centimètres de longueur. D’ailleurs je confectionne des cure-dents avec ces piquants car ils ont une saveur fruitée bien meilleure que les cure-dents du commerce.

Ces histoires de citronniers me rappellent que dans ma jeunesse, certaines grandes personnes appelaient les migrants de l’époque «Citronnenschlidler» ce qu’on pourrait traduire par secoueur de citronniers. Car ces migrants venaient souvent du sud, des pays où poussent les citronniers. Pour ma part, je n’ai pas besoin de secouer mes citronniers car il me suffit de tendre la main pour cueillir ces beaux fruits selon mon envie.

 

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Mes fleurs-araignées

5 Juin 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je ne sais par quel hasard cette fleur est apparu chez moi mais elle revient périodiquement grâce aux graines qui se sèment après la floraison. Bien entendu, comme c’est une fleur qui me plait, j’ai contribué à favoriser et à multiplier cette plante appelée Cléome spinosa. Ou Cléome épineux car sa tige est velue un peu épineuse et collante mais c’est une des plus belles fleurs vivaces qui pousse allègrement chez moi ici sous les tropiques.

 

Les fleurs blanches-violacées possèdent de longues étamines et le parfum de cette fleur n’a d’égal que sa beauté.

Bien entendu si on veut que cette plante puisse pousser dans de bonnes conditions, un bon fumier de lapin à son pied ne lui fera aucun mal, bien au contraire.

Si je garde des lapins, ce n’est pas tellement pour la viande mais plutôt pour le fumier composé de la litière qui est un véritable coup de fouet pour les plantes quelles qu’elles soient car même mes bananiers qui tardaient à donner des fruits ont en quelques mois changé d’avis et j’ai observé ces jours-ci de petites bananes qui se sont formées sur l’un des bananiers et cela à peine après quelques semaines après avoir déposé du fumier de lapin au pied.

Décidément la nature peut être très généreuse si on l’est avec elle.

 

 

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Le Balisier bec de perroquet

28 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Cette plante qui s’accommode du sol pauvre et sablonneux autant que d'un sol riche pousse en grosses touffes et de temps en temps je suis obligé de dégager un coin afin qu’elle n’envahisse pas plus de terrain que ce qui lui est consacré. En effet avec ses racines traçantes elle grignote allègrement de plus en plus de terrain.

Bien entendu, cette plante a de bien belles fleurs, mais ce n’est pas une raison pour prendre la place d’autres espèces qui voudraient elles aussi avoir un coin au soleil. Ses fleurs évoquent un bec de perroquet son binôme latin étant: « Heliconia psittacorium »Le nom de la famille Heliconia fait référence au mont Grec Hélicon, lieu sacré où se réunissaient les muses. 

Et si cette plante possède de belles fleurs elle a également de grandes feuilles qui peuvent atteindre plus d’un mètre de long. La plante fleuri pratiquement toute l’année et les fleurs pourraient faire le bonheur des colibris mais il n’y a qu’une espèce qui se nourrit de nectar c’est le Souimanga un tout petit oiseau aux reflets bleu métallique.

Cette plante peut atteindre jusqu’à deux mètres de hauteur dans de bonnes conditions et ses longues feuilles peuvent servir pour emballer des produits sur les marchés ainsi qu'on peut s'en servir pour la cuisson des aliments. Les fleurs coupées peuvent se conserver pendant quinze jours à trois semaines dans un vase.

On dira ce qu’on voudra mais Madagascar est vraiment un paradis sur terre pour ceux qui ne sont pas trop occupé à trouver de quoi manger car il est évident que la vie peut être difficile et que la vision d'un environnement peut changer du tout au tout selon qu'on soit stressé ou qu'on ait un sentiment de bien-être.

 

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Vous en avez déjà consommé sans le savoir.

21 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES, #DIVERS

Je possède plusieurs arbres qu’on nomme vulgairement Rocou, mais son vrai binôme est Bixa orellana.

