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Le paradis à Madagascar

Poisson aux dents humaines

31 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #POISSONS-FRUITS DE MER

Hier était un jour comme un autre. Quand je sors de chez moi le matin prendre ma dose quotidienne de vitamines D, sous un soleil matinal et que la rosée perle encore sur les brins d’herbe, que l’océan proche m’apporte avec une brise légère chargée d'air iodé, cela suffit pour me sentir bien pour le restant de la journée.

J’en profite pour ouvrir les portes des lapineries afin de donner leur ration de nourriture à mes lapins et c’est à ce moment là que j’entends un « odéééé » au portail donnant sur le sentier qui borde la palissade faite de gaulettes.

J’appelle ma divine Sergine qui gère les discussions avec les gentilés du coin et elle vient m’annoncer que la femme du gardien de ses terrains dans la brousse vient vendre des poissons fraîchement pêchés par son mari dans la nuit. Après avoir pesé le produit de la vente, j’ai remarqué que les poissons avaient une curieuse dentition presque humaine, ce qu’on ne s’attend pas à voir chez les poissons.

En effet, d’habitude les poissons ont plutôt des dents pointues alors que chez ces poissons là, les dents ressemblaient à des incisives humaines. La nature est définitivement un sujet de curiosité infini.

Je ne connais pas grand-chose concernant le milieu halieutique et j’ai donc demandé des renseignements à ma femme pour savoir de quel poisson il s’agissait. Elle m’a répondu qu’ici sur la côte-Est de Madagascar on appelait ce poisson « Mahafotsy ». J’ai eu beau consulter Internet pour savoir que quel poisson il pouvait s’agir mais si j’ai pu apprendre qu’il y avait  d’autres espèces de poissons qui présentaient  ce détail morphologique, je n’ai pas réussi à trouver de poisson qui correspondait aux caractéristiques des poissons qu’on avait acheté.

Enfin, ce que je peux dire c’est que ce poisson est délicieux après sa cuisson car je n’avais pas de crainte pour qu’il applique la loi du Talion qui dit entre autre : « dent pour dent »

Dorades déterminées par Pascal 

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Le Balisier bec de perroquet

28 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Cette plante qui s’accommode du sol pauvre et sablonneux autant que d'un sol riche pousse en grosses touffes et de temps en temps je suis obligé de dégager un coin afin qu’elle n’envahisse pas plus de terrain que ce qui lui est consacré. En effet avec ses racines traçantes elle grignote allègrement de plus en plus de terrain.

Bien entendu, cette plante a de bien belles fleurs, mais ce n’est pas une raison pour prendre la place d’autres espèces qui voudraient elles aussi avoir un coin au soleil. Ses fleurs évoquent un bec de perroquet son binôme latin étant: « Heliconia psittacorium »Le nom de la famille Heliconia fait référence au mont Grec Hélicon, lieu sacré où se réunissaient les muses. 

Et si cette plante possède de belles fleurs elle a également de grandes feuilles qui peuvent atteindre plus d’un mètre de long. La plante fleuri pratiquement toute l’année et les fleurs pourraient faire le bonheur des colibris mais il n’y a qu’une espèce qui se nourrit de nectar c’est le Souimanga un tout petit oiseau aux reflets bleu métallique.

Cette plante peut atteindre jusqu’à deux mètres de hauteur dans de bonnes conditions et ses longues feuilles peuvent servir pour emballer des produits sur les marchés ainsi qu'on peut s'en servir pour la cuisson des aliments. Les fleurs coupées peuvent se conserver pendant quinze jours à trois semaines dans un vase.

On dira ce qu’on voudra mais Madagascar est vraiment un paradis sur terre pour ceux qui ne sont pas trop occupé à trouver de quoi manger car il est évident que la vie peut être difficile et que la vision d'un environnement peut changer du tout au tout selon qu'on soit stressé ou qu'on ait un sentiment de bien-être.

 

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Les Phallacées et autres membres de cette famille.

27 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

En France il m’arrivait souvent de trouver des Phallus impudicus, qui sont appelés de façon vernaculaire « Phallus impudique » et qui sont des champignons qui évoquent la forme d’un pénis en érection issu d’un sac.

Ce champignon dégage une odeur de cadavre en décomposition qui attire les mouches et la glèba en haut du pied qui contient les spores du champignon est mangée par les mouches ce qui permet ainsi la dissémination de l’espèce.

Ici je trouve communément lors des périodes de pluies des espèces semblables mais qui possèdent un beau voile jaune d’or et qui se nomment Dictyophora lutea mais vous pouvez l’appeler aussi « Dame voilée ».

Il est évident que si toutes les espèces de phallacées prennent naissance dans des sortes d’œufs, aucune de ces espèces n’est comestibles sauf quand le champignon se trouve encore dans son œuf et c’est la partie centrale de l’œuf en forme d’amande qui peut être croquée crue. Il m’est arrivé d’en goûter et cela possède une saveur rappelant vaguement celle d’un radis.

Contrairement à Phallus impudicus, Dictyophora lutea possède une odeur plutôt agréable et l’espèce qui semble être peu courante voire inexistante ailleurs au monde, ici sur la côte-est de Madagascar il y en a beaucoup et j’ai pu en observer tous les jours à plusieurs endroits pendant plusieurs mois en saison des pluies.

Œufs de Dictyophora lutea

 

 

 

 

 

Une autre espèce de cette famille qui se trouve à Madagascar mais également en France et qui a été importée d’Australie est  Clathrus archeri ou « Doigts du diable » car ces branches en étoile rouge ressemblent à des flammes sorties tout droit de l’enfer. Cette espèce produit également une odeur nauséabonde de charogne ou d’excréments qui attirent les insectes nécrophages. En Allemagne on l’appelle « Tintenfisch » (champignon pieuvre).

Cette espèce a été introduite en Europe au cours du XXème siècle.

Et tant qu’on est dans la vulgarité et dans cette famille de champignons, il existe en France aussi une espèce appelée Mutinus caninus ou Satyre de chien. Cette espèce comme le Phallus impudique sort d’un œuf oblong et le haut du pied est également recouvert d’une substance verdâtre qui contient les spores du champignon. Si je n’ai pas trouvé cette espèce à Madagascar, il y a une autre espèce qui ressemble vaguement c’est un Mutinus ressemblant le plus à Mutinus borneensis mais avec quelques différences.

Ne pouvant pas vérifier les caractères microscopiques du champignon, il m’est impossible de dire s’il s’agit vraiment de cette espèce ou si c’est une variété ou une forme de l’espèce et en attendant je vais la baptiser Mutinus madagascarensis car Madagascar étant la championne de l’endémisme il se pourrait fort bien qu’une espèce ait pu évoluer différemment de l’espèce type. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Colus hirudinosus ou appelé vulgairement "cage à mouches".

 C'est un magnifique champignon aux couleurs vives qui fait partie de cette famille mais c’est une espèce thermophile qui aime la chaleur des tropiques car je ne l’ai jamais rencontré en France pourtant il y a, selon la littérature, des exemplaires qui ont été découvert dans le sud de la France. Et pour cette espèce, il existe des espèces avec des différences morphologiques mineures. Cette espèce se trouve souvent sur des matières organiques en décomposition dans le sable.

