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Le paradis à Madagascar
Articles récents

La Fabrique du Désarroi: L'Histoire d'une Esclave de la Recherche

10 Mars 2021 , Rédigé par ALEA EXIL Publié dans #LECTURE

Il est des personnes qui, malgré leur fierté, leur capacités intellectuelles, leur soif de justice, leur rigueur morale et spirituelle, ne parviennent pas à s'intégrer dans la société d'aujourd'hui Pourtant, en des époques passées et pourquoi pas futures (il faut toujours garder espoir), elles auraient été l'élite de leur contemporains et se retrouvent parias, laissées pour compte de leur époque.
Ceci est le parcours de vie d'une intellectuelle à la sensibilité exacerbée qui, malgré tous ses efforts ne parvient pas à se faire une place.
Son style à l'humour caustique et décapant vous arrache le rire derrière le désespoir qu'il sous-tend.
C'est un règlement de compte en bonne et due forme , même avec ses proches. 
C'est l'exorcisme d'une insondable et infinie souffrance.
On est très mauvais juge lorsqu'on est directement impliqué.

 

 
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La pomme et sa noix.

10 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Quand la pomme tombe au pied de l’arbre la noix de cajou n’est jamais loin. Sera mon proverbe du jour.

En effet, lors d’une ronde dans ma mini jungle j’ai trouvé tôt le matin plusieurs pommes de cajou avec leur noix attachée en dessous. En fait de pommes, ces fruits ou pseudo-fruits ressembleraient plutôt à des poires.

Si  ce « fruit » peut se manger cru, je trouve son goût sucré mais légèrement acerbe tout de même et je n’en mangerai pas un panier plein car la chair du fruit est très fibreuse. Par contre la noix de cajou quand elle, torréfiée elle est délicieuse.

Cette pomme de cajou contiendrait beaucoup de vitamines C peut-on lire sur Internet. Et la noix après torréfaction est souvent mangée en tant qu’amuse bouche.

Ce qui m’a le plus amusé concernant ce fruit de l’anacardier

( Anacardium occidentale ) C’est la description qu’en rapporte un explorateur André Thévet qui a décrit le fruit comme tel :

 

« Acaïous, portans fruits gros comme le poin, en forme d’œuf d’oye. Aucuns en font certain bruvage, combien que le fruit de soy n’est bon à manger, retirant un goust d’une corme demy mure. Au bout de ce fruit vient une espèce de noix grosse come un marron, en forme de rognon de lievre. Quant au noyau qui est dedans, il est tres bon à manger, pourveu qu’il est passé legerement par le feu. L’écorce est toute pleine d’huile, fort aspre au goust… » (Singularitez, 1557).

 

Sa sent vraiment le bon français parlé au temps du roi François Ier  à qui on attribua la paternité d’un développement important des arts et des lettres en France.

 

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Un insecte rare et noble. 

8 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #INSECTES

En début de cette année, j’ai découvert dans mes plantations un insecte peu ordinaire, déjà par sa couleur rouge-orange avec des bandes noires. Il étonne par son allure de locomotive qui traine un wagon derrière lui car je pensais d’abord que c’était deux insectes collés l’un à l’autre en train de copuler mais en fait ce n’était qu’un seul insecte de la famille des coléoptères, insectes qui possèdent un exosquelette c'est-à-dire qui sont pourvu d’un blindage externe rigide.

J’ai envoyé mes trois photos au site Galerie du monde des insectes et c’est deux mois plus tard que je viens de recevoir une réponse à mon questionnement concernant cet insecte et c’est une gentille dame Lysbeth d’Alys qui a validée le nom de cet insecte qui se nomme : Abiphis nobilis.

J’ai donc fait des recherches sur Internet et la seule indication que j’ai trouvé c’est qu’un seul exemplaire de cet insecte est épinglé au Royal Belgian Institute of Natural Sciences (RBINS). Comme cet insecte a également été découvert à Madagascar, il se pourrait que ce soit une espèce endémique. D’autant que je n’ai trouvé nulle part ailleurs des renseignements concernant cet insecte.

Il va de soi que si cet insecte qui a posé pour les photos était un peu intimidé, il a repris allègrement sa route après la séance photo à partir de l'endroit exact où je l'avais trouvé afin qu'il ne soit pas dépaysé et naturellement je l'ai remercié pour sa prestation. S'il ne m'a pas répondu c'est peut-être simplement parce que nous ne parlons pas la même langue.

Cela me fait vraiment plaisir de pouvoir apporter ma modeste contribution à la connaissance des espèces faunistiques et floristiques de Madagascar que je découvre au fur et à mesure du temps qui passe.