Après la saison des pluies l’arbre offre de belles fleurs roses puis quelques semaines plus tard on voit apparaitre des fruits d’un beau rouge foncé. Ces fruits comportent des aiguillons qui sont doux au toucher. Certaines personnes appellent cet arbre également arbre rouge à lèvre car les graines de ces fruits colorent les doigts quand on les touche. Comme cet arbre est originaire d’Amérique du sud, les amérindiens se servaient des graines comme pigment pour leur peinture corporelle, pour se protéger du soleil ou contre les piqûres de moustique d’où le terme de peaux rouges.

Certaines substances du rocou sont utilisées dans de nombreuses préparations comme colorant alimentaire (E 160b). Ce colorant alimentaire se trouve dans de très nombreux fromages à couleur orangé ainsi que dans des confitures, dans du poisson fumé, des biscuits, des confiseries, des sauces, des desserts, des produits de charcuterie, un colorant pour l’huile industrielle etc. Et naturellement on utilise également ces fruits dans la fabrication de cosmétiques dont certains rouges à lèvres, fard à paupières, crèmes etc. Sans compter les propriétés médicinales. Ainsi le Roucou est riche en antioxydants dans les graines et très riche en caroténoïdes et autres substances bienfaitrices.

Bien entendu il n’est pas question de faire sa cuisine avec les graines de cet arbres car il faut savoir que si une plante peut être bonne pour une personne, elle ne l’est pas pour toutes les personnes donc il vaut mieux s’abstenir de vouloir confectionner ses « médicaments-maison » sous prétexte que cette plante contient des antioxydants, qu’elle prévient les maladies osseuses, qu’elle favorise la santé cardiaque, qu’elle aide à la guérison des plaies, qu’elle favorise la santé des yeux, qu’elle protège le foie car elle peut également avoir des effets secondaires chez certaines personnes.

On peut obtenir de la teinture rouge à partir de l'enveloppe protectrice des graines utilisée parfois en Afrique pour peindre.

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Hibiscus à feuilles rouges

15 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Et une de plus. Je découvre que cette plante envahissante est en fait un Hibiscus Cet arbrisseau peut pousser de plus d’un mètre en un an et ses graines se contentent d’un terrain pauvre pour germer et donner d’autres jeunes pousses. Les graines de cet arbrisseau germent si facilement que je suis obligé d’arracher certaines jeunes pousses pour ne pas être envahi.

Les feuilles ressemblent un peu aux feuilles des érables du Japon et ont une couleur pourpre foncée. Les jeunes feuilles ont un goût acide, un peu comme l’oseille et on peut les consommer crues ou cuites. Et quoi de mieux qu’un plat de crudité où les feuilles couleur rouge sombre donneront une vision peu ordinaire. L’originalité se trouve dans la nature et point n’est besoin d’être un grand chef pour décorer ses plats. On peut par exemple mélanger les jeunes feuilles avec du thé sucré avec un peu de jus de citron pour faire une boisson violette.

Naturellement cette plante craint le froid et on ne pourra pas la cultiver dehors en période hivernale dans certains coins du monde.

Cet Hibiscus Rose de Chine porte comme binôme Hibiscus acetosella à cause de la saveur légèrement acide de ses jeunes feuilles comestibles.

 

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Une herbe miraculeuse

14 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Etant donné que l’herbe est une graminée, il en est de même pour la canne à sucre cultivée dans les régions tropicales et subtropicales de part et d’autres de l’équateur.

Et comme j’ai pris ma décision de vivre le restant de ma vie à Madagascar qui se trouve entre l’équateur et le tropique du Capricorne, je suis en plein dans la région où pousse allègement ma canne à sucre.

En effet, avec mon petit élevage de lapins, j’ai également du bon fumier de lapins que je répand sur la terre afin de faire un paillage propice à la culture de tout ce que je peut y planter et comme j’ai décidé de mettre en terre un bout de canne à sucre possédant deux nœuds et j’ai obtenu au bout d’un an à peine de nombreux rejets qui se sont formés à partir du pied de la plante-mère.