 

Lysurus periphragmoïdes appelé "champignon puant en treillis pédonculé" est également un champignon des tropiques qui pousse sur sol fertiles ou sur paillis. Le pied du champignon qui sort d'un œuf a une couleur jaune-orange. La tête du champignon ressemble à un grillage de la même couleur que le pied et elle est comblée par la glèbe d’une couleur sombre verdâtre au-dessus de la tige. Ce champignon dégage lui aussi une odeur fétide.

 

Une autre espèce de Mutinus peut être qualifiée de Mutinus ravenelli avec un pied blanc muni de pores et une tête d'un beau rouge ressemblant à la peau d'une fraise des bois.

Et là encore, vu qu’il y a d’autres espèces, variétés ou formes, il est risqué de dire que c’est l’espèce type. Comme il n’y a pas beaucoup de mycologues possédant du matériel adéquat pour la détermination des espèces sous les tropiques, il est évident qu’il y a beaucoup de champignons qui n’ont pas été étudiés microscopiquement.

 

 

 

(Les dessins de Phallus impudicus et de Clathrus archeri ont été réalisés par Roland Sabatier dans le livre le Gratin des champignons qu'on peut trouver dans les bonnes librairies ou encore le commander sur Internet par exemple https://www.amazon.fr/Gratin-champignons-G-Becker/dp/2723406245)

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Quand on cherche sa liberté d’exister

26 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

On est tous des chercheurs. Certains cherchent à passer le temps sans rien faire, d’autres cherchent à s’enrichir quand ils ne cherchent pas à trouver ce qu’ils cherchent. Pour ma part, je renonce à chercher la vérité sur tout car tout n’est qu’illusion. Certains croient être libres mais dès qu’ils boivent un verre de trop ils auront des problèmes à conduire par exemple une voiture. Chercher est un acte qui peut nous engager pour toute notre existence.

La recherche n’est pas une promenade dans son milieu naturel sans chercher à comprendre à protéger à aider à aimer même ce qu’on cherche à connaître.

Pour moi, chercher à connaître la nature me force à une recherche solitaire tout en espérant devenir solidaire en partageant le fruit de mes recherches avec le monde entier.

Le travail de recherche pour connaître telle plante, tel insecte, tel champignon, est plus important pour moi que la solution car si je trouve par exemple un champignon qui n’aura pas encore été étudié, cela me procure plus de plaisir à partager que de trouver une espèce qui a déjà été décrite car pour connaître une espèce déjà décrite où il suffit de lire ce qui correspond à la trouvaille alors qu’une espèce non décrite on a le plaisir de noter et d’étudier tous les caractéristiques dont on est capable pour la partager avec d’autres personnes qui ont le même désir de connaître.

La conception de recherche de la liberté d’exister est bien entendu différente chez chacun. Certains se contenteront d’exister sur un canapé à longueur de journée en sirotant leur bière et en regardant des téléréalités ou d’autres évènement sportifs, d’autres chercheront à travailler nuit et jour afin d’avoir une vie meilleure jusqu’à la fin de leurs jours sans pouvoir en profiter.

En fait notre liberté de penser et d’agir n’est qu’une apparence car nous sommes conditionnés selon notre environnement, nos fréquentations. Nous sommes victimes d’une certaine aliénation qu’on nous distille jour après jour dans les écoles, dans les croyances qu’on nous impose souvent de force par des publicités, ou par des informations souvent déformées de la réalité.

En fait, la liberté d’agir sans entraves dans sa niche écologique sans nuire à personne est pour moi la seule recherche qui m’offre un plaisir renouvelé chaque jour.

Peut-être que c’est aussi l’âge de la sagesse qui a voulu cela chez moi ? Je suis sorti peut-être très tard de mon adolescence et la vieillesse est devenue pour moi la jeunesse de l’esprit.

J’ai souvent été dépassé par les évènements et je me suis souvent rendu compte que je suis passé à côté de certains épisodes de ma vie sans m’y arrêter et quand je les avais dépassé, il était impossible de faire un reset et de revenir pour recommencer. Mais j’ai toujours considéré que ces loupés étaient justement un bénéfice qui renforçait mes expériences car comme dans un bilan, il y a du positif et du négatif… le neutre restant en suspens car on ne sait pas où le classer.

En fait je pense que la liberté est de vouloir tout ce qu’on peut avoir sans entraves et non pas tout ce qu’on voudrait avoir. La liberté est un sentiment intérieur de bien-être. Quand je regarde une belle fleur ou un écrin de verdure, ou encore quand je sens la douceur de l’air iodée de l’océan proche qui est portée par les alizées, je ressens la douceur d’une vie que je ne voudrais échanger pour rien au monde.

Tant que je suis en pouvoir de mouvoir mon corps librement sans contraintes dans mon environnement, je me sens heureux d’exister.

En fait, pour ma part j’ai toujours eu ce sentiment d’être libre quand je pouvais être différent des autres, quand je pouvais agir autrement, quand je n’étais pas obligé de suivre bêlement le troupeau de Monsieur Panurge que je n’ai pas eu l’honneur de connaître. Etre libre est aussi une capacité à être en mesure de se maîtriser, de maîtriser ses pulsions, de ne pas se laisser entrainer par ses sentiments et par ses sensations mais de les accepter dans une certaine mesure, d’avoir une raison qui est capable de juger et de prendre les meilleures décisions quand cela s’impose… dans la mesure du possible.

La beauté de la nature et du vivant est une richesse inestimable et nous en faisons partie intégrante.

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Mon couvert floristique et faunistique à Madagascar (étape 2)

25 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Suite l’article concernant la faune et la flore de ma niche écologique que je suis en train de concevoir sur la Côte-Est de Madagascar, loin de moi l’idée de vouloir créer un zoo ou un parc naturel, mon désir est simplement de m’entourer de toute forme de vie qui voudra bien s’inviter dans mon environnement.

Un de mes citronniers issus de graines d'un citron que j'ai semé et qui porte déjà de biens beaux fruits qui me permettrons pour certains d'assaisonner mes crudités et si d'autres personnes ou certaines espèces animales peuvent en profiter aussi, cela me ravira car j'aime partager. Au moins quand mon heure aura sonné et que je sois obligé de laisser ma place il restera un peu de moi-même.

Je considère qu’il devient important à mes yeux de permettre des interactions entre la végétation et le monde animal dont je fais partie moi-même. En effet je fais partie de la vaste famille des mammifères que contestent pas mal d’hommes qui pensent qu’ils sont supérieurs aux autres animaux car ils sont le gratin sur le dessus du panier des prédateurs.

C'est incroyable comme cela pousse vite ici sous les tropiques car des graines de cotonniers que j'ai récupéré sur un arbre ont donné en un an des jeunes cotonniers de plus d'un mètre de heut pour certains et qui portent déjà des bourgeons prêts à fleurir.