Il a rentré toutes ses griffes et autres pour la photo du ventre.

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L'arbre qui sauve des vies.

6 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Arbre de vie, arbre aux miracles

(Moringa oleifera), On ne tari plus d’éloge pour cet arbre qui peut sauver des vies humaines. En effet cet arbre est vivement conseillé pour lutter contre la malnutrition car non seulement sa consommation est conseillé pour pallier la carence en vitamines A car elle contient quatre fois plus de vitamine A que la carotte mais sa consommation aurait également un apport sept fois plus élevé en vitamines C que les oranges. Trois fois plus de potassium que les bananes, quatre fois plus de calcium que le lait sans compter que cette plante possède 37% de matières grasses. Que demande le peuple à part du pain et des jeux du cirque après avoir planté une forêt de ces arbres.

Dernièrement c’est la première Dame de Madagascar elle-même qui a pris sa bêche pour donner l’exemple pour planter ces arbres qui pourront sauver de nombreux enfants de la malnutrition qui rôde dans le sud de la Grande île. C'est grâce à un petit article dans les infos qui me parviennent quotidiennement que j'ai réalisé que je possédais un spécimen de cet arbre près de ma maison d'habitation.

Quand je me baladais sur les marchés je voyait bien ces feuilles qui étaient vendues sur les étals des gens de la brousse et je pensais naïvement que  les gens n’ayant pas les moyens de se payer des mets de choix étaient obligés de manger des feuilles d’arbres. A présent je me rends compte de mon ignorance car ces feuilles sont comme une manne qui donne bien plus éléments nutritifs que nos salades vertes ou nos épinards et autres frites au ketchup-mayo.

Je sais désormais que j’ai un autre chalenge à accomplir c’est de multiplier cet arbres autant que je le peux car si je ne suis pas en mesure de rallier la population à mon panache blanc, ni à leur offrir la poule au pot, je pourrai peut-être contribuer selon mes moyen à disséminer les graines de cet arbre de vie.

 

Moringa oleifera est son binôme.

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Contributions à la connaissance de la flore de la côte-Est de Madagascar

5 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Connaissiez-vous la Danielle ensifoliée ? Ensifolius venant du latin « à feuilles en forme d‘épée ». Le nom générique Dianella ferait référence à Diane, la déesse de la chasse.

Concernant les feuilles de cette plante qui est plutôt envahissante chez moi, et comme mes lapins n’apprécient pas vraiment les feuilles de cette plante je limite son aire de croissance afin de pouvoir diversifier au maximum avec d’autres espèces de plantes.

On ne connait pas vraiment l’origine de cette plante qui est assez répandue dans certains pays chauds de l’hémisphère sud de l’océan indien et au-delà.

Les fleurs de cette plante ressemblent vaguement aux fleurs des plants de pomme de terre avec des pétales bleues et le centre jaune. Les fruits dont les graines sont éparpillées par les oiseaux, offrent une belle couleur bleue brillante, peu commune chez les fruits.

Des éléments de la plante seraient utilisée en médecine pour divers traitements et ce qui est intéressant de noter également, c’est que la racine de cette plante pillée, mélangée à du riz pourrait être torréfié et être utilisé par la suite comme poison contre les rongeurs.

 

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Une langouste livrée par une crevette.

3 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #POISSONS-FRUITS DE MER

Hier comme d’habitude la femme d’un pêcheur que mon fiston espiègle appelle Madame Crevette est venue jusqu'à notre portail avec sa marmite en plastique sur la tête en hélant « ohh dééé ! » . Elle nous proposait cent quatre vingt camarons (grosses crevettes roses) et une superbe langouste adulte.

Parfois cette femme de pêcheur en pirogue vient nous proposer de petites langoustes de moins de 20 cm et je refuse catégoriquement car si on veut préserver cette richesse il faut laisser le temps aux espèces de se reproduire et je ne manque pas de leur expliquer pourquoi je refuse d’acheter des espèces qui ne sont pas encore adultes..

Bien entendu la pêche à la langouste est défendue au mois de novembre et décembre afin de permettre la ponte. Et comme ces richesses halieutiques font vivre beaucoup de familles le long des cotes de Madagascar, je leur achète régulièrement le fruit de leur pêche car actuellement avec les restaurants qui n’accueillent plus de touristes la vie est devenue très difficile pour les gentilés.

