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Le paradis à Madagascar

La plante de la divine Martine.

30 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Chez les plantes comme chez les êtres humains, il y a maintenant des modes qui se sont développées grâce à des revues qui incitent les lecteurs à agrémenter leur intérieur d’une façon ou d’une autre. Et naturellement quand on est en manque d'idées, c’est parfait car on n’a pas à se creuser la tête pour chercher ce qui nous conviendrait le mieux pour nous faire plaisir.

Ainsi, ma mère qui êtes aux cieux avait un support à plantes dans son couloir et plusieurs plantes y ont prospéré aussi longtemps que je m’en souvienne. Bien entendu, à ceux qui lui demandaient comment elle faisait pour avoir de si belles plantes elle leur répétait inlassablement que c’est parce qu’elle leur chantait une chanson tous les jours. Pour ma part, je n’ai jamais entendu ma mère chanter car elle avait bien d’autres chats et garnements à fouetter car nous étions à six dans la fratrie et le plus âgé était aussi l’enfant terrible qu’il fallait souvent mater avec une bonne gifle qui souvent manquait sa cible car il était très agile pour éviter ce genre de corrections.

Malgré toutes les gifles que j’ai esquivées, je pense qu’inconsciemment ma mère m’a offert cet amour pour les plantes qui me permet de m’intéresser autant à la petite plante dans son pot que des arbres qui poussent à l’autre bout du monde.

Sachant que j’aimais beaucoup les plantes, mon cousin Daniel m’envoie régulièrement des photos de plantes et de fleurs et voici donc une petite plante originaire de Chine qui est à la mode actuellement et si elle était assez difficile à trouver, elle a trouvé désormais une place de choix dans les jardineries et autres magasins de fleurs et plantes exotiques qui se respectent en France. Il s’agit de Pilea peperomioides qu’on appelle vulgairement la plante du missionnaire, je pense que à cause de ses feuilles rondes qui font penser à des feuilles de lotus en miniature ou encore à de la monnaie. Sachant que les missionnaires font œuvre de charité avec l’argent qu’ils récoltent, il n’y a qu’un pas pour prétendre que si on plante une monnaie dans le pot qui contient cette plante on aura de la chance dans sa vie ou autre prédiction de prêcheurs du métaphysique.

Qu’à cela ne tienne, rien que le fait d’agrémenter l’intérieur de la divine Martine lui aura déjà apporté de la satisfaction sans nul besoin de planter un sousou sous la plante.

Photo Daniel

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Faire les bons choix.

29 Avril 2021 , Rédigé par François-Michel MAUGIS Publié dans #REFLEXIONS

Réussir c’est faire les bons choix. Être intelligent, je ne sais pas trop ce que cela signifie. Certain prétendent que l’intelligence est une faculté d’adaptation. Or, précisément, pour moi, s’adapter c’est faire les bons choix. L’intelligence est donc la faculté de faire les bons choix. CQFD.

Il y a deux choses qui conditionnent l’existence de tout être vivant, de toute famille biologique :

1 – La pulsion de vie (ce qui incite la cellule à se dupliquer ou l’être multicellulaire, à se reproduire)

2 – L’instinct de conservation (ce qui incite tout être vivant à développer des stratégies d’attaque, de défense ou d’évitement, pour survivre).

On remarquera que l’instinct de conservation est très lié à la pulsion de vie car, sans désir profond de vivre, il ne peut y avoir développement de stratégies d’attaque, de défense ou d’évitement, pour survivre). Ce qui est ahurissant, c’est qu’au cours des millions d’années d’évolution, ces deux paramètres (pulsion de vie et instinct de conservation), ont fantastiquement réussi sur notre planète. Le vivant primitif, terne et uniforme, a évolué vers une profusion d’êtres, de formes, de couleurs, de comportements, de modes de vie et de reproduction, qui laisse sans voix tout observateur un peu attentif. Darwin nous disait : « Être intelligent c’est agir intelligemment ». Il dirait donc aujourd’hui : « Être intelligent c’est faire les bons choix pour survivre ». Or, l’humanité est aujourd’hui, à un tournant. Si, à titre individuel, il n’est pas trop difficile de faire les bons choix pour réussir (la moitié des humains y sont parvenus au détriment de l’autre moitié), collectivement, l’espèce humaine, semble bien la seule, incapable de faire les bons choix pour survivre (exploitation de l’homme par l’homme, inégalité excessive, désunion et destruction). Prions le ciel pour que cela change.

François-Michel MAUGIS

http://www.assee.fr

 

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Madagascar le pays des surprises

28 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

« En allant m’ballader » commençait une chanson d’antan et c’est en sifflotant entre mes buissons de gaves (Psidium sp.) que j’ai été arrêté par une toile qui me barrait le passage. Sur cette toile, une chose triangulaire, colorée avec des pointes sur le dos attira mon attention. En regardant de plus près, je me suis aperçu que ce n’était pas un insecte car les insectes possèdent en général six pattes alors que là j’avais à faire à une espèce à huit pattes. Cela la classait dans la famille des araignées. Mais pas de n’importe quelle araignée car cette araignée était d’une forme triangulaire avec des pointes qui la rendait menaçante.

J’ai donc appelé mon fiston de huit ans en lui demandant d’aller vite me chercher mon appareil photo afin que j’immortalise cette espèce avant qu’elle ne décide de se cacher dans la végétation environnante. Décidément me dis-je la nature est vraiment imaginative pour créer cette sorte de merveille sur pattes capable de tisser sa toile entre deux buissons.

Comme je n’avais pas d’idée sur ce que pouvait être le binôme de cette espèce j’ai envoyé la photo sur un site d’insectes et un administrateur vient de me confirmer que cette espèce une Gasterocantha n’avait pas encore été décrite. Malgré qu’il existe des espèces un peu semblables aux Comores et Mascareignes ou ailleurs. L'espèce qui ressemble le plus à mon humble avis est Gasterocantha geminata qui a été découverte en Inde et au Sri Lanka et décrite par un certain Fabricius en 1798

L’identification d’une espèce est souvent délicate et il est important de prendre en compte le lieu de la découverte avec la végétation près de laquelle l’espèce a été découverte.

Pour cette espèce, tout ce qu’on peut dire, c’est que c’est une femelle adulte en fin de développement qu’on désigne sous le terme d’imago.