 

Sachant que la biodiversité d’un lieu est fonction des différentes espèces, je fais mon possible pour introduire le maximum d’espèces diverses afin de les associer aux espèces déjà présentes. Restaurer la diversité du vivant, voilà mon objectif. Et si cet engagement peut paraitre comme le travail du colibri qui apporte sa goutte d’eau pour éteindre un feu de forêt, je n’en ai cure, car ce qui m’intéresse le plus, c’est que cela m’apporte un sentiment de sérénité, une envie de continuer à exister non pas pour moi mais pour la chaîne du vivant qui me lie à la nature.

Un de mes corossoliers

(Annona muricataqui donnera certainement des fleurs et des fruits qui attireront les insectes ainsi que des oiseaux et peut être même des caméléons qui sentent bien que les insectes sont attirés par des fleurs et des fruits et je ne parle pas des autres frugivores

A l’heure où on favorise la monoculture tout azimut, je suis pour la variabilité du monde du vivant sous toutes ses formes et non pas au bricolage du génome a des fins de convoitise. La biodiversité comme je la vois sont d’établir une interaction entre les différentes formes de vie et laisser la nature évoluer librement sans vouloir artificiellement en tirer le maximum de profits.

Il faut bien se rendre compte que la diversité des espèces vivantes forment des écosystèmes qui forment la biosphère dont nous dépendons et sans laquelle nous ne serions plus de ce monde. Tout s’emboîte dans la nature par sa diversité génétique.

La citronnelle (Lemon gras) offre une excellente boisson glacée qui peut être considéré comme du Lemon tea ou tout simplement en infusion selon les goûts.

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Visite de ma niche écologique (étape 1)

24 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Comme tous les jours, j’aime me baigner dans les alentours de ma niche écologique où je fais mon possible pour créer une biodiversité qui tranche avec ce qu’on s’attend à voir sur la côte-Est de Madagascar. Ici, on se soucie peu de l’environnement car la préoccupation principale est de trouver de quoi faire bouillir la marmite de riz. Et je peux aisément comprendre, car se nourrir est le point essentiel pour rester en vie.

Bien entendu pour moi c’est facile de m’occuper d’autre chose que de songer à me remplir le ventre tous les jours car ma pension obtenue après plus de quarante ans de travail en France et dans des pays limitrophes me permet de vivre confortablement à Madagascar avec un niveau de vie plus de trente fois supérieur à celui d’un ouvrier malgache qui a trouvé un emploi.

Mon plus grand plaisir est de ramasser jour après jours les fruits de la passion qu'on appelle des grenadelles ici et avec lesquels nous faisons un jus naturel qui accompagne nos repas quand la récolte est suffisante.

Bien entendu, on peut concilier une vie facile en améliorant également les conditions de vie de plusieurs familles de gentilés. IL faut savoir que si on laisse la nature se développer selon ses propres lois, la biodiversité serait assez limitée car beaucoup d’espèces ont tendances à se multiplier et à envahir trop d’espace au détriment d’autres espèces. Donc il faut de la main d’œuvre pour guider un peu en limitant la prolifération de certaines espèces et en favorisant l’implantation d’autres espèces.

Quand les bougainvilliers étalent leurs branches et colorent cet écrin de verdure, cela me remplit de joie, un peu comme si j'avais des papillons dans le ventre. Rien ne peut remplacer le spectacle que la nature nous offre gratuitement avec une mise en scène parfois spectaculaire.

 

Il faut savoir que réguler une petite jungle n’est pas pareil que de planter un champ de patates. En effet on peut laisser la nature s’implanter selon ses lois mais quand c’est au détriment d’autres espèces il faut y mettre bon ordre (selon ma vision toute personnelle). Je ne dis pas que c’est ce qu’il y a de mieux car les plantes s’installent selon leurs propres lois qui sont les lois de la nature.

Les premières fleurette de frangipaniers font également leur apparition pour mon plus grand bonheur. La nature peut être si belle pour celui qui est capable de l'observer, de la comprendre et de l'aimer sans la dénaturer. Malheureusement de nos jours, de nombreuses personnes préfèrent les plaisirs virtuels.

Ainsi j’essaie d’associer des plantes un peu au hasard (ce qui n’est pas la meilleure méthode, je le conçois) car il faut des associations bien spécifiques à chaque espèces pour que les plantes puissent bénéficier des meilleures conditions, mais comme je suis loin d’être un scientifique en la matière, je préfère compter sur mes doigts plutôt que de résoudre des problèmes avec des formules mathématiques.

Bien entendu, la nature a aussi ses caprices et si un arbre pousse de travers, c'est qu'il obéit à des lois et ce n'est pas à nous de vouloir à tout prix remédier à cet état de choses. Mais quand arrive un cyclone, ce qui a déjà été le cas, La végétation souffre car le vent arrache feuilles et arbres.

A chacun ses méthodes. Ainsi à quoi me servirait de savoir résoudre des problèmes avec des formules mathématiques, chimiques ou autres et rester assis sur une chaise toute la sainte journée en me tournant les pouces ? Je suis de ceux qui testent et qui n’ont pas peur de se salir les mains tous les jours avec des ongles rempli de terre. (En me lavant trente six fois les mains dans la journée.)

Bien entendu il m’arrive aussi de mettre en branle mes quelques neurones actifs et au croisement de mes connexions neuronales mes synapses font le bon choix… parfois. Ce que je considère comme un avantage, c’est que je n’ai nul besoin de suivre un traitement de résilience à chaque échec car les échecs m’apprennent à construire mon expérience.

L'Allamanda ou trompette d'or est en temps normal un arbuste grimpant mais quand il n'y a pas de tuteur, cet arbuste étale longuement ses branches sur le sol, au point que dans certains pays cette plante est devenue envahissante. Pour ma part, je lui fais une coupe régulière afin qu'il ne dépasse pas certaines limites.

A suivre...

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Pourquoi tant de gaspillage ?

22 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

En cette ère de sur-consommation, de gaspillage des richesses naturelles et où la pollution a atteint un degré jamais atteint depuis que les humains sont sur terre, j’ai décidé de consommer moins, de me contenter de ce que je peux avoir et non pas de ce que je pourrais avoir.

Bien entendu quand on a été formaté et que toute sa vie on a baigné dans une population où le luxe était de mise et où on ne se rendait même pas compte de l’impact qu’on avait sur l’environnement, on a envie de devenir minimaliste quand on réfléchit un peu.

Il en est ainsi par exemple dès le matin qu’on se lève et qu’on est assis en pyjama ou à poil devant sa tasse de café. Ce café à été certainement produit en Colombie ou ailleurs et a parcouru des milliers de km pour être versé dans la tasse devant laquelle on est assis. Puis avant de boire son café, si on réfléchit bien on se dit que ce café a été filtré dans du papier qui a été fabriqué on ne sait où mais en ayant abattu un arbre pour fabriquer ce papier filtre. Mais il y en a qui ont évolué et qui ne se servent plus de filtre à café car ils possèdent une machine où il suffit de mettre des dosettes en alu ou en plastique. L’alu et le plastique sont des richesses naturelles et si des millions de personnes utilisent ces capsules ou dosettes, cela en fait des barils de pétrole ou des exploitations d’aluminium qui ne se renouvellera pas.