Comme nous adorons manger des fruits de mer et du poisson, nous n’achetons pratiquement jamais de viande de bovin ou de porc car je trouve qu’on peut tirer plus de bénéfices d’une terre en produisant des fruits et légumes plutôt qu’en laissant raser des surfaces immenses par des bovins. Quant à la viande de porc, j’ai renoncé définitivement à en manger car je trouve que c’est une viande trop grasse et peut-être même cancérogène selon certaines sources.

Comme mes deux parents sont décédés à cause d’un cancer, j’essaye d’éviter au maximum de suivre leur exemple en ne mangeant plus de produits transformés comme des saucisses et autres cochonneries grillées au barbecue. D’ailleurs je n’ai jamais vraiment suivi le troupeau d’un certain Panurge et à ce jour cela m’a plutôt bien réussi.

 

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Une plante envahissante et qui pue.

2 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

J’ai bien essayé de faire manger les feuilles de cette plante à mes lapins qui m’ont regardé d’un drôle d’air comme pour me demander si je ne voulais pas les empoisonner avec cette plante à odeur désagréable.

Cette plante a été introduite dans de nombreuses régions au monde où elle s’est naturalisée et elle est considérée comme plante envahissante. En effet cette plante se contente de friches, de bords de route et des chemins ou terrains vagues pour pousser et se multiplier.

Mais comme les fleurs de cette plante attirent beaucoup d’abeilles et de papillon, je la laisse se développer à condition qu’elle ne nuise pas à d’autres plantes en  prenant leur place car je suis pour la biodiversité à condition qu’il n’y ait pas une espèce qui se développe au détriment des autres.

Cette plante atteint chez moi environs 80 cm de haut et ses feuilles sont dentelée, ce qui les fait ressembler à des feuilles de chanvre mais sans aucun rapport avec cette plante tant appréciée par certains fumeurs de marijuana (la plante qui enivre selon les mexicains).

Turnera ulmifolia est son binôme

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A cœur vaillant rien d’impossible.

1 Mars 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Tel est l’adage qui veut dire que quand on veut on peut. Bien entendu en Europe et ailleurs au monde on dispose de machines et qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour qu’un seul homme puisse soulever des tonnes pendant que dix autres sont obligés de rester assis sur leur canapé en regardant béatement pendant des jours entiers 22 joueurs courir derrière un ballon.

Si c’est ça ce que veulent nous imposer les mamamouchis du progrès, alors c’est à s’arracher les cheveux car ce n’est pas pour ne rien faire que l’homme s’élèvera dans son estime. Recevoir de l’argent à la fin du mois sans bouger le petit doigt n’anoblit pas son homme d’après moi car s’il est obligé de courir tous les jours ou d’aller « bodybuldiner » pour entretenir ses muscles c’est vraiment du gâchis.

A Madagascar et ailleurs au monde il faut encore se décarcasser pour gagner sa croute, et parfois en étant exploité par ceux qui ont déjà plus qu’ils ont besoin pour vivre. Nous vivons vraiment dans un monde inégal où les uns se repaissent honteusement des efforts des autres car si on considère que des richesses naturelles sont payées des clopinettes et revendues au prix fort dans d’autres pays qui profitent d’un système inégalitaire, cela me révolte.

Bien entendu on va aider les pays pauvres… à rester pauvre afin d’en profiter au maximum. On va leur refiler ce qu’on ne veut plus chez nous, un peu comme les premiers colons qui ont débarqués dans les terres inconnues et on offert de la verroterie en échange d’or et autres richesses.

Mais l’homme étant le plus grand prédateur que la terre ait connu, il faut bien vivre comme lui si on ne veut pas être rejeté par ses semblables. Alors pitié, je vous demanderai de pardonner mes errances qui ne sont pas digne d’un humain qui se respecte… ou pas ?

A Madagascar on connait encore la valeur du travail.

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Hello ! Y aurait-il un mycologue dans l’avion ?

28 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

En m’baladant sous mon anacardier dernièrement un champignon jaune et blanc attira mon regard.

Il n’en fallait pas plus que je rentre dare-dare chercher mon appareil photo (oui je sais je ne suis pas encore arrivé à l’époque glorieuse du Smartphone et autre truc à la pomme).

Donc je cadre, je recadre et je termine par faire des prises de vue sous tous les angles de ce champignon que je classerai à première vue dans la grande famille des Amanites qui ne compte pas moins de plusieurs centaines voire plus encore d’espèces.

N’ayant aucune notion du binôme de cette espèce, j’ai donc cherché sur Google et j’ai trouvé une liste de près de soixante dix espèces de cette grande famille. Et ce qui rapprochait de par sa description le plus à l’espèce que j’ai trouvé c’est (peut-être) Amanita onusta car, rares sont les Amanites qui possède un pied annelé aussi longuement radicant et surtout avec ses restes de voile qui pendent sur les bords du chapeau, ce qui n’est déjà pas si commun.