Voici les maigres renseignements que j’ai récoltés sur mes images transmises :

https://www.galerie-insecte.org/galerie/fiche.php?ref=279026

 
 

 

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Homme: supériorité illusoire et destructrice

27 Avril 2021 , Rédigé par François-Michel MAUGIS Publié dans #REFLEXIONS

Parfaitement d'accord avec vous. Prenons un peu de distance, de recul, oublions notre nombril, remettons toute chose à sa vraie place … ainsi nous atteindront peut-être ce fameux « lâcher prise » cette sérénité qui fait tant de bien à notre corps et à notre esprit.
Lorsque je m’informe à la télé ou dans les journaux (de moins en moins) de la vie du Monde, je rigole de plus en plus. Je rigole devant ces inutiles gesticulations des grands de ce Monde qui, pour se donner de l’importance, sillonnent la planète dans leurs gros avions. Je rigole devant l’insignifiance du résultat. Je rigole parce que je me rends compte qu’à l’échelle du Monde et de la vie sur Terre, cette effervescence humaine n’a aucun sens. Moi qui me suis battu si longtemps pour que l’homme soit épanoui et heureux, je rigole car je me rends compte de mon aveuglement et de ma bêtise.
Et oui, c’est ainsi, l’espèce humaine ne représente finalement pas grand-chose à l’échelle du temps, de l’espace et de la vie. Malgré tous ses efforts, l’humanité aura assez peu changé les choses. Finalement, ses tonnes de CO2 et ses mégatonnes atomiques représentent bien peu de chose par rapport à la puissance d’un cyclone, d’un volcan ou l’impact d’un gros météorite.
L’humanité risque de disparaître prématurément ou pas, et alors ? Je me dis que finalement, la seule véritable règle pour être un homme serein, c’est de replacer la comédie humaine dans son vrai contexte, celui de l’éphémère. Tel un vol de criquet, l’humanité passera peu de temps sur cette Terre et, même si elle détruit tout, la vie lui survivra et renaîtra probablement plus belle encore.

 

François-Michel MAUGIS – économiste – conférencier. (80 ans)

Conseil en aménagement du territoire.

Président de l'association Énergie Environnement,

Siret : 430.361.618.00027 – ape : 94.99Z 

Référent développement durable pour les projets territoriaux,

(Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie).

Membre du  Conseil économique, social et culturel du Parc national de la Réunion.

Membre de la réserve citoyenne,

(Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche).

Ex animateur régional en maîtrise de la qualité pour les régions Normandie et Réunion (DOM).

Ancien élève de l'Institut de Commerce International de Paris.

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Bureau : Appartement 14 - 8 rue de la Gascogne - 97490 Ste CLOTILDE

Reunion Island (France DOM)

262(0)692 12 19 77

262(0)262 13 18 25

Point relais: Restaurant Les 5 Orangers - 12 bis Rampe des Chicots - Les Orangers

97437 Ste ANNE - energie.environnement@wanadoo.fr  - http://www.assee.fr 

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Énergie Environnement, membre du Collectif Réunionnais pour l'Éducation Relative à l'Environnement

a obtenu du Ministère de l’Environnement le label « MERCI DIT LA PLANETE »

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Quand passe le courant à Madagascar

26 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Je n’ai jamais beaucoup voyagé dans ma vie car j’ai travaillé manuellement pendant quarante deux ans et demi. Quand je suis arrivé à Madagascar après avoir obtenu ma retraite, j’ai constaté que s’il y avait de nombreuses coupures de courant qu’on appelle ici les délestages, par contre le courant passe très bien dans la population, et même si les étrangers sont vus plutôt comme des portefeuilles sur pattes, on trouve ici une joie de vivre une envie de communiquer, même si souvent on ne parle pas la même langue.

Peut-on être pauvre et heureux en même temps ? Je réponds oui. Peut-on être riche et malheureux, je répondrai oui également car j’ai constaté que de nombreuses personnes en France avait le « mal vivre »  en eux, une espèce de mécontentement de recherche de l’impossible alors qu’ici les gens se contentent de ce qu’ils ont et ce qu’ils ne connaissent pas ne peut en aucun cas leur manquer.

Bien entendu tout n’est pas toujours bien cadré bien entretenu, bien net comme nous l’entendons mais ici à Madagascar, c’est la débrouille, l’ordre dans le désordre, l’opportunisme parfois aussi mais on est heureux d’exister de pouvoir partager son dernier grain de riz, d’être ne mesure de sourire, de rire, d’être heureux.

Si pour ma part, je me débrouille comme je peux en tant qu’électricien par nécessité, je constate quand même qu’il y a des travaux exécutés par des électriciens de métier qui laissent à désirer. Mais qui suis-je pour porter un jugement sur des choses que je ne connais pas ou si peu.

Toujours est-il que j’ai trouvé amusant la façon dont on distribue le courant électrique à Madagascar… voir image ci-dessous. Mais ne faisons pas d’un cas une généralité car Madagascar est et restera pour moi un paradis sur terre car j’y ai trouvé mon paradis.

 

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Mes perles roses

23 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

C’est la saison des perles, mais pas n’importe quelles perles. On les appelle vulgairement les baies roses ou poivre rose, alors que ce sont ni des baies ni du poivre.

Ces petites perles de la taille des grains de poivre alourdissent actuellement les branches de mes nombreux buissons de Schinus terebinthifolius.

Ces buissons ont cela de spécial qu’il y a des buissons mâles et des buissons femelles Donc si vous posséder un buisson femelle sans qu’il n’y ait de buisson mâle dans les environs, il est peu probable que vous puissiez récolter des fruits un jour ou l’autre.

Ces petites perles sont vendues à prix d’or en France et si je me décarcasse, ce n’est pas pour les autres car l’année dernière ma femme a voulu en vendre quelques kg à un collecteur d’épices qui voulait lui acheter à raison de 0,50 € le kg. Elle a préféré laisser les gamins du village venir en cueillir quelques sacs pleins pour qu’ils puissent les revendre et s’acheter des friandises.

Cette année étant assez pluvieuse, j’ai pris les devant et malgré le fait que de nombreux fruits ne sont pas encore mûrs j’ai commencé la cueillette malgré tout car je crains que si j’attends trop longtemps, les fruits qui sont déjà mûrs ne pourrissent ce qui ferait encore plus de travail pour séparer ces petites perles de leur grappe, puis les trier ce qui est un travail très délicat. En effet il faut prendre les grains entre le pouce et l’index les faire rouler entre ses deux doigts pour les détacher sans les écraser.