Comme la canne à sucre est une plante vivace et en plus rhizomateuse, je n’aurai plus à m’en occuper…sauf à la récolter pour en extraire le jus de canne à sucre. En effet les racines qui vont se propager dans la terre fourniront de nouvelles cannes et bientôt j’aurai un champs de canne à sucre à partir d’un bout de canne d’à peine vingt ou trente cm de long.

Elle n’est pas belle la vie au paradis sur terre ?

Il n'est pas beau mon bouquet de cannes à sucre dans ma plantation d'ananas et de Manioc etc.? C'est ce qu'on appelle la biodiversité.

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Le gingembre amer des amérindiens

6 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

 C’est une plante herbacée qui atteint chez moi un peu plus d’un mètre de hauteur et cette année j’ai eu de la chance de constater qu’elle  fleurissait. Mais ce ne sont pas ses fleurs qui sont attrayantes mais l’espèce de cône qui porte des fleurs insignifiantes. Ce cône d’abord vert, devient rouge écarlate et attire le regard car il tranche dans la végétation environnante. Cette plante est surtout cultivée comme plante ornementale de nos jours. Et ne me demandez pas comment elle est arrivée jusque dans ma mini-jungle.

Cette plante de l’Amazonie n’a été décrite que dans les années 1980, mais elle était connue depuis longtemps par les tribus des forêts amazoniennes qui l’ont transporté jusqu’à la frontière entre le Brésil et la Guyane  le long du fleuve Oyapock qui fait frontière entre le Brésil et la Guyane. La médecine asiatique a naturellement trouvé que cette plante soignait pratiquement tous les maux.

Chez une tribu amérindienne les Wayàpi les racines de cette plante sont considérés comme une protection contre les atteintes de l’anaconda ou on l’appelle « remède de l’anaconda » Lors de la danse rituelle, les danseurs tournent autour d’une calebasse pleine de macération de racines écrasées et  le liquide se trouvant dans la calebasse est appliqué à l’aide d’une plume d’ara rouge sur les danseurs ainsi que sur le public.

Ainsi les plantes ont eu de tout temps une importance pour les humains qui leurs trouvaient des utilités, même si ce n’était pas des plantes essentiellement destinées à la cuisine.

Le binôme de cette plante bizarre est Zingiber zerumbet.

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L’arbre de la chance ou du destin.

4 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Son vrai nom est Clérodendron thomsoniae. Et son nom est tiré du Grec « kléros » qui signifie chance, destin et dendron qui signifie l’arbre dans son ensemble.

C’est une plante grimpante idéale pour décorer un poteau, un tronc d'arbre, une palissade ou un treillis, mais on peut également tailler cette plante à volonté et j’ai ainsi fait plusieurs boutures dont une plantée en plein soleil que j’ai l’intention de tailler afin de l’inclure dans une haie qui borde une allée et d’autres que j’ai laissé grimper le long des arbres à l’ombre.

L‘intérêt de cette plante ce sont ses belles fleurettes formées d’une belle corolle d’un beau rouge qui contraste avec le calice d’un blanc pur et pour donner plus de charme encore cette fleur possède des étamines, tels de longs cils qui dépassent largement de la fleur.

Jusqu’à aujourd’hui cette plante n’a pas encore donné de fruits, mais d’après la littérature sont des baies d’une couleur rouge qui deviennent noires à maturité. Naturellement c’est une espèce tropicale qui ne supporterait pas les climats trop froids. Tout ce que je peux dire au sujet de cette plante c’est qu’elle a l’air de bien se plaire chez moi et qu’elle se laisse très facilement bouturer en coupant une tige en plusieurs segments pour avoir autant de boutures.

Elle a ainsi trouvé plusieurs niches dans mon paradis à Madagascar pour mon plus grand plaisir.

 

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La plante de la divine Martine.