Bien entendu cela ne suffit pas pour déterminer avec certitude un champignon car pour être plus près de la vérité il aurait fallu que je fasse appel à une réaction neutre de KOH sur le chapeau et que je mettre mon champignon sous un microscope pour déterminer ses basides, ses spores, sa trame lamellaire, son piléipellis etc.

Mais bon, on ne peut pas tout connaitre et je laisse au chercheur de cheveux en quatre le soin de me contredire et je les remercie d’avance s’ils peuvent rectifier le tir s’il y a lieu.

Le jour après (un peu moins frais) 

 

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J’aurai ta peau de ramboutan,

27 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

En fait pour ceux qui ne connaissent pas le ramboutan, c’est un fruit dont le goût de la pulpe s’apparente au litchi. Sauf que la coque du ramboutan est très curieuse car elle se présente sous forme d’une boule rouge agrémentée de nombreuses pointes tendres la faisant ressembler à un oursin.

Si les litchis sont présents à Madagascar vers la fin de l’année, les ramboutans sont sur les étals des marchés vers la fin février et début mars. Bien entendu j’ai déjà mis en terre des tas de jeunes plants de ce délicieux fruit d’une saveur sucrée et juteuse. Il me suffit d’attendre que ces arbustes prennent de la hauteur pour pouvoir un jour peut-être savourer mes délicieux fruits, sinon mon fils me remerciera certainement de lui avoir laissé en héritage des arbres fruitiers qui lui permettront de se souvenir de son vieux père qui se voulait être un arboriculteur de petite envergure au soir de sa vie.

Bien évidemment comme de nombreux fruits le ramboutan possède des valeurs nutritives comme de la vitamine C du fer et du potassium. Ne me demandez pas ce que cela peut apporter au corps humain mais en tout cas, cela ne pourra certainement pas lui faire du mal.

 

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Les beaux, les bons et les tuants.

26 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

En fait quand on parle de champignons, il y a des bons, des beaux mais aussi des tuants car de par leur pouvoir de pomper de nombreux éléments qui se trouvent dans le sol, certains champignons sont de véritables usines chimiques. Certaines espèces sont en mesure de synthétiser des substances antibiotiques pour se protéger des attaques d’autres espèces ou alors ils fabriquent des éléments abiotiques pour attaquer d’autres espèces et prendre leur place.

Bien entendu certaines substances contenus dans les champignons peuvent ne pas être au goût des humains et, soit ils leurs causent des indigestions voire même de sérieux problèmes d’intoxication qui peuvent avoir des conséquences létales parfois.

Mais évidemment il y a bon nombre de champignons qui perdent leurs toxines à la dessiccation ou à la cuisson tels que les morilles et autres espèces, mais pas toutes.

Et il y a aussi les champignons qui n’ont aucune valeur nutritive ou qui sont trop coriaces pour être consommés mais qui ont pourtant des airs de stars des bois et des prés.

Certaines espèces peuvent se parer des plus belles couleurs et formes quand ce ne sont pas des odeurs qui les différencies parfois des autres espèces car il y a des champignons qu’on peut reconnaître les yeux bandés rien qu’à leur odeur dont certaines ont une odeur de cuir de Russie, de bonbon anglais, de chair de coco, d’anis, de Maggi, de sperme et de bien d’autres odeurs encore plus curieuses. 

Qui a dit que la nature était banale ?

Ce champignon par exemple fait partie de la famille du champignon de Paris dont de nombreuses espèces sont comestibles mais celle-ci par exemple s'en distingue par le fait qu'il est indigeste et on le reconnait par le jaunissement dans les blessures.

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Pamplemousses et autres Citrus.

25 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Après les litchis, les mangues et biens d’autres fruits des tropiques voici la saison des agrumes qui débute et j’ai déjà fait ma première récolte du jour en cueillant plusieurs Pamplemousses qui vont agrémenter avec bonheur mes crudités du jour.

Selon des renseignements glanés sur le net, ce fruit serait bourré de vitamines et de composés antioxydants.

Mais ce qui me rend le plus heureux c’est que ces pamplemousses sont issus de graines de pamplemousse que j’ai acheté au marché et que j’ai patiemment fait germer puis quand ils avaient acquis  assez de forces les jeunes plants on été mis en terre et aujourd’hui j’ai la satisfaction de manger mes propres fruits dont ces pamplemousses qui sont naturels et sans traitement aucun.