Un producteur de baies roses m’avait dit un jour que trier les baies roses c’est un travail de femmes car les femmes sont très patientes et elles ont des doigts plus agiles et bien plus douces que celle des hommes.

En fait, j’ai réussi avec mes doigts de travailleur manuel à récolter et trier  une tasse de café pleine en une matinée. Je suis content de moi et naturellement j’ai déshydraté ces petites perles sur mon dessiccateur afin qu’elles se conservent et que je puisse en profiter tout le long de l’année.

Et plutôt que de suivre le stage de Scotwork, je préfère de loin suivre les conseils de ce cher vieil Esope qui disait en son temps : « Mieux vaut tenir que courir ».

 

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Madagascar et ses paradoxes.

22 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Il y a maintenant près de quinze ans quand je suis arrivé à Madagascar, comme de nombreux touristes j’ai loué une chambre dans un hôtel. Je me souviens que cela me revenait à environs 200€ par mois pour une chambre. Bien entendu ce n’est pas cher comparé à la France, mais en quinze ans ces tarifs ont certainement évolués également. Et naturellement j’étais obligé de manger tous les jours dans un restaurant à  cette époque. Sachant qu’il n’est pas convenable pour un client d’aller inspecter les cuisines et ce qu’il y a réellement dans la composition des menus avant de passer commande, je me suis demandé s’il n’était pas plus intéressant pour moi de louer une chambre avec salle de bain attenante chez un privé.

J’ai donc consulté plusieurs agences immobilières mais aucune ne proposait vraiment ce que je cherchais. Puis un jour, passant devant un immeuble non loin de l’ambassade de France je vois une pancarte où était écrit maladroitement à la peinture bleue « AGENCE IMMOBILIERE MENDRIKA ».

Comme les portes étaient ouvertes j’ai risqué un œil à l’intérieur et j’ai constaté que l’agence comportait une petite pièce de trois mètres sur trois avec un bureau branlant et un banc collé contre un mur sur lequel étaient assis plusieurs personnes.

Bien entendu quand on voit un visage pâle à Madagascar cela correspond à un portefeuille bien garni sur pattes. Celle qui semblait être la directrice de cette agence s’est levé de sa chaise vétuste et tout de suite s’adressa à moi avec un grand sourire, laissant sa discussion avec les autres personnes en suspend.

Je lui expliquais donc ce que je désirais et elle me dit tout de suite qu’il n’y aurait aucun problème et qu’elle ferait tout pour que je trouve ce que je cherche. Elle me dit aussi que chaque visite me couterait la somme de 1,11€ sans les frais de transport. Comme j’avais acheté à l’époque un scooter 125 cm3, elle accepta de m’accompagner par ce mode de locomotion bien plus pratique qu’un taxi qui aurait eu du mal à se déplacer dans les embouteillages constants de la capitale.

Nous avons donc visité non loin du centre-ville plusieurs appartements, mais aucun ne correspondait à ce que je voulais car soit c’était délabré, soit il n’y passait pas un seul rayon de soleil car c’était entouré d’autres immeubles.

Puis voyant que rien ne convenait à ce que je désirais, elle me proposa un studio un peu à l’écart du centre ville sur la route qui mène à l’aéroport International. Nous avons donc pris rendez-vous avec la propriétaire de la maison qui était inspecteur du travail et son mari qui était ethnologue au Centre National de Recherche de l’Environnement.

Nous sommes entré dans la maison qui était entouré d’un mur en briques de deux mètres de haut avec du fil de fer barbelé au-dessus, ce qui me paraissait déjà une mesure de sécurité qui me convenait. Puis on me présenta la pièce avec une salle d’eau attenante. La pièce était grande, propre éclairée par des fenêtres sur trois côtés et ces fenêtres comportaient une protection en fer forgé ce qui était une protection supplémentaire.

Le seul inconvénient c’est que la salle de bain n’avait pas d’eau chaude. Mais la propriétaire me dit tout de suite que cela ne poserai pas de problèmes si je payais un ballon d’eau chaude elle serait d’accord pour l’installer et que naturellement je ne payerai pas de loyer jusqu’à ce que le ballon d’eau chaude me soit remboursé.

Je n’en espérais pas tant et nous avons donc signé un contrat de bail en bonne et dû forme.

Les propriétaires vivaient à l’étage au-dessus et nous sommes devenus assez rapidement de bons amis car c’était des gens charmants avec quatre enfants très bien éduqués et une jeune femme de ménage qui veillait sur la maison et faisait les travaux ménagers en l’absence de la famille.

Au bout d’un certain temps, j’ai compris qu’ils ont loué la partie où j’ai résidé afin de pouvoir payer un étage supplémentaire à leur maison car les trois filles ainsi que la femme de ménage étaient dans l’obligation de dormir dans une seule petite chambre et le garçon dormait sur le canapé installé dans la cuisine qui comportait également un escalier en colimaçon pour monter à l’étage.

Je me sentais vraiment à l’aise chez cette famille et naturellement je n’ai fais aucune objection à ce que le montant de la location soit augmentée chaque année car le loyer me revenait à moins de 50€ par mois. Bien entendu la facture d’eau et d’électricité était en plus car ils avaient pris la précaution d’installer deux compteurs électriques et nous partagions la facture d’eau qui était minime.

Bien entendu j’ai beaucoup voyagé à l’époque car je voulais connaître les autres régions de Madagascar et naturellement à l’époque je ne possédais pas encore de visa permanent et j’étais obligé de rentrer en France tous les trois mois. Car il me fallait aussi vendre tout ce que je possédait en France pour me sentir vraiment libre et de ne plus avoir un boulet à trainer derrière moi et des impôts fonciers à régler chaque année.