Pour ma part, mon café est issu de ma récolte ou des petits producteurs de la région. Mon filtre à café réutilisable est tressé avec des herbes ou feuilles de palmier. Je ne possède pas de moulin à café mais un mortier et un pilon pour réduire le café en poudre après l’avoir torréfié dans mon four à bois alimenté par du bois mort.

Bien entendu, je ne prétends pas avoir acquis la neutralité carbone ou autre perfection concernant la protection de la planète mais j’essaie au moins de réduire au maximum selon mes possibilités les pollutions et le gaspillage inconsidéré des matières premières.

J’apprends à devenir minimaliste après avoir été comme beaucoup de personne un gaspilleur. Il n’est jamais trop tard pour obtenir le pardon de la planète car nous n’en possédons pas d’autre et nous n’en posséderont pas d’autres contrairement aux idiots qui dépensent des milliards pour aller chercher de l’eau sur Mars alors que des humains meurent de soif sur terre.

Mais ce n’est que mon avis, celle d’un pauvre être inculte… mais heureux de vivre au paradis sur terre dans un coin perdu de Madagascar. Non, ne venez pas me rejoindre car j’aime la tranquillité et le calme ainsi que le bain que je prends tous les jours dans mon océan de verdure.

Ma belle-soeur qui réduit le café en poudre dans un mortier en bois et à l'aide d'un pilon qu'on conservera toute notre vie.

Mon fils Il exhibe fièrement notre filtre à café à multiples usages.

Je lui apprends du mieux que je peux à rester simple et à ne pas vouloir toujours posséder ce qui fait envie.

 

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Vous en avez déjà consommé sans le savoir.

21 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES, #DIVERS

Je possède plusieurs arbres qu’on nomme vulgairement Rocou, mais son vrai binôme est Bixa orellana.

Après la saison des pluies l’arbre offre de belles fleurs roses puis quelques semaines plus tard on voit apparaitre des fruits d’un beau rouge foncé. Ces fruits comportent des aiguillons qui sont doux au toucher. Certaines personnes appellent cet arbre également arbre rouge à lèvre car les graines de ces fruits colorent les doigts quand on les touche. Comme cet arbre est originaire d’Amérique du sud, les amérindiens se servaient des graines comme pigment pour leur peinture corporelle, pour se protéger du soleil ou contre les piqûres de moustique d’où le terme de peaux rouges.

Certaines substances du rocou sont utilisées dans de nombreuses préparations comme colorant alimentaire (E 160b). Ce colorant alimentaire se trouve dans de très nombreux fromages à couleur orangé ainsi que dans des confitures, dans du poisson fumé, des biscuits, des confiseries, des sauces, des desserts, des produits de charcuterie, un colorant pour l’huile industrielle etc. Et naturellement on utilise également ces fruits dans la fabrication de cosmétiques dont certains rouges à lèvres, fard à paupières, crèmes etc. Sans compter les propriétés médicinales. Ainsi le Roucou est riche en antioxydants dans les graines et très riche en caroténoïdes et autres substances bienfaitrices.

Bien entendu il n’est pas question de faire sa cuisine avec les graines de cet arbres car il faut savoir que si une plante peut être bonne pour une personne, elle ne l’est pas pour toutes les personnes donc il vaut mieux s’abstenir de vouloir confectionner ses « médicaments-maison » sous prétexte que cette plante contient des antioxydants, qu’elle prévient les maladies osseuses, qu’elle favorise la santé cardiaque, qu’elle aide à la guérison des plaies, qu’elle favorise la santé des yeux, qu’elle protège le foie car elle peut également avoir des effets secondaires chez certaines personnes.

On peut obtenir de la teinture rouge à partir de l'enveloppe protectrice des graines utilisée parfois en Afrique pour peindre.

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Le secret de l’omelette de la mère Poulard

20 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Hier soir, ma divine Sergine qui excelle en cuisine était en manque d’inspiration et elle est venue me demander de chercher sur internet comment elle pourrait bien préparer ses crevettes mais comme elle n’avait pas envie d’allumer le four à bois et comme nous ne possédons que ce four là, il n’y avait pas trente six solutions autres que de faire frire les crevettes roses fraîchement pêchées par les piroguiers dans une poêle.

Mais comme nous avions déjà consommé à maintes fois des crevettes à l’ail et à toutes les sauces, elle voulait une recette qui sorte de l’ordinaire. Alors je lui ai conseillé de réaliser une omelette aux crevettes… mais pas n’importe quelle omelette… mais la célèbre omelette à la mère Poulard.

Le restaurant de la mère Poulard qui se situe au cœur du non moins célèbre Mont Saint Michel a déjà attiré d’innombrables touristes ainsi que les plus grandes vedettes du show business, de la politique et autres dans ce restaurant depuis plus de 130 ans. Et c’est dans ce restaurant que la mère Poulard régalait ses convives avec sa fameuse omelette soufflée, unique au monde et dont elle a gardé le secret jusqu’à sa mort.

Je veux bien vous révéler le secret de l’omelette de la mère Poulard que j’ai eu jadis l’occasion de déguster au Mont Saint Michel (non, je n’ai pas consommé la mère Poulard mais son omelette).

En fait c’est très simple à réaliser car il suffit de séparer les jaunes d’œufs des blancs, de battre les blancs en neige et les jaunes… en jaune. Puis on verse les jaunes dans la poêle à frire et on incorpore les blancs monté en neige ferme petit à petit puis en mélange et on y introduits les crevettes également coupés en petits morceaux qui auront été frits préalablement avec quelques légumes.

Non, je vous en prie, ne me remerciez pas avant d’avoir goûté cette recette inédite.

 

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Les clés du bonheur

19 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

J’ai commencé à apprendre à lire dans le journal de Mickey quand j’ai été obligé d’apprendre le français, le français qui était une langue barbare pour moi car ma langue natale était le francique mosellan dont je me vante car je dois bientôt être parmi les derniers à être en mesure de comprendre encore ce parler de l’Est mosellan.

Mais ayant appris à lire le français, j’ai arrêté depuis bien longtemps à lire les bandes dessinées, par contre, je lis tout ce qui me tombe sous les yeux et qui attire mon attention. Et parmi ces lectures, l'une d'entre-elles a attiré ma curiosité à savoir que notre bonheur serait divisé en trois selon Sonia Lyubomirsky qui dirige le département de psychologie de l’Université de Californie.

1) Donc il existerait selon cette personne pour chaque être une prédisposition génétique à être heureux ou malheureux qui correspondrait à la moitié de notre bonheur.

2) Le fait d’être riche ou pauvre d’avoir une vie facile ou difficile n’aurait qu’une très faible influence sur le bonheur.

3) Par contre en modifiant la perception que nous avons de nous-mêmes, en modifiant notre vision, nos pensées, nos croyances, nous pouvons presque atteindre la moitié de ce qui ferait notre bonheur.

Bien entendu on ne peut pas changer sa génétique et parfois même il est difficile de changer les conditions de vie que nous menons mais nous pouvons changer la vision que nous avons de notre environnement de nos pensées, de notre mode de vie. La capacité à nous accepter comme nous sommes.