Bien entendu comme tous les arbres et autres plantes il faut leur apporter « à manger » en déversant de temps en temps des épluchures et du compost et en ne négligeant pas d’arroser en versant un seau d’eau au pied de l’arbre quand les températures sont un peu trop élevées et que les pluies ont cessé depuis un certain temps.

En parlant de Pamplemousse, cette blague m’a beaucoup amusée :

Un certain Balkany aurait voulu louer sa villa Pamplemousse au juge pour une bouchée de pain…

 

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« La politique du cafard est d’éviter la langue du gecko ».

24 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

« La politique du cafard est d’éviter la langue du gecko »

Cet adage est d’un poète malgache (Jean-Luc Raharimanana) que j'interpréterai de la façon suivante même si ce n'était pas vraiment dans ce sens que l'auteur le pensait: à mon avis: Si on veut éviter des ennuis… il vaut mieux éviter de les chercher. Et en ce moment c’est d’actualité à Madagascar où l’opposition du régime en place fait tout et n’importe quoi pour semer le trouble dans la population qui a pourtant d’autres chats à fouetter si vous permettez l’expression. Et tout naturellement il y a des poursuites pour « préserver l’ordre public et maintenir la sécurité des personnes et des biens ».

Pour ceux qui ne connaissent pas les geckos vraiment très nombreux à Madagascar, ce sont des reptiles ressemblant aux lézards mais qui peuvent rester accroché des heures au plafond ou sur les murs et même sur les vitres.

J’adore ces petits animaux qui se nourissent d’insectes et également de fruits. Ils porteraient malheur selon les croyances de certaines personnes ignorantes et superstitieuses, mais peut-être ont elles raison sur le fait que cela pourrait porter malheur à ceux qui n’ont de cesse de critiquer la politique ?

Il m’est déjà arrivé de domestiquer un gecko en lui présentant tous les jours des morceaux de fruit sur mon bureau tant qu’au bout d’un certain temps il venait directement chercher sa nourriture sur ma main.

Décidément Madagascar est vraiment le pays qui pourrait ressembler le plus au paradis terrestre… sauf pour les mécontents.

 

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La dame voilée.

23 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

 

  Comme il y a eu de fortes pluies ces dernières nuits, Les champignons ne sont pas en reste pour montrer le bout de leur chapeaux qui peuvent prendre des allures de fête avec des galures et parures insolites.

Il en va ainsi de l’espèce que j’ai découvert ce matin en faisant ma ronde dans ma mini-jungle sur la côte-Est de Madagascar.

 

En fait je n’avais pas besoin de la chercher car cette espèce se distinguait de loin avec son voile qui pend du cou jusqu’au pied. Ce champignon que certains appellent la dame voilée.

Et pourtant la famille de ce genre de champignons n’a rien à voir avec des dames car il fait partie de la famille des Phallacées et son ancien binôme était d’ailleurs Pallus indusiacus avant d’être renommé en Dictyophora indusiata.

Il existe différentes formes de ce champignon car on peut en trouver également avec des voiles blancs.

Sur le mycélium se forme d’abord un œuf puis en quelques heures le champignon prend sa forme avant de se liquéfier souvent quelques heures plus tard après que les mouches ont eu le temps de se gaver de la glèbe brun-vert olive du chapeau dont ils vont disséminer les spores ("graines des champignons") dans d’autres lieux. La glèbe qui recouvre la tête de ce champignon possède une odeur cadavérique pour le plus grand bonheur des insectes nécrophages. Et je dirai même que ce voile ressemble curieusement à une cage à mouche, 

Les chinois qui n’ont peur de rien consommeraient ce champignon par exemple dans de la soupe. Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature.

Je me demande même si ce voile ne sert pas à empêcher les insectes nécrophages non ailés de venir se régaler de la glèbe qui se trouve sur le chapeau du champignon? Ceci pour favoriser la gent ailée d'aller disséminer les spores beaucoup plus loin.

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Allo, non mais allo quoi !

21 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Allo, non mais allo quoi ! Diraient certaines personnes en apprenant que j’ai semé des graines d’orties. Oui mais, il faut savoir qu’en plus de dix ans que j’ai baroudé à travers le pays, je n’ai jamais vu d’orties car le climat de Madagascar ne s’y prête peut-être pas.

Toujours est-il que pour ajouter une espèce de plus dans mon paradis sur la côte-Est de Madagascar j’ai semé des graines d’orties et certaines sont arrivé à produire des graines que je m’empresserai de ressemer.