Puis un jour j’ai eu un coup de cœur pour une région de la côte-Est de Madagascar où j’ai commencé à construire un abri puis une maison et j’espaçais de plus en plus mes visites dans la capitale. Quand ma maison fut achevée, et naturellement l’étage des propriétaires dans la capitale terminé également, je me suis dit qu’il était temps de rendre le studio que j’avais loué mais j’ai décidé de mon plein gré de payer encore trois mois de loyer afin que les propriétaires puissent chercher un autre locataire s’ils le désiraient. Mais comme l’agrandissement de leur maison a été finalisé également, ils n’ont pas jugé nécessaire de relouer mon studio qui a été occupé par leur fils. Ils m’ont gentiment invité à leur table encore avant que je parte définitivement m’installer sur la côte-Est.

En conséquence, je me suis dit qu’il ne fallait pas juger de l’aspect d’une agence immobilière pour trouver ce qu’on cherche car comme aurait dit un certain Plutarque, « Barba non facit philosophum » ( la barbe ne fait pas le philosophe ).

 

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La guerre ou la covidienne.

21 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Quelle serait votre choix ? Un virus qui vire au cauchemar ou la guerre comme l’ont connu nos ancêtres ? En effet nous sommes plongé dans une guerre contre un virus qui change de tactique en mutant et on déjouant les pièges que veulent lui tendre les chercheurs en inventant de nouvelles armes mais le virus lui-même joue au jeu du gendarme et du voleur car il possède une capacité à  changer en devenant plus ou moins virulent d’après ce que j’ai compris.

Quand un virus veut s’attaquer à l’homme, c’est un peu comme un envahisseur qui veut s’attaquer à un pays, que faire ? Essayer de se défendre du mieux qu’on peut ou fuir vers d’autres cieux. Mais quand les autres cieux sont déjà en guerre eux aussi contre ce virus, cela n’a pas beaucoup d’intérêt.

En fait cela me fait penser à mon grand oncle, frère de ma grand-mère maternelle qui vivait tranquillement dans sa maison à la campagne en cultivant sa terre et en produisant sa nourriture grâce à un élevage de quelques vaches, cochons poules etc. et se servait de ses deux chevaux pour exécuter des gros travaux des champs.

Puis vint la dernière guerre mondiale quand il avait une quarantaine d’années et il a été incorporé à l’armée pour faire face à l’envahisseur dans la drôle de guerre. Malheureusement ce fut l’exode devant l’invasion de l’armée allemande et les français vivant le long de la frontière allèrent se réfugier plus loin vers l’ouest voire le sud-ouest. Mon grand oncle fut blessé lors d’une bataille et reçus plusieurs éclats dans le corps dont un dans un pied.

A un moment, il en eut certainement marre de cette guerre et il se dit que le mieux pour lui était de rentrer simplement chez lui dans sa ferme et de ne plus s’occuper de cette guerre qui ne le concernait pas.

Il reçu une autorisation de l’envahisseur qui lui permettait de continuer son travail des champs et bien plus tard alors que la guerre était terminée, il eu l’idée d’aller se faire enlever quelques éclats  de grenailles qu’il portait encore dans le corps ainsi qu’un éclat qui était dans la chair de son pied.

Comme il n’avait pas de moyen de locomotion il alla à pied jusqu’à la gare la plus proche à environs six km, puis quand il revint chez lui toujours à pieds après son opération, il tomba dans les pommes car son pied le faisait horriblement souffrir et il avait perdu pas mal de sang en chemin.

Donc en comparant l’ennemi d’aujourd’hui qui attaque sans prévenir et l’ennemi qui avait envahi la France entre autre il y a plus de quatre vingt ans, il n’y a pas beaucoup de différences d’après ma vision de la situation car il faut s’adapter selon ses capacités et ses opportunités et essayer de passer entre les gouttes du mieux qu’on peut.

Mon grand-oncle Adolphe à droite de la photo attendant son ennemi un autre Adolphe qui commandait l'armée allemande. durant la guerre 39-45.

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Tambourissa purpurea

20 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Après avoir cherché puis trouvé ce que pouvais bien être cette chose étrange que j’ai trouvé dans ma mini-jungle, je suis tombé par hasard comme beaucoup de chercheurs sur le binôme de ce fruit étrange… qui ne se mange pas, m’a affirmé une personne de confiance.

En effet ce Tambourissa est un fruit rond, brun qui s’ouvre et laisse s’échapper des graines d'un beau rouge-orangé, puis le fruit tombe par terre en créant un contraste avec le sol, ce qui attire immanquablement le regard.

Ce fruit est particulièrement présent sur la côte-Est de Madagascar sur un arbuste persistant. De nombreuses espèces de cette famille sont limitées aux forêts humides des Mascareignes et principalement à Madagascar.

D’après la littérature, les feuilles de l’arbre Tambourissa purpurea servirait à faire des huiles essentielles dites hormones-like et comme je ne parle pas anglais et comme je suis d’une nature curieuse, j’ai désiré savoir ce que signifiait cet hormone-like.

 Donc, j’ai trouvé que les huiles essentielles dites hormones-like ont comme effet d’agir comme une hormone synthétique et d’équilibrer ou réguler les hormones de notre corps. Dont des produits issus de cette plante doués de propriété œstrogènes-like et antiallergiques… ne me demandez pas d’entrer dans les détails car je préfère me contenter des œstrogènes humains, même si elles ne sont pas toujours like.

 

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Randonnée dans la brousse de la côte-Est de Madagascar

17 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Hier, comme il faisait relativement beau après de nombreuses journées de pluie, je me suis dit que ce serait le temps idéal pour me déconfiner et sortir des sentiers battus.

 Je me suis donc engagé sur un sentier de sable blanc qui serpentait entre les broussailles de Psidium, d’anacardiers et autres espèces d’Eucalyptus. Parfois c’était la bruyère qui prenait le dessus et dans d’autres endroits c’était des fougères et notamment la fougère aigles qui est un indicateur de sol acide et pauvre ou la végétation a du mal à s’implanter si elle n’est pas acidophile.

Puis au détour du sentier j’ai longé une ancienne plantation d’ananas. Il est probable que dans le passé une case était implantée à cet endroit car en général il est extrêmement rare de voir des plantations loin des habitations de peur que les produits de la culture ne soient dérobés avant même qu’ils soient totalement mûrs.

Un peu plus loin une dépression avec un sol alluvionnaire permet à la végétation de former un écrin de verdure.