30 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Chez les plantes comme chez les êtres humains, il y a maintenant des modes qui se sont développées grâce à des revues qui incitent les lecteurs à agrémenter leur intérieur d’une façon ou d’une autre. Et naturellement quand on est en manque d'idées, c’est parfait car on n’a pas à se creuser la tête pour chercher ce qui nous conviendrait le mieux pour nous faire plaisir.

Ainsi, ma mère qui êtes aux cieux avait un support à plantes dans son couloir et plusieurs plantes y ont prospéré aussi longtemps que je m’en souvienne. Bien entendu, à ceux qui lui demandaient comment elle faisait pour avoir de si belles plantes elle leur répétait inlassablement que c’est parce qu’elle leur chantait une chanson tous les jours. Pour ma part, je n’ai jamais entendu ma mère chanter car elle avait bien d’autres chats et garnements à fouetter car nous étions à six dans la fratrie et le plus âgé était aussi l’enfant terrible qu’il fallait souvent mater avec une bonne gifle qui souvent manquait sa cible car il était très agile pour éviter ce genre de corrections.

Malgré toutes les gifles que j’ai esquivées, je pense qu’inconsciemment ma mère m’a offert cet amour pour les plantes qui me permet de m’intéresser autant à la petite plante dans son pot que des arbres qui poussent à l’autre bout du monde.

Sachant que j’aimais beaucoup les plantes, mon cousin Daniel m’envoie régulièrement des photos de plantes et de fleurs et voici donc une petite plante originaire de Chine qui est à la mode actuellement et si elle était assez difficile à trouver, elle a trouvé désormais une place de choix dans les jardineries et autres magasins de fleurs et plantes exotiques qui se respectent en France. Il s’agit de Pilea peperomioides qu’on appelle vulgairement la plante du missionnaire, je pense que à cause de ses feuilles rondes qui font penser à des feuilles de lotus en miniature ou encore à de la monnaie. Sachant que les missionnaires font œuvre de charité avec l’argent qu’ils récoltent, il n’y a qu’un pas pour prétendre que si on plante une monnaie dans le pot qui contient cette plante on aura de la chance dans sa vie ou autre prédiction de prêcheurs du métaphysique.

Qu’à cela ne tienne, rien que le fait d’agrémenter l’intérieur de la divine Martine lui aura déjà apporté de la satisfaction sans nul besoin de planter un sousou sous la plante.

Photo Daniel

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Hibiscus ou pas Hibiscus ?  That is the question.

16 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je possède sur le terrain près de la maison une plante très envahissante mais pourtant ravissante qui se permet de grimper jusqu’au sommet des arbres de ma mini-jungle.

Cette plante avec ses feuilles et ses tiges qui s’accrochent aux vêtements possède une multitude de fleurs qui, comme des étoiles décorent l’enchevêtrement des feuilles et des lianes qui composent la plante.

J’ai bien essayé d’identifier cette plante mais je n’ai pas trouvé le binôme exact car il existe de nombreuses espèces qui ressemblent à cette plante sans vraiment correspondre à la description exacte.

Comme je suis un peu tatillon, je préfère m’en tenir à simplement à admirer cette plante et tant pis si cette espèce n’a pas été vraiment décrite. Je pense que cela lui ferait une belle tige si on lui attribuait un nom scientifique… Même si l’homme aime bien insulter les plantes en latin.

Cette plante dissémine ses graines au point que les plantules forment un espace tapissant sur le sol et si on les laissait en place, il serait impossible de pénétrer à cet endroit car ce n’est pas tellement agréable de se frayer un chemin à travers une plante qui s’accroche à vous et qui peut même piquer un peu.

 

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L’arbre des peaux-rouges.

9 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Il est en fleurs actuellement, Bixa orellana, cet arbre dont les graines ont permis aux indiens d'Amérique de se peindre le visage afin de paraitre plus effrayant aux yeux de leurs ennemis.

Cet arbre, c’est le rocouyer dont les graines ont une teinte rouge qu’on appelle d’ailleurs l’arbre rouge à lèvre chez les tahitiens. Cet arbre originaire d’Amérique du sud est très répandu dans les caraïbes mais on le trouve également à Madagascar comme ailleurs sous les tropiques car ses fleurs roses possèdent une douce couleur rose.