En France les orties sont généralement considérées comme des mauvaises herbes malgré le fait qu’elles aient des vertus parmi les plantes médicinales et sanitaires sur lesquels je ne m’étendrai pas car loin de moi l’idée de me coucher dans un champ d’orties et encore moins l’idée de pousser mémé dans les orties.

En France il m’arrivait de me préparer des soupes de pointes d’orties. Mais c’est également une merveille pour le jardinier car c’est une substance bio stimulante pour les plantes en tant que purin d’ortie.

Et par conséquence au lieu de mettre des engrais du commerce dans mes plantations, je préfère de loin des produits naturels.

 

D’autant que les feuilles d’orties hachées sont un régal pour la volaille et surtout pour les canetons.

Mes orties qui commencent à donner des graines,

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On l’appelait Mycenella.

20 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

C’était une belle jeune gardienne de mouton qui filait sa laine tout en surveillant son troupeau. Ses longues mèches blondes ourlaient son visage aux traits fins. Elle chantonnait une douce chanson qui se fondait dans le gazouillis des oiseaux perchés sur le frêne sous lequel elle s’était abritée du soleil. L’air était doux, les abeilles, les papillons et autres insectes venaient recueillir le pollen des orchis, des ophrys et des pâquerettes qui avaient trouvé refuge sur ce versant de colline.

Au loin on entendait d’autres oiseaux qui voulaient signifier leur autorité sur leurs territoires respectifs. Rien ne semblait troubler cette sérénité, cette douceur de vivre. C’est comme si le temps s’était arrêté et que le monde entier appartenait à cette jeune personne. Et même si une mouche impertinente venait troubler cette paix, d’un léger geste de la main la jeune fille  ne se laissa pas troubler.

Juste de l’autre côté de la terre un garçon qui avait le même âge que la jeune fille trimait en soulevant des sacs de riz presque aussi lourds que lui du matin très tôt jusqu’au coucher du soleil.

Il était à bout de forces le soir venu et il avait juste la force d’avaler une gamelle de riz, de boire une gorgée d’eau douteuse puis de s’affaler dans un coin d’une masure qu’il partageait avec cinq autres garçons de son âge. Seul le dimanche était jour de repos pour lui, mais comme il fallait bien manger ce jour là aussi il se permettait d’aller pêcher quelques menus fretins dans un fleuve dans lequel coulait une eau jaunâtre.

Si ce garçon courageux et cette jeune fille avaient eu une occasion de se rencontrer, un lien très fort se serait certainement lié entre eux mais malheureusement ni l’un ni l’autre n’avaient la possibilité de se déplacer.

 Il en est de même pour chacun de nous, même si nous sommes satisfaits de notre vie, le hasard aurait très bien pu changer totalement nos destins. Mais ce que nous ne connaissons pas, ne peut en aucun cas nous manquer. Tout comme ce buisson fleuri que je ne connaissais pas avant de l’avoir photographié et lui avoir collé un peu d’animation à voir sur : https://www.youtube.com/watch?v=Np8iMpZWFUc

 

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L’ananas et l’oiseau mouche.

19 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Tel pourrait être le titre d’une nouvelle fable de Jean De La Fontaine s’il était encore de ce monde. Malheureusement, pas plus que ce  conteur, l’oiseau mouche ne se trouve pas à Madagascar car c’est ce petit oiseau qui pollinise dans certaines régions du monde les fleurs de l’ananas.

Mais que cela ne tienne, il est très facile de reproduire les ananas en décoiffant la touffe de feuilles qui se trouve sur le fruit ainsi qu’en détachant les rejets qui se forment souvent sur la plante mère comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent article.

Maintenant, j’ai entrepris de planter plusieurs centaines d’ananas et je n’ai plus qu’à attendre que cela donne des fruits. Mais que vais-je faire de tous ces fruits ? allez-vous me demander. C’est très simple on peut accommoder les ananas de différentes façons que ce soit en dessert ou en plats avec du poulet à l’ananas, des gâteaux et bien entendu on peut faire du jus d’ananas et le mettre au congélateur pour le consommer à la demande.

Et quand vous avez un ananas vous pouvez vous dire qu’il en aura pour tout le monde car les ananas de Madagascar ont pour certains, presque la taille d’un ballon de rugby.

Bien entendu en Europe les ananas arrivent par bateaux et sont embarqués bien avant qu’ils soient mûrs et c’est bien dommage car c’est quand le soleil donne comme dans la chanson que l’ananas accumule ses sucres et son parfum enivrant.