 

 

  

Cette dépression annonce le lit du canal des Pangalanes qui s’étire le long de la côte-Est sur près de 600 km mais dont une bonne partie est obstruée par les jacinthes d’eau qui empêchent la navigation ou encore des dépôts de sables qui ne permettent pas aux gros bateaux de transiter. La végétation y est  si dense par endroit qu’il est difficile de s’y frayer un chemin. Puis en regardant bien on peut découvrir une jeune pousse de Bois de rose (palissandre) ou encore d’être surpris par un vieil anacardier tortueux qui cherche désespérément la lumière pour étaler ses branches.

Parfois le sentier se rétrécie puis une trouée permet de d’avancer un peu plus facilement. Je poursuis mon chemin en me demandant ce que sera ma prochaine découverte.

Un papillon qui virevolte et se pose alternativement sur une fleur puis une autre attire l’attention.

 

Ce sont des Pervenches de Madagascar qui étaient son centre d’intérêt, une plante endémique qui naturellement a été exportée dans d’autres régions du monde car cette plante se reproduit très facilement sous les tropiques. Puis il y a cette autre plante qui forme des lianes et qui possède des tubercules ( Dioscorea bulbifera ).

Dianella ensifolia avec ses baies d’un beau bleu est actuellement en fruits et quelques fleurs de Psidium montrent le bout de leurs pétales. Puis en poussant plus loin les investigations, on se retrouve au bord d’un plan d’eau ferrugineuse où une grenouille effrayé cherche à disparaitre.

La nature est si diversifiée pour celui qui y est sensible et qui peut ainsi essayer de comprendre qu’il faut protéger ces endroits en ne laissant derrière lui que la trace de ses pas. En effet peu d’endroits au monde sont encore vierges et si ces endroits ne présentent pas d’intérêts pour les

hommes, il n’en est pas de même pour d’autres espèces du vivant dont l’homme n’est qu’un maillon. Et j’irai même jusqu’à prétendre que l’homme décidément a prouvé qu’il était le maillon faible du vivant car il a fait tout son possible pour dégrader, exterminer et  polluer la planète qui pourtant ne lui appartient pas car il n’est qu’un locataire de l’endroit où il vit.

La nature lui a tout donné pour lui rendre la vie plus agréable et quel a été le remerciement ? On ne peut espérer que l’homme se réveillera un jour et qu’il se rendra compte qu’il a emprunté le mauvais chemin en adorant le dieu argent et profit au détriment de la nature qui de toute façon lui survivra car l’homme aura causé sa perte en dégradant le trésor qui lui était offert. 

De nombreuses fleurs de nymphéas et des scirpes garnissent une partie de cette zone. Heureusement j’avais prévu de chausser mes bottes et j’ai pu ainsi longer le bord et je suis tombé sur un coin où nageaient des sphaignes, ce qui permet de me dire qu’un début de tourbière est en train de se former.

En se tournant vers la gauche, une barrière d’oreilles d’éléphant est plantée comme à la parade.

Les niaoulis, ces arbres qui bordent généralement les cours d’eau ou les lacs sont en fleurs. Et non loin un zébu est attaché avec une corde à la patte et me regarde d’un air de se dire que je ne fais pas partie de son monde.                                                                                                                                                                   

 Puis continuant le sentier on arrive près du canal des Pangalanes.     

Une pirogue attend son propriétaire, prête à se frayer un chemin à travers les scirpes et les joncs pour rejoindre les eaux plus profondes du canal. Un peu plus loin d’autres pirogues sont elles aussi tirées sur le bord car c’est très tôt le matin que les pêcheurs vont à la pêche et la journée leur femmes se rendent au marché local

pour vendre ce que leur mari aura réussi à ramener dans ses filets. parfois il faut patienter pendant des heures pour vendre le produit de sa pêche car la plupart des hommes valides ont comme gagne-vie la pêche que ce soit sur l'océan fougueux ou sur la calme canal des Pangalanes ainsi que les différents lacs et bras qui composent le canal.

Cheminant à travers cette végétation on peut croiser un éleveur qui amène son zébu à la pâture. Et passant sous un oranger on constate que de nombreux agrumes tombés à terre et qui pourrissent.

Après un dernier regard sur le canal des Pangalanes qui dort au milieu de cette végétation, il n’y a plus qu’à rebrousser chemin. Et arrivé un peu plus haut, on distingue tout au bout du canal l’endroit où le canal des Pangalanes est relié à l’océan Indien avec le pont qui l’enjambe et qui sépare la ville de la brousse de Madagascar ainsi que la fin de la route goudronnée vers le sud.

C’est dans cette ville de Mahanoro que partent de nombreux bateaux chargés d’approvisionner les villes et villages qui bordent la côte-Est et qui tacataquent à longueur de journée sur le canal.

Vue du canal des Pangalanes au coucher du soleil.

 

 

 

              

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Hibiscus ou pas Hibiscus ?  That is the question.

16 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je possède sur le terrain près de la maison une plante très envahissante mais pourtant ravissante qui se permet de grimper jusqu’au sommet des arbres de ma mini-jungle.

Cette plante avec ses feuilles et ses tiges qui s’accrochent aux vêtements possède une multitude de fleurs qui, comme des étoiles décorent l’enchevêtrement des feuilles et des lianes qui composent la plante.

J’ai bien essayé d’identifier cette plante mais je n’ai pas trouvé le binôme exact car il existe de nombreuses espèces qui ressemblent à cette plante sans vraiment correspondre à la description exacte.

Comme je suis un peu tatillon, je préfère m’en tenir à simplement à admirer cette plante et tant pis si cette espèce n’a pas été vraiment décrite. Je pense que cela lui ferait une belle tige si on lui attribuait un nom scientifique… Même si l’homme aime bien insulter les plantes en latin.

Cette plante dissémine ses graines au point que les plantules forment un espace tapissant sur le sol et si on les laissait en place, il serait impossible de pénétrer à cet endroit car ce n’est pas tellement agréable de se frayer un chemin à travers une plante qui s’accroche à vous et qui peut même piquer un peu.

 

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Geastrum

15 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Comme ici sur la côte-Est de Madagascar il pleut presque toutes les nuits, il est naturel que les champignons montrent le bout de leur chapeau et certains sont assez étranges et ressemblent à tout sauf à des champignons.

Ainsi ce champignon avec ses branches en étoile qui a décidé de vider son sac contenant des spores  qui sont les éléments microscopiques permettant aux champignons de se reproduire. Dans le cas de ce champignon, ces spores sont contenues dans un sac qui protège les spores jusqu’à ce que le vent les emporte ailleurs où ils trouveront les conditions adéquates pour se reproduire.