Voyons ce que les grands penseurs disent du bonheur :

Selon Aristote : « Le bonheur ne va pas sans le plaisir. »

Mais le plaisir ne veut pas dire qu’il faut toujours chercher plus, au contraire il faut savoir être content de ce qu’on a.

Sénèque : « Tu ne seras jamais heureux tant que tu seras torturé par un plus heureux. »

Donc inutile de se mesurer à un plus heureux ou plus prospère que soi.

Epictète : « Ne cherche pas à faire que les évènements arrivent comme tu veux, mais veuille les évènements comme ils arrivent. »

Donc ne pas vouloir forcer le destin mais s’en accommoder

Albert Camus : « Tu ne vivras jamais si tu cherches un sens à ta vie. »

Donc ne cherchons pas continuellement de quoi est fait le bonheur.

Schopenhauer : « Les 9/10ème de notre bonheur reposent exclusivement sur la santé. Un mendiant en bonne santé est plus heureux qu’un roi malade. »

Pour ne pas être malade, il faut manger sainement, dormir suffisamment, bouger, ne pas stresser, être dans un environnement sain, ne pas faire d’excès etc.

Marc Aurèle : «  Tout ce qui t’arrive, t’arrive pour une bonne raison.»

Et pour conclure, Nicholas Christakis, professeur de sociologie à l’Université de Harvard et auteur d’une étude menée pendant 20 ans sur environs 5000 individus dit : « Le bonheur c’est comme une onde de choc. »

Donc il est important de s’entourer des bonnes personnes et ne pas se laisser influencer par les médias ou autres.

Il faut se concentrer sur ce qui va bien dans notre vie, sans regarder les autres.

Bien entendu tout le monde ne peut pas être heureux tout le temps. On a le droit d’être triste ou en colère mais surtout il faut être capable de revenir très rapidement à un état de sérénité. S’accepter comme on est, est déjà un grand pas vers le bonheur.

Etre pauvre et très peu instruit ne veut pas dire être malheureux.

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Les lavandières de Madagascar.

18 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

A une centaine de mètre de là où je réside, après de fortes pluies un lac d’une longueur de quelques centaines de mètres se forme et c’est le moment de l’année où les femmes viennent y laver linge, vaisselle et même se baigner tous les matins car ici, très peu de personne ont l’eau courante.

Si le mot lavandières sert souvent à désigner les femmes lavant le linge au bord de l’eau ou dans une fontaine publique comme c’était le cas en France dans la première partie du XXème siècle, C’était ne pas connaître la définition du mot lavandière car est lavandière généralement celle qui lave le linge des autres alors qu’ici à Madagascar on lave son linge en famille.

Ici dans la brousse ce sont les femmes qui viennent au bord de l’eau le matin avec une bassine en plastique placée sur la tête, le petit sachet en plastique de lessive dans l’autre main, et après avoir marché dans l’eau pour s’habituer à la température de l’eau, elle se lave le visage, puis les bras avant de soulever leur lambahoany (prononcé lambaoane) elle trempent leurs fesses dans l’eau pour laver cette partie de leur corps aussi. Puis elles se dirigent vers leur bassine et en sortent leur linge avant de remplir leur bassine d’eau puis elles commencent à laver leur linge dans la bassine en frottant énergiquement.

Pour ces femmes, c’est le moment de la journée où elles se retrouvent pour papoter, se raconter leurs petits secrets ou encore rire quand l’une ou l’autre raconte une chose amusante. Bien entendu tout en ayant ces activités elles doivent aussi s’occuper de leurs enfants qui eux aussi aiment barboter dans l’eau. Ces scènes font partie intégrante du paysage des la brousse de Madagascar.

Je me souviens du petit village de l’Est de la France au milieu duquel une fontaine-lavoir accueillait tous les jours le bétail qui venait s’abreuver puis à l’intérieur il y avait plusieurs bassins pour y laver son linge. Ce lavoir était alimenté en eau par une source d’origine naturelle. Cette eau était si limpide qu’il m’est arrivé souvent d’en boire directement au tuyau qui sortait de la bouche d’une figure de diable.

Ce lavoir du village était le symbole de plusieurs générations qui nous avaient précédés et quand le village a été raccordé au réseau d’eau et que tous les foyers étaient alimentés en eau, ce vieux lavoir qui ne servait plus a été démoli. C’est un peu comme si on voulait effacer une partie de la vie du village avant la modernisation qui a contraint les ménagères à rester chez elles en tournant le bouton de leur machine à laver électrique. C’est à cette période qu’à commencé la course à l’échalote, à celui qui pourrait se payer le plus de luxe, à celui ou celle qui aurait la plus grosse, la plus belle, la plus chère de tout ce que l’industrialisation pouvait apporter et qui a fini par faire endosser un gilet jaune à pas mal de retraitées et autres chômeurs, ainsi qu’à des mécontents de la vie qui pourtant ont retrouvé un peu de joie à pouvoir ensemble de nouveau déguster des saucisses grillées sur un rond-point devant un feu qui consumait du bois de palettes en riant et en blaguant. Puis un minuscule  intrus invisible à l’œil nu est venu définitivement enfermer les gens chez eux et à leur offrir de vieux films à la télé pour les dérider et tromper l’ennui pendant que la machine à laver lavait, essorait et séchait également le linge de la famille. Le malaise d’une grande partie du monde a débuté avec l’après-modernisme.

Heureusement, ici à Madagascar on sait encore vivre simplement et rire chaque jour car, qui est pauvre n’est pas pour autant malheureux.

Images prises en ce mois de mai entre la cote Est de Madagascar bordée par l'océan Indien et le canal des Pangalanes.

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Le vol, une pratique bien enracinée à Madagascar

17 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #DIVERS

En me promenant le long d’un sentier j’ai constaté qu’une famille s’était engagée à cultiver des champs alors qu’ici sur la cote-Est de Madagascar c’est plutôt l’élevage de zébus qui tient le haut du pavé. Mais, il y a de moins en moins d’herbe pour nourrir tous les zébus car les zébus mangent plus vite l’herbe que  l’herbe met à repousser. Ces zébus  sont la plupart du temps laissés sans surveillance toute la journée, attachés avec une corde à la patte pour pouvoir les retrouver le soir.

Mais la viande de zébu qui est une denrée rare attire bien des convoitises et il n’est pas rare qu’un groupe de voleurs se décide à tuer un zébu en emportant de la viande et en laissant la carcasse sur place. Il est même arrivé dernièrement que des voleurs avaient revendu la viande à un boucher qui l’a mis en vente sur le marché le jour même.

Donc comme il est rare de voir des champs cultivé ici sur la côte-Est où le sol est composé de sable, des habitants du village voisin ont eu l’idée d’aller chercher de la terre noire provenant d’alluvions le long du canal des Pangalanes distant de quelques centaines de mètres, et de repiquer des brèdes qui sont des sortes de légumes ressemblants à des choux.

Malheureusement le lendemain le champ a eu la visite de voleurs qui n’ont eu aucun mal à remplir des sacs qu’ils avaient pris soin d’emporter avec eux.