Une partie de mon champs d'Ananas comosus

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Un pourpier sang et or

16 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Parmi les nombreuses variétés de pourpiers, il y en a une très prolifique qui produit de merveilleuses fleurettes avec des pétales de couleur or et avec un centre coloré de rouge sang.

Ces fleurettes font de belles plates bandes et cerise sur le gâteau, elles se multiplient facilement par bouturage car ce sont des succulentes qui supportent très bien les chaudes journées de la cote-Est de Madagascar.

Cela fait des années que j’ai planté ces fleurs et à chaque fois que les tiges de la plante deviennent trop longues, j’en coupe des bouts que je replante directement dans le sol et elles reprennent racines pour la plupart.

Tous les jours de nouvelles fleurettes font leur apparition pour mon plus grand bonheur. D’autant que ces pourpiers vivaces n’ont besoin que de soleil pour renouveler leur fleurettes que ce soit en rocaille, en bordure ou en balconnières, elle se plaira partout et fera un tapis vert tout le long de l’année si le conditions climatiques le permettent.

 

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La fleur papier crépon

15 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Cette plante avec ces belles fleurs qui rappellent le papier crépon est appelé parfois Gingembre-crêpe et se trouve souvent dans les fossés, les friches ou les lisières humides.

Ici on eut la rencontrer dans diverses régions côtières de l’Est de Madagascar. C’est une plante sauvage qui se reproduit assez facilement si elle trouve les conditions appropriées. Pour ma part je n’avais pas besoin de l’introduire sur un bout du terrain à côté de la maison puisqu’elle s’y était implantée d’elle-même.

Etant ferveur défenseur de la biodiversité je lui laisse sa place car si elle a, d’après la littérature, des vertus thérapeutiques et même cosmétiques, je me dis que peut-être elle n’est pas seulement sur terre pour assouvir les besoins ou les plaisirs des hommes, mais qu’elle a ses raisons d’être comme toute espèce vivante de la faune ou de la flore.

Ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas plaisir aussi à admirer la façon dont cette plante a réussi son spectacle avec ses fleurs étranges pour ceux qui ne la connaissaient pas.

Son binôme latin est : Cheilocostus speciosus

 

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Le bonheur d’un arboriculteur

13 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Dans la gamme de mes loisirs, il y a aussi l’arboriculture car nous possédons plusieurs hectares de terre autour et près de la maison d’habitation, il serait bête de les laisser en friches. Donc en plus de ce que la nature fait pousser en arbres et autres plantes sauvages, j’ai pris la décision d’y incorporer des arbres fruitiers et décoratifs.

Mais je ne m’imaginais pas la joie qu’on peut ressentir quand on obtient des graines, noyaux ou pépins qui germent et font apparaitre leur première feuille.

Il en a été ainsi des graines de dattes que j’ai mises en terre. Les graines de dattes que j’avais acheté dans un supermarché n’ont jamais germé par contre j’ai commandé des graines de palmier dattier (phoenix dactylifera) et qui ont germé pour mon plus grand bonheur et même s’il existe des tas d’espèces différentes de palmiers à Madagascar, à ma connaissance je n’en ai jamais vu de cette espèce et on ne trouve pas de ces délicieux fruits sur les marchés non plus.

Selon l’adage populaire, le palmier dattier vit les pieds dans l’eau et la tête au soleil. Comme l’eau ne manque pas dans le sous sol ici à une faible profondeur et que le « soleil donne » comme dirait la chanson, j’ai pensé que ce n’était pas une mauvaise idée que de doter la nature à Madagascar d’un arbre aux fruits si délicieux. D’autant que ce genre d’arbre permet d’ombrager des parties qui permettront d’implanter un potager ou autres plantes qui préfèrent une situation pas trop inondée de soleil.

Le seul inconvénient que je vois à présent c’est qu’il existe des palmiers dattiers mâles et des palmiers dattiers femelles et qu’on ne peut pas faire la différence au niveau de la graine. Donc si je n’ai que des dattiers mâles ou que des dattiers femelles, cela ne donnera jamais de fruits. Pour parer à ces éventualités, j’ai mis les chances de mon côté en faisant germer quelques dizaines de graines et en comptant sur la chance d’avoir au moins quelques arbres femelles dans le lot et s’il n’y a qu’un arbre mâle, cela devrait suffire pour pollinisation de tous les arbres femelles.