Généralement on trouve ce genre de champignon dans l’humus des forêts. Comme il y a de nombreuses espèces de Géastres dans cette famille, je ne me risquerai pas à me prononcer car s’il ressemble au Geastrum triplex ainsi qu’au Geastrum sessile, il lui manque pourtant des caractères distinctifs pour en être sûr donc dans le doute…

On appelle ce genre de champignon Etoile de terre.

Il existe même dans cette famille une espèce hygrométrique qui ressemble et qui par temps sec replie ses branches sur le sac afin d’y appuyer et de chasser les spores contenues dans le sac. Par temps de pluie ses branches reprennent leur position en étoile et s’appuient sur le sol afin de surélever le champignon afin  de ne pas noyer ses précieuses spores dans une éventuelle flaque d’eau.

Qui a dit que les champignons n’étaient pas dotés d’une certaines intelligence ?

 

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E.V.N.I

14 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #INSECTES

Il y a quelques mois, j’ai trouvé une chenille et j’ai transmis les photos sur un site d’entomologistes mais malgré les nombreuses personnes qui ont visité les photos collées  sur le site, personne n’a réussi à mettre un nom sur l’espèce en question. Serait-ce une nouvelle espèce de larve d’insecte qui n’a pas encore été décrite ?

Il est fort probable qu’il existe à Madagascar de nombreuses espèces qui disparaissent avant même qu’on puisse les identifier car la culture sur brûlis, la déforestation et autres causes sont une véritable plaie pour le pays qui pourtant est d’une richesse incomparable sur le plan faunistique et floristique.

J’ose espérer que cette espèce ne finira pas dans les oubliettes de l’histoire et qu’on pourra un jour trouver une personne capable d’identifier l’espèce afin d’enrichir les connaissances sur le vivant afin de sensibiliser le plus grand nombre au trésor que la terre possède encore, même si le plus grand prédateur de la terre a déjà éliminé bêtement de nombreuses espèces pour la seule raison de faire du profit.

Ah oui j’oubliais de préciser qu’E.V.N.I veut dire Espèce Vivante Non Identifiée.

Si je devais la nommer je l'appellerai Chenille à antennes.

 

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J’ai rêvé d’un autre monde

13 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

J’ai rêvé que j’étais avocat et que je voulais me rendre à News York pour un semestre d’études mais qu’on m’a empêché d’embarquer sous prétexte que j’avais lu un article sur les droits de l’homme sur Internet quelques jours auparavant et que j’avais été fiché : « Danger pour la sécurité nationale ». En effet, j’ai rêvé que le gouvernement de mon pays avait installé des centres de renseignements directement liés à tous les appareils connectés à Internet afin de contrôler les centres d’intérêts de tous les citoyens.

Un autre jour, alors que je suis entré dans un magasin pour acheter avec ma carte de crédit 250 gr de poisson, une boîte de pâté pour chien, une bouteille de limonade, en rentrant à la maison et en me connectant pour connaître les nouvelles du jour j’ai vu apparaitre une publicité pour du poisson, une pour de la nourriture pour chien et des pubs pour des sodas.

Je me suis demandé où ils avaient pêchés ces renseignements concernant mes achats. Il est évident que les commerçants afin d’optimiser leurs ventes vont chercher des renseignements tout azimut et même sur vos centres d’intérêt.

Puis j’ai rêvé aussi que suite à des manifestations dans les rues, l’interdiction de travailler à cause d’une grève, une fange de la politique qui dégradait, qui brûlait et qui saccageait juste pour montrer leur profond écœurement de la vie qu’on leur impose ou encore en commettant des attentats pour une raison ou une autre, le gouvernement pour rétablir l’ordre avait décidé de mettre toute la population du pays sous étroite surveillance.

Ainsi sous prétexte d’une simple visite médicale obligatoire, on prélève un peu de sang,  on scanne le visage et on prend naturellement les empreintes digitales ainsi qu’un échantillon de la voix afin d’établir une seconde carte d’identité « biométrique » qui se recharge ou se décharge selon le comportement de chaque individu.

Ainsi par exemple si vous commettez un larcin, ou si vous jetez un emballage ou un mégot par terre, automatiquement votre crédit de vie sera amputé d’un certain nombre de points… un peu comme le permis de conduire en France. Bien entendu on ne vous mettra pas en prison mais il vous sera impossible par exemple de prendre les transports en commun pendant un certain temps,( cela vous fera des pieds)… Si vous commettez un acte plus violent ou plus répréhensible, on vous bloquera votre compte en banque pendant un certain temps. Par contre si vous voulez gagner des « crédits » sur votre carte « biométrique », il vous suffira par exemple de dénoncer quelqu’un qui a commis une infraction ou d’aider un aveugle à traverser la rue, à faire un don du sang etc. car des caméras sont installées partout et tout est relié en permanence aux cartes biométriques de toute la population. En plus, ceux qui ont vraiment commis des crimes voient leur photos affichées partout, ils n’ont plus droit de voyager, plus de compte en banque, plus de travail et leur téléphone est mis sur écoute etc. autrement dit, ils n’ont plus aucun droit. Et naturellement ils seront obligés de suivre un traitement qui leur expliquera clairement leurs droits et leurs obligations.

Ainsi figurent dans la liste des obligations, le respect à la lettre des lois, obligé à une intégrité sans faille et la reconstruction d’une morale. Rien ne servira de porter un masque puisque on aura scanné également l’iris des yeux et grâce au GPS on pourra vous suivre partout car on vous aura également implanté une puce microscopique de la taille d’un grain de riz. Donc même si vous laissez votre téléphone chez vous, vous serez contrôlé perpétuellement par l’IA. Mais tout cela n’était qu’un rêve… Oufff !

 

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Avez-vous déjà mangé des oreilles de Judas ?

12 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Les oreilles de Judas sont des champignons qui poussent sur différents bois morts ou vivants qui normalement lorsqu’ils sont bien représentatifs ressemblent à des oreilles. Pourquoi leur attribuer le nom de Judas ? Tout simplement d’après la littérature, Judas se serait pendu à un sureau sur lequel poussent aussi parfois ces champignons.