Le «fruit » de cet arbre ressemble à s’y méprendre à l’enveloppe du fruit du Nephelium lappaceum qui est tout simplement le ramboutan ou litchi chinois dont les enfants qui sont passés près de ma clôture l’année dernière ont chapardés tous les fruits. Mais les pauvres ont certainement été très déçus de ne pas trouver de fruits à manger en épluchant l’enveloppe du fruit mais simplement des graines.

Et pourtant ces graines d’un rouge sombre contiennent parfois jusqu’à cent fois plus de béta carotène que les carottes. On utilise également des colorants alimentaires réalisés avec ces graines (E 160b).

On peut laisser infuser ces graines dans de l’huile en chauffant légèrement sans faire bouillir et on obtient une huile rouge après avoir filtré les graines. Cette huile peut servir à donner une belle coloration à des aliments chauds ou froids.

Bien entendu on s’en sert également en cosmétique. Mais elles ont certainement aussi d’autres applications, ce qui n’est déjà pas mal pour un arbuste dont la couleur des graines à inspiré un mycologue à nommer le Cortinaire à couleur de rocou le Cortinarius orellanus champignon très toxique.

 

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L’arbre planté à l’envers

8 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Quand on regarde la photo des baobabs on pourrait s’imaginer que les racines sont plantées dans le ciel. Ce qui a inspiré une légende malgache qui nous dévoile que cet arbre impressionnant qui a été planté au jardin du paradis  était si impressionnant au vu de sa taille qu’il commença à mépriser les autres arbres moins majestueux et Dieu dans sa colère déracina l’arbre et le planta à l’envers ce qui occasionna cette différence entre ce tronc gigantesque et les branches ridiculement petites qui semblent s’ancrer dans le bleu du ciel.

On compte huit espèces de Baobabs au monde et six d’entre elles ne poussent naturellement qu’à Madagascar. Le tronc de ces arbres contient une grande réserve d’eau, ce qui permet à cet arbre de tenir sans problèmes lors des périodes de sécheresse. Beaucoup de ces baobabs ont plusieurs centaines d’années et sont encore des témoins des forêts primitives qui malheureusement ne sont plus guère que des vestiges bien maigres du passé qui faisaient de la Grande île des réserves faunistiques et floristiques uniques au monde.

J’ai eu la chance de sillonner l’allée des baobabs près de Morondave ainsi que d’admirer le gros baobab de Majunga et des arbres de cette espèce dans bien d’autres lieux de Madagascar.

J’ai eu la chance de pouvoir déguster également la pulpe des fruits du baobab. Cela ressemble un peu à des chamallows blancs et c’est un peu acidulé sucré.

Allée des baobabs sur la piste près de Morondave 

Deux baobabs s'aimaient d'amour tendre

L'énorme tronc du baobab de Majunga

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La flamme des bois a enflammé mon cœur

5 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Youpiii ! J’ai réussi à avoir trois espèces de buissons avec des fleurs de couleurs bien distinctes les unes des autres. Pas sur le même arbuste bien entendu mais je ne rejette pas l’idée d’essayer de greffer les trois variétés ou formes de fleurs sur le même arbuste un jour.

Le vrai binôme de cet arbuste qu’on appelle communément Flamme des bois est en réalité : Ixora coccinea. Les branches de cet arbuste se bouturent très facilement ici sous les tropiques et je ne me prive pas de raccourcir les branches régulièrement afin de les bouturer et ainsi d’en faire de nouveaux buissons fleuris.

Alors que le monde est en ébullition de rage d’être privé de liberté à cause d’un minuscule virus improbable à limiter, ici au fond de ma brousse, je ne reçois personne et pourtant je suis relié au monde entier avec plus de 21 000 visiteurs avec qui j’ai le plaisir de partager mes découvertes et autres pensées au jour le jour.

 

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