Il faut savoir qu’ici à Madagascar dans certaines régions, le fait de pouvoir s’approprier un bien est considéré comme un acte de bravoure car il n’est pas rare qu’un voleur qui est pris la main dans le sac se fasse lyncher par la foule ce qui est arrivé déjà plusieurs fois à moins de quelques centaines de mètres de chez moi.

En effet, quand certains policiers ou gendarmes font preuve de laxisme ou ne sont pas en mesure de punir les malfaiteurs la foule excédées fait justice elle-même… et cette justice peut être expéditive.

Malgré tout, Madagascar reste un paradis sur terre ou parfois l‘homme est devenu un intrus.

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On a gagné... vive Madagascar

16 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #DIVERS

C'est une charmante jeune femme Marghe qui a été sacrée gagnante de "The Voice de la saison dix.

Originaire de Madagascar  Marghe âgée de 22 ans et vivant en France a été élue samedi soir plus belle voix de France avec 68% des votes. De quoi redorer le blason de Madagascar car avec une si charmante ambassadrice qui a commencé sa carrière de chanteuse à Madagascar, elle a fini par conquérir le cœur des français dans l'édition 2021 de "The Voice".

On lui souhaite beaucoup de succès suite à sa prestation talentueuse.

https://www.youtube.com/watch?v=6N3kKIwvJXk

 

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Hibiscus à feuilles rouges

15 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Et une de plus. Je découvre que cette plante envahissante est en fait un Hibiscus Cet arbrisseau peut pousser de plus d’un mètre en un an et ses graines se contentent d’un terrain pauvre pour germer et donner d’autres jeunes pousses. Les graines de cet arbrisseau germent si facilement que je suis obligé d’arracher certaines jeunes pousses pour ne pas être envahi.

Les feuilles ressemblent un peu aux feuilles des érables du Japon et ont une couleur pourpre foncée. Les jeunes feuilles ont un goût acide, un peu comme l’oseille et on peut les consommer crues ou cuites. Et quoi de mieux qu’un plat de crudité où les feuilles couleur rouge sombre donneront une vision peu ordinaire. L’originalité se trouve dans la nature et point n’est besoin d’être un grand chef pour décorer ses plats. On peut par exemple mélanger les jeunes feuilles avec du thé sucré avec un peu de jus de citron pour faire une boisson violette.

Naturellement cette plante craint le froid et on ne pourra pas la cultiver dehors en période hivernale dans certains coins du monde.

Cet Hibiscus Rose de Chine porte comme binôme Hibiscus acetosella à cause de la saveur légèrement acide de ses jeunes feuilles comestibles.

 

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Une herbe miraculeuse

14 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Etant donné que l’herbe est une graminée, il en est de même pour la canne à sucre cultivée dans les régions tropicales et subtropicales de part et d’autres de l’équateur.

Et comme j’ai pris ma décision de vivre le restant de ma vie à Madagascar qui se trouve entre l’équateur et le tropique du Capricorne, je suis en plein dans la région où pousse allègement ma canne à sucre.

En effet, avec mon petit élevage de lapins, j’ai également du bon fumier de lapins que je répand sur la terre afin de faire un paillage propice à la culture de tout ce que je peut y planter et comme j’ai décidé de mettre en terre un bout de canne à sucre possédant deux nœuds et j’ai obtenu au bout d’un an à peine de nombreux rejets qui se sont formés à partir du pied de la plante-mère.

Comme la canne à sucre est une plante vivace et en plus rhizomateuse, je n’aurai plus à m’en occuper…sauf à la récolter pour en extraire le jus de canne à sucre. En effet les racines qui vont se propager dans la terre fourniront de nouvelles cannes et bientôt j’aurai un champs de canne à sucre à partir d’un bout de canne d’à peine vingt ou trente cm de long.

Elle n’est pas belle la vie au paradis sur terre ?

Il n'est pas beau mon bouquet de cannes à sucre dans ma plantation d'ananas et de Manioc etc.? C'est ce qu'on appelle la biodiversité.

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Une espèce très rare, le requin-ange

13 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #POISSONS-FRUITS DE MER

Hier, la femme d’un pêcheur est venue comme d’habitude proposer la vente de poissons que son mari a pêché la nuit. Parmi les quatre poissons qu’elle proposait à la vente il y avait un requin-ange qui ressemble à une raie et qu’on appelle parfois lotte.

C’est un requin de forme aplati qui est caché dans le fond de la mer en attendant qu’une proie passe à sa portée pour l’attraper.

Cette espèce de requin est en voie d’extinction et l’union européenne oblige les pêcheurs à relâcher cette espèce s’ils en capturent dans leurs filets.

C’est une espèce qui peut dépasser deux mètres de long et qui peut être dangereuse si on ne prend pas de précautions.

Naturellement j’ai demandé à ma femme de ne plus acheter ce genre de poisson, pour ne pas encourager les pêcheurs à pêcher des espèces en voie d’extinction, ce que j’ignorais moi-même.

A Madagascar, je pense que cette espèce à une chance de pouvoir se maintenir encore car la plupart des pêcheurs ont des pirogues avec de petits filets qui ne raclent pas les fonds marins comme c’est le cas des gros bateaux-usines qui ont des filets de plusieurs kilomètres de long et qui ramassent tout ce qui se présente,  ce qui fait que ce poisson comme tant d’autres est en train de disparaitre en Europe.

Les chinois ont conclu des accords avec le président de la république précédent pour permettre de pêcher autour de Madagascar avec une flottille de bateaux-usines qui auraient mis à sac tout les poissons autour de Madagascar en quelques années à peine en privant des pêcheurs de leur revenus. Heureusement qu’avec une pétition ainsi que l’intervention d’un nouveau gouvernement et de son président actuel les contrats sont tombés à l’eau et les pêcheurs peuvent de nouveau vivre de leur métier parfois difficile quand les éléments du fougueux océan indien se déchaînent.

 Squatina squatina, le requin-ange ou lotte 

 

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Les escargonions tout mignons.

12 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Dernièrement en cherchant sous mes tables de la pépinière où je fais germer graines, noyaux et autres pépins, j’ai trouvé une coque de noix de coco avec un peu de terre et des œufs d’un beau jaune qui attire l’attention. Ne sachant ce que contenaient ces œufs, je les ai remis à l’abri où je les ai trouvé et hier matin j’ai eu la joie de trouver des tas de petits escargots qui avaient percé la coquille de leurs œufs et qui ressemblaient déjà à des escargots avec une minuscule coquille sur le dos.

Rien d’étonnant à cela car des escargots sont légions ici dans la brousse où ils trouvent nourriture en abondance quand c’est la saison des pluies nocturnes.

Cela me fait penser aux escargots qu’on ramassait en France pour les revendre à un traiteur ; C’est par seaux entiers qu’on a livré ces escargots à leur triste destin qui finissaient sur les tables des restaurants.

 Je me souviens de l’époque où pour chaque escargot on recevait un Ancien franc soit une piécette en aluminium. Pour ceux qui ne savent plus ce qu’était l’Ancien Franc, on pouvait acheter un paquet de gauloises pour  cent francs et pour y voir plus clair avec un euro de nos jours on pourrait acheter six paquets et demi de cigarettes de l’époque.