On appelle souvent également cette espèce champignon noir chinois car les chinois exercent une culture massive d'une espèce ou variété de ces champignons.

On retrouve souvent ces champignons parmi les ingrédients qui composent les soupes chinoises ainsi que dans le riz cantonnais et autres recettes.

Ici à Madagascar, ce champignon n’est pas rare et on en trouve à acheter des espèces fraîches sur le marchés local et il suffit de les faire sécher au soleil pour pouvoir les conserver et les consommer au fur et à mesure des besoins.

Naturellement, comme tous les champignons d’ailleurs (y compris le champignon de Paris soit dit au passage), ce champignon contient également des toxines qui s’éliminent à la dessiccation ou à la cuisson.

Ce début d’année ayant été particulièrement pluvieux ici sur la côte Est de Madagascar on a vu des spécimens énormes au vu de la longueur d’un stylo Bic.

Nous en avons donc profité pour faire des réserves en les faisant sécher puis en les conservera dans un bocal hermétiquement clos pour pouvoir garnir certains plats cuisinés pendant la saison où on ne trouvera plus ces champignons.

 

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L’arbre des peaux-rouges.

9 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Il est en fleurs actuellement, Bixa orellana, cet arbre dont les graines ont permis aux indiens d'Amérique de se peindre le visage afin de paraitre plus effrayant aux yeux de leurs ennemis.

Cet arbre, c’est le rocouyer dont les graines ont une teinte rouge qu’on appelle d’ailleurs l’arbre rouge à lèvre chez les tahitiens. Cet arbre originaire d’Amérique du sud est très répandu dans les caraïbes mais on le trouve également à Madagascar comme ailleurs sous les tropiques car ses fleurs roses possèdent une douce couleur rose.

Le «fruit » de cet arbre ressemble à s’y méprendre à l’enveloppe du fruit du Nephelium lappaceum qui est tout simplement le ramboutan ou litchi chinois dont les enfants qui sont passés près de ma clôture l’année dernière ont chapardés tous les fruits. Mais les pauvres ont certainement été très déçus de ne pas trouver de fruits à manger en épluchant l’enveloppe du fruit mais simplement des graines.

Et pourtant ces graines d’un rouge sombre contiennent parfois jusqu’à cent fois plus de béta carotène que les carottes. On utilise également des colorants alimentaires réalisés avec ces graines (E 160b).

On peut laisser infuser ces graines dans de l’huile en chauffant légèrement sans faire bouillir et on obtient une huile rouge après avoir filtré les graines. Cette huile peut servir à donner une belle coloration à des aliments chauds ou froids.

Bien entendu on s’en sert également en cosmétique. Mais elles ont certainement aussi d’autres applications, ce qui n’est déjà pas mal pour un arbuste dont la couleur des graines à inspiré un mycologue à nommer le Cortinaire à couleur de rocou le Cortinarius orellanus champignon très toxique.

 

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L’arbre planté à l’envers

8 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Quand on regarde la photo des baobabs on pourrait s’imaginer que les racines sont plantées dans le ciel. Ce qui a inspiré une légende malgache qui nous dévoile que cet arbre impressionnant qui a été planté au jardin du paradis  était si impressionnant au vu de sa taille qu’il commença à mépriser les autres arbres moins majestueux et Dieu dans sa colère déracina l’arbre et le planta à l’envers ce qui occasionna cette différence entre ce tronc gigantesque et les branches ridiculement petites qui semblent s’ancrer dans le bleu du ciel.

On compte huit espèces de Baobabs au monde et six d’entre elles ne poussent naturellement qu’à Madagascar. Le tronc de ces arbres contient une grande réserve d’eau, ce qui permet à cet arbre de tenir sans problèmes lors des périodes de sécheresse. Beaucoup de ces baobabs ont plusieurs centaines d’années et sont encore des témoins des forêts primitives qui malheureusement ne sont plus guère que des vestiges bien maigres du passé qui faisaient de la Grande île des réserves faunistiques et floristiques uniques au monde.

J’ai eu la chance de sillonner l’allée des baobabs près de Morondave ainsi que d’admirer le gros baobab de Majunga et des arbres de cette espèce dans bien d’autres lieux de Madagascar.

J’ai eu la chance de pouvoir déguster également la pulpe des fruits du baobab. Cela ressemble un peu à des chamallows blancs et c’est un peu acidulé sucré.

Allée des baobabs sur la piste près de Morondave 

Deux baobabs s'aimaient d'amour tendre

L'énorme tronc du baobab de Majunga

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Tortillas olé !

7 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Quand ma divine Sergine se met à faire la cuisine, on en salive d’avance car elle aime inventer des trucs qui existent certainement déjà, mais elle préfère cuisiner selon ses propres idées avec ce qu’elle a sous la main. 

Donc comme j’ai commandé de la farine de maïs, elle a mélangé cette farine avec de la farine blanche puis une cuillère à soupe d’huile d’olive extra vierge, une cuillère à café de sel, curcuma, poivre etc., le tout dilué avec un demi verre d’eau et puis il n’y a plus qu’à pétrir, pétrir et encore pétrir avant de prendre son rouleau à pâtisserie initialement prévu pour m’attendre derrière la porte quand je rentre trop tard mais comme j’ai pris la résolution de ne plus sortir elle s’est résolue à utiliser son rouleau à pâtisserie pour étendre sa pâte aussi finement que possible puis la mettre à la poêle pour en faire une espèce de crêpe qu’elle a roulé après cuisson en introduisant des crevettes hachées, des herbes, quelques légumes et voilà le résultat après en avoir avalé la moitié.

 

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Qui veut des avocats ?

6 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

En faisant ma petite virée matinale hier, je suis passé sous un de mes avocatiers et j’ai constaté que de nombreux avocats étaient tombés au sol. Je me suis donc hâté d'aller chercher un sac afin de ramasser les avocats avant que les chiens errants ne viennent les manger comme c’était le cas pour quelques avocats qui étaient déjà tombé les jours précédents.

Puis, j’ai confectionné des tortillas et autres tacos afin d’y tartiner ma guacamole issu d'un de mes avocats, mais je vous avouerai qu’on est vite rassasié et qu’on demande à changer de régime car trop c’est trop.

J’ai donc demandé à ma divine Sergine qui excelle en cuisine si elle ne voulait pas en distribuer un peu à sa famille et connaissances mais malheureusement comme c’est la saison des avocats il y en a des brouettes à vendre pour deux sous et plus personne n’en veut. Donc j’ai tenté de nourrir les lapins avec en prenant soin de ne pas leur en donner trop car je pense que ce n’est pas dans leur régime alimentaire de prédilection. Et effectivement après quelques hésitations mes lapins se sont régalés avec des avocats bien mûrs. J’ai essayé la même chose avec les canards et les poulets et là c’était un  échec complet car si d’habitude ces volailles se ruent sur tout ce qui est verdure, la gente ailée dédaigna hautainement mes avocats. J’ai donc eu l’idée de mélanger de l’herbe bien verte avec de la purée d’avocat et là toute la basse-cour s’est rué dessus.

Mais comme je ne veux pas exagérer non plus j’ai employé des avocats qui étaient trop mûrs pour alimenter la terre autour des plants de jeunes fruitiers afin que les microorganismes et les vers de terre puissent s’en gaver à leur tour car ici à Madagascar rien n’est perdu et tout est recyclé d’une façon ou d’une autre.

 

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La flamme des bois a enflammé mon cœur

5 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Youpiii ! J’ai réussi à avoir trois espèces de buissons avec des fleurs de couleurs bien distinctes les unes des autres. Pas sur le même arbuste bien entendu mais je ne rejette pas l’idée d’essayer de greffer les trois variétés ou formes de fleurs sur le même arbuste un jour.

Le vrai binôme de cet arbuste qu’on appelle communément Flamme des bois est en réalité : Ixora coccinea. Les branches de cet arbuste se bouturent très facilement ici sous les tropiques et je ne me prive pas de raccourcir les branches régulièrement afin de les bouturer et ainsi d’en faire de nouveaux buissons fleuris.

Alors que le monde est en ébullition de rage d’être privé de liberté à cause d’un minuscule virus improbable à limiter, ici au fond de ma brousse, je ne reçois personne et pourtant je suis relié au monde entier avec plus de 21 000 visiteurs avec qui j’ai le plaisir de partager mes découvertes et autres pensées au jour le jour.

 

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A nos aînés :

3 Avril 2021 , Rédigé par Fernand H. Publié dans #REFLEXIONS

La meilleure des générations est en train de mourir. Celles et ceux qui sans faire de longues études, ont tout  donné pour leurs enfants. Celles et ceux qui sans de grandes ressources les ont aidés et ont traversé des crises financières.

Ils sont en train de mourir.

Ils ont connu des temps de guerre, des restrictions, se contenter de peu, Ils ont eu des peines et des souffrances mais ne le disaient pas. Parfois, ils ont travaillé comme des bêtes, on disait d'eux qu'ils étaient plus vulnérables que quiconque. Comme ce fut pour leur vie, en silence ils meurent. Ils n'ont jamais osé penser à soulever le pays et pourtant ! Ils recherchaient des bonheurs simples comme partager un peu de la vie de leurs petits-enfants. Ils s'en vont sans déranger, ils seront toujours celles et ceux qui dérangent le moins, ils partent sans adieu.

Alors pour celles et ceux qui se plaignent tout le temps d’être confiné(e)s à la maison, parce que leurs salons de coiffure, d’onglerie ou bien même leurs salles de sports restent fermées, qu'ils ne peuvent pas faire la fête, partir en vacances et réclament toujours plus d'argent à l'Etat,

Par respect pour cette génération qui nous quitte sans bruit mais avec dignité, taisons-nous.

 

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Quelques vérités que nous sommes prêt d’oublier.

2 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Ainsi, nous sommes capables de fabriquer des millions d’allumettes avec une forêt plantée d’arbres. Mais une seule de ces allumettes peut réussir à elle seule  à éliminer tous les arbres de la forêt.

Donc il ne faut pas se croire supérieur à un virus minus qui est tellement petit qu’il est invisible à l’œil nu. Nous ne sommes pas maître de notre destin, même si nous pouvons influencer notre destin, il est impossible de prévoir ce qui peut arriver car que celui qui ne s’est jamais trompé se plaigne à son dieu car si l’homme a été créé selon certains à l’image d’un dieu, celui-ci s’est bien trompé pour certaines personnes.

Nobody is perfect disent les britishs car si tout était parfait nous ne pourrions pas comparer avec ce qui ne l’est pas, et dans ce cas il faudrait démolir ce qui est parfait pour être meilleur. Si, si, c’est inscrit dans nos gènes. Nous voulons être les plus beaux, les plus intelligents, les plus forts, les mieux renseignés, avoir de qui est le meilleur et ainsi de suite.

Mais finalement, nous ne sommes qu’un maillon du vivant et si notre inconscient nous guide à vouloir le meilleur pour nous c’est souvent aussi au détriment d’une autre espèce vivante que ce soit au niveau de la flore ou de la faune ou même vaincre le minéral en escaladant l’Everest…

 

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Le conte des dames voilées.

1 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Actuellement, et contrairement à l’hémisphère nord, à Madagascar c’est l’automne avec ses pluies nocturnes qui font émerger des merveilles de la terre. Ainsi j’ai rencontré un beau matin deux dames voilées alors que l’humidité du sol diffusait cette odeur agréable de géosmine et de pétrichor mêlé au doux parfum que dégageait la glèbe des dames voilées qui veulent attirer ainsi des insectes afin de disséminer leurs spores et se reproduire. Bien entendu il y a des espèces de la même famille en France qui ressemblent à ces dames mais sans le voile et qui ont une odeur repoussante et cadavérique.

Ces mystères de la terre me fascinent tous les jours car comme un enfant perdu dans un jardin d’Eden je me laisse envahir par tout ce que la nature offre à mes yeux et à mes sens.

Ces dames voilée qui semblaient s’aimer tendrement n’étaient naturellement pas les seules que j’ai rencontré car des dizaines d’autres de la même espèce avaient pris position dans des endroits qui convenaient le mieux à leur courte vie car si ces champignons peuvent se développer en quelques heures à peine, il suffira de quelques heures de soleil pour les faire mourir.

Leur cycle de vie se résume simplement à diffuser leurs semences afin de se reproduire mais dans la terre elles contribuent grâce à leur mycélium à décomposer partiellement la matière organique morte et ainsi faire partie du vivant de la terre en l’enrichissant à leur manière.

 

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