 

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Peintre en herbe.

11 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #PEINTURE

Je me souviens que dans mes jeunes années j’aimais bien dessiner. Et si je n’ai pas gardé de dessins de cette époque, je me souviens pourtant avoir mis tout mon cœur à essayer de reproduire des éléments de la nature, que ce soit des fleurs ou des animaux. Malheureusement dès l’âge de quinze ans il m’a fallu renoncer à tout ce qui n’était pas essentiel car pour moi, l’heure avait sonné pour entrer dans la vie active et c’est avec un balai dans les mains qu’à débuté ma première journée de travail.

Tout au long de ma vie il m’a fallu faire bouillir la marmite et le dessin ou la peinture artistique n’était pas dans ce qui pouvait m’aider à gagner ma vie. Maintenant que je suis au soir de ma vie, je me suis dit « pourquoi ne pas faire l’expérience de réaliser une toile non pas de maître mais d’apprenti ». En effet il n’y a pas d’âge pour se lancer dans une activité quelle qu’elle soit.

J’ai donc parcouru les magasins en ligne qui vendent de la peinture et je me suis offert une petite boîte de plusieurs tubes de peinture acrylique. Et naturellement je me suis fabriqué un cadre que j’ai tendu avec du tissu blanc puis j’ai encollé ce tissu afin qui soit un peu plus rigide et quand la colle avait séchée, je me suis lancé… un peu trop vite car sans avoir laissé le temps de la couche de fond de sécher, j’ai voulu peindre directement sur le fond mais j’ai vite compris ce que c’est que de faire les choses sans précipitation et le lendemain j’ai donc rectifié quelques détails et voici ce qu’il en est sorti. Bien entendu je suis loin d’égaler un Léonard de Vinci ou autre grand peintre mais à choisir entre un gribouillage de Picasso où il défigure volontairement les femmes et ma toile, je préfère la mienne.

 

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Le destin du lapin zinzin

10 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Je ne sais pas si ce sont ses pensées sexuelles qui ont déréglé les zones vitales du cerveau de mon lapin, mais sans raison il s’est mis à s’agiter et à se cogner la tête dans les parois de son clapier.

Je l’ai donc sorti de son clapier et je l’ai posé dans l’herbe mais il s’est couché sur son flanc comme s’il était à moitié groggy. Puis après quelques heures il avait l’air de s’être remis de son comportement anormal et je l’ai remis non pas dans son clapier mais dans un enclos abrité et il a passé ainsi une semaine à gambader tranquillement puis à manger de nouveau comme si rien ne s’était passé.

Puis un matin en revenant dans l’enclos pour le nourrir, je l’ai trouvé de nouveau couché sur son flanc en grinçant des dents. Je me suis dit qu’il avait certainement un problème sérieux et qu’il n’était pas raisonnable de le laisser souffrir ainsi plus longtemps et comme il n’avait pas de signes de maladie apparente, je me suis dit qu’il serait bon de mettre fin à ses jours et de chercher une bonne recette pour qu’il ait une fin mémorable et que le monde entier puisse avoir de lui une image réjouissante.

Donc je me suis résolu à accomplir mon crime en le faisant souffrir le moins possible puis après l’avoir dévêtu puis vidé je l’ai désossé entièrement et j’ai mis les os à bouillir lentement dans de l’eau pendant 24 heures afin d’en faire un bouillon que j’ai filtré puis mis dans un bac à glaçon que j’ai congelé afin de pouvoir mettre un cube de bouillon de lapin dans mes soupes aux choux comme on le faisait dans le temps.

Puis j’ai trouvé une recette originale où on prend un grand plat en tôle qu’on tapisse de papier sulfurisé puis on tapisse le fond du plat avec des pommes de terre râpées, essorée en pressant entre ses doigts, puis on y met des légumes coupés en dés, des lamelles de champignons noirs et enfin la viande de lapin le tout rissolé dans une poêle avant de le mettre dans un plat puis on y met du fromage râpé et on roule le tout avant d’enfourner dans le four à bois.

Le lapin zinzin est le lapin blanc aux yeux rouges.

Et un peu plus tard, voici le destin du lapin zinzin.

 

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Elle porte sa croix

8 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Elle, c'est une araignée que j'ai découvert en récoltant des baies roses sur un de mes nombreux buissons.

Elle me paraissait intéressante de par ses couleurs et des l'espèce de motif en croix qu'elle exhibe fièrement sur son dos jaune. Il est difficile de photographier une araignée qui veut se sauver pour se cacher dans le moindre recoin et j'ai été obligé d'utiliser des stratagèmes pour arriver enfin à la fatiguer assez pour qu'elle s'accorde une pause afin que je puisse la cadrer. Bien entendu je l'ai relâché exactement à l'endroit où je l'ai trouvé sans trop la perturber apparemment.

J'ai déjà découvert de nombreuses espèces faunistiques et floristique autour de la maison et j'ai l'impression que ce n'est pas terminé car à chaque fois que je mets le nez dehors j'ai de nouvelles surprises. Bien entendu il faut être sensibilisé à la nature pour voir des choses qui laissent indifférents de nombreuses personnes et dans ce cas précis je ne parle même pas des arachnophobes alors que les araignées nous préservent souvent des maladies tropicales car dans leur menu il y a certainement aussi les moustiques qui transportent et transmettent le paludisme qui se répandra inévitablement aussi dans l'hémisphère nord avec le réchauffement climatique.

 

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Du vert, du rouge et du poisson.

7 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Sans être un crudivore, j’aime bien avoir tous les jours mon assiette de crudités car selon certains spécialistes en la matière, c‘est dans le cru que se trouvent les ingrédients pour rester plus longtemps en vie en bonne santé.

Du haut de mes soixante treize piges, je n’ai toujours pas de pilules et autres médicaments à prendre car même si ma femme s’inquiète dès que je pousse le moindre soupir ou  toussotement, elle veut que je me soigne avec des feuilles de niaouli ou autres médicaments naturels. Mais je persiste et signe en me déclarant en pleine possessions de mes moyens physiques... et de mes facultés mentales d’après mon diagnostic tout personnel.

A mon humble avis il faut trois choses et pas plus pour vivre sainement :

  1. De l’air pur, près de l’océan où je réside l’air est plus riche en oxygène et en ions négatifs ce qui est positif et un bonus pour système respiratoire et le fonctionnement cardiovasculaire.
  2. De la nourriture saine non traitée et si possible sans avoir effectué des tas de kilomètre entre le lieu de production et l’assiette. Pour ma part à Madagascar les traitements chimiques sont bien trop onéreux pour les producteurs locaux qui préfèrent laisser la nature offrir ce qu’elle peut ou ce qu’elle veut. Bien entendu les bananes par exemple noircissent au bout d’un ou deux jours. Ce qui à mes yeux est un indice que ce sont des fruits non traités.
  3. Bien entendu il faut hydrater son corps et pour ma part, c'est de l’eau du robinet qui ne contient pas de chlore car elle provient de mon puits et cette eau est très ferrugineuse. Pour donner un meilleur goût à cette eau bénéfique je fais infuser de la citronnelle ce qui me procure un fameux Lemon tea que je consomme tous les jours en plus naturellement des jus naturels qu’on peut faire soi-même tout le long de l’année avec des fruits frais. Je n’insisterai pas sur le café car ici à Madagascar c’est évidemment aussi le pays du café.

    Tomates, chair de pamplemousse, salade verte, oignons, pavé de poisson à la moutarde et aux baies roses... une entrée simple et savoureuse quand elle est parfumée avec un peu de jus de citron, du sel, du poivre et un peu d'huile d'olive extra vierge.

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Le gingembre amer des amérindiens

6 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

 C’est une plante herbacée qui atteint chez moi un peu plus d’un mètre de hauteur et cette année j’ai eu de la chance de constater qu’elle  fleurissait. Mais ce ne sont pas ses fleurs qui sont attrayantes mais l’espèce de cône qui porte des fleurs insignifiantes. Ce cône d’abord vert, devient rouge écarlate et attire le regard car il tranche dans la végétation environnante. Cette plante est surtout cultivée comme plante ornementale de nos jours. Et ne me demandez pas comment elle est arrivée jusque dans ma mini-jungle.

Cette plante de l’Amazonie n’a été décrite que dans les années 1980, mais elle était connue depuis longtemps par les tribus des forêts amazoniennes qui l’ont transporté jusqu’à la frontière entre le Brésil et la Guyane  le long du fleuve Oyapock qui fait frontière entre le Brésil et la Guyane. La médecine asiatique a naturellement trouvé que cette plante soignait pratiquement tous les maux.

Chez une tribu amérindienne les Wayàpi les racines de cette plante sont considérés comme une protection contre les atteintes de l’anaconda ou on l’appelle « remède de l’anaconda » Lors de la danse rituelle, les danseurs tournent autour d’une calebasse pleine de macération de racines écrasées et  le liquide se trouvant dans la calebasse est appliqué à l’aide d’une plume d’ara rouge sur les danseurs ainsi que sur le public.

Ainsi les plantes ont eu de tout temps une importance pour les humains qui leurs trouvaient des utilités, même si ce n’était pas des plantes essentiellement destinées à la cuisine.

Le binôme de cette plante bizarre est Zingiber zerumbet.

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Un papillon à plumes.

5 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #INSECTES

Pour moi, observer la nature est l’un des plus durables plaisir de la vie dans le paradis que je veux créer dans ma niche écologique. Il y a eu l’arche de Noé et j’ai bien l’intention de réer mon arche faunistique et floristique virtuelle qui accueillera autant d’espèces qu’il me sera capable de le faire.

Chaque jour, je m’émerveille de ce que la nature me réserve. Une fleurette par-ci, un animal par là et cette fois c’est un papillon peu ordinaire que j’ai déniché sur un buisson de Thunbergia erecta.

C’est un papillon assez grand, d’une envergure presque  égale à la largeur de la paume de ma main. Je n’ai pas été en mesure de l’approcher de trop près car dès qu’il sentait une présence il s’envolait.

Ce qui m’a frappé chez ce papillon peu coloré ce sont d’abord ses ailes et son corps comme recouvert de plumes d’oiseaux.

Puis ce sont ses yeux ronds sur les ailes qui montrent de fins reflets bleus, comme s’il vous fixait du regard. Après avoir cherché, j'ai enfin trouvé le binôme de cette espèce qui est un papillon de nuit : Erebus walkeri est son binôme

Madagascar est vraiment le paradis de l’endémisme et tous les jours c’est comme si j’ouvrais un tiroir nouveau et que j’y trouve de jour en jour de quoi donner du plaisir à ma vie. Mais mon plus grand plaisir c'est de pouvoir le partager avec le monde entier.

Erebus walkeri est son binôme

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L’arbre de la chance ou du destin.

4 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Son vrai nom est Clérodendron thomsoniae. Et son nom est tiré du Grec « kléros » qui signifie chance, destin et dendron qui signifie l’arbre dans son ensemble.

C’est une plante grimpante idéale pour décorer un poteau, un tronc d'arbre, une palissade ou un treillis, mais on peut également tailler cette plante à volonté et j’ai ainsi fait plusieurs boutures dont une plantée en plein soleil que j’ai l’intention de tailler afin de l’inclure dans une haie qui borde une allée et d’autres que j’ai laissé grimper le long des arbres à l’ombre.

L‘intérêt de cette plante ce sont ses belles fleurettes formées d’une belle corolle d’un beau rouge qui contraste avec le calice d’un blanc pur et pour donner plus de charme encore cette fleur possède des étamines, tels de longs cils qui dépassent largement de la fleur.

Jusqu’à aujourd’hui cette plante n’a pas encore donné de fruits, mais d’après la littérature sont des baies d’une couleur rouge qui deviennent noires à maturité. Naturellement c’est une espèce tropicale qui ne supporterait pas les climats trop froids. Tout ce que je peux dire au sujet de cette plante c’est qu’elle a l’air de bien se plaire chez moi et qu’elle se laisse très facilement bouturer en coupant une tige en plusieurs segments pour avoir autant de boutures.

Elle a ainsi trouvé plusieurs niches dans mon paradis à Madagascar pour mon plus grand plaisir.

 

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La couleuvre géante à nez plat

3 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Cela fait la troisième fois en ce mois d’avril que je me retrouve nez à nez avec ce grand serpent qui ne doit pas faire loin de 2 mètres de longueur avec une tête pourtant beaucoup plus petite par rapport au corps assez gros. N’ayant aucune compétence en herpétologie, je pensais naïvement qu’il s’agissait d’un boa.

0r, à chaque fois que je croisais ce serpent, il me fixait quelques secondes puis il allait se cacher dans la végétation environnante. Puis un jour je le retrouve près de mes clapiers à lapins et comme je n’étais pas loin de la maison, je me suis précipité pour attraper mon appareil photo et là comme il ne s’était pas trop éloigné j’ai enfin réussi à faire quelques photos de ce magnifique serpent.

Comme je suis d’un naturel plutôt curieux à défaut d’être instruit, j’ai donc essayé de trouver des  renseignements me permettant de déterminer cette espèce et à mon grand étonnement, ce qui se rapprochait le plus de cette espèce était une couleuvre, à savoir, la couleuvre géante de Madagascar ou encore la couleuvre à nez plat ou à groin.

C’est une espèce endémique de Madagascar qui a certainement été introduite ailleurs car l’homme veut comme d’habitude s’approprier la nature qu’elle soit faunistique ou floristique entre autres et naturellement comme je fais partie de cette espèce à deux pattes il m’arrive d’introduire des espèces floristiques qui viennent agrémenter ma biodiversité dans l’espoir de créer un paradis sur terre en accueillant toute faune qui voudra bien s’installer dans mon petit paradis.

Leioheterodon madagascariensis est le binôme latin de cette espèce de couleuvre qui fait certainement partie de la plus grande espèce de couleuvre du monde avec environs deux mètres de long.

On peut nettement distinguer sur cette photo que la tête est vraiment petite par rapport au corps. 

Il est très difficile de prendre des photos de cette couleuvre car elle se déplace assez rapidement et cherche toujours à disparaitre dans la végétation

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