En ce qui concerne le contenant dans lequel j'ai inséré mes plantules de palmiers-dattiers en attendant qu'ils soient assez fort pour être mis en terre, ce sont des enveloppes fibreuses qui entourent une partie du tronc des cocotiers à l'aisselle des feuilles et qui ressemble un peu à nos ancien sacs de patates en jute. J'ai enroulé cette "écorce" fibreuse en une sorte de cornets afin de pouvoir y mettre du terreau qui assimile facilement l'eau dont aura besoin la plante. je n'aurai plus qu'à enterrer le tout sans que les racines ne soient dérangées car cette fibre de cocotier se dégradera dans le sol tout en permettant aux racines de s'infiltrer à travers cette matière fibreuse.

 

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Elsie

12 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #SOUVENIRS

Je viens de retrouver un texte qui me concerne grâce à Eugène Hoen Maître d’école à la retraite qui a eu la bonne idée de rassembler les bulletins contenant des textes libres des écoliers. Ces bulletins avaient été imprimés par notre regretté maître d’école Jean Pierre Ehl.

Ces bulletins imprimés à l’école communale contenaient les textes  des écoliers d’il y a plus de soixante dix ans et j’ai découvert ainsi que j’ai été la vedette effrontée d’un récit de l’époque alors que je n’avais que deux ans à peine.

En effet j’avais déjà écris un article concernant mon ange gardien ; la charmante Elsie qui s’occupait de moi quand j’étais tout bambin, mais j’étais loin d’imaginer qu’à cette époque dont je n’ai plus que de vagues souvenirs j’étais déjà un bambin effronté.

Elsie avait douze ans à l’époque de cette histoire et moi j’avais deux ans et Voici donc le texte libre de mon ange gardien qui s’intitule :

Plouf ! dans l’eau.  Raconté par Elsie Hoen (12 ans).

 Je vais souvent chez mes voisins ; les Mouseler m’amuser avec le petit Gaston. L’autre jour, j’entre dans la chambre. Gaston n’est pas là. Où peut-il bien être ? Me demandé-je. Je vais voir dans un tonneau posé derrière la maison. Mon petit Gaston est accroupi dedans. Je lui demande : «  Que fais-tu là ? » Pas de réponse. Je le sort de sa prison. Il crie et bat des jambes. Je le pose par terre ; il saisit un tisonnier et s’élance vers moi. Je fais plusieurs fois le tour de la table. Il me poursuit en riant follement. Soudain, je perçois un cri puis un iii prolongé ; j’accours… et que vois-je ? Gaston tombé dans un seau d’eau.

Quelle grosse punition pour ce petit bonhomme ! Elle est peut-être un peu mérité, car souvent, Gaston et un peu effronté.

Texte original imprimé en 1950

Gaston le petit effronté à 2 ans.

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Homme libre, toujours tu chériras la mer ! (Charles Baudelaire)

11 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Non seulement je chéris l’océan qui écrase ses vagues parfois rageuses sur les immenses étendues de sable des côtes de Madagascar mais j’y trouve un puissant pouvoir relaxant que je n’éprouvais que rarement dans la grisaille de l’Est de la France.

En effet, vivre en bord de mer réduit le stress et revitalise notre organisme et rien que le bruit de la mer des vagues incessantes qui roulent sur le sable est un bienfait émotionnel dont je ne pourrai plus me passer.

L’air marin possède une bien meilleure qualité de par son faible taux de pollution et je ne serai pas étonné d’apprendre que le sommeil est bien meilleur quand on vit en bord de mer que dans les terres car lorsque je vivais en France je me couchais toujours tard alors qu’ici dès dix neuf ou vingt heures je suis déjà dans les bras de Morphée. Et chose encore plus étonnante alors qu’en France j’avais du mal à me lever le matin, ici dès quatre heures je suis déjà debout frais et dispo.

Il est naturellement inutile de s’étendre sur l’intérêt de vivre non loin de la mer ou d’un océan car au lieu de remplir son caddie de poissons d’élevage, on peut manger tous les jours des produits frais de la mer qui n’ont aucun km au compteur et pour un prix modique.

Non décidément je ne retournerai pour rien au monde dans les terres car lorsqu’on a goûté et surtout éprouvé les sensations que nous offrent la mer, on ne peut plus se contenter de vivoter ailleurs.

Tôt le matin au bord de l'océan Indien alors que le ciel se confond encore avec l'eau et que l'écume des vagues vient mourir à mes pieds.

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Du porphyre à la pourpre impériale.

10 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

La couleur pourpre était la couleur des empereurs puis elle a été adoptée par certains religieux qui voulaient ainsi imposer eux aussi leur importance en la comparant au sang de l’eucharistie.

Pour ma part je ne me parerai pas de cette couleur, même si elle est largement présente dans mes massifs floraux autour de la maison.

Chez moi c’est une petite fleurette, une variété de pourpier qui se distingue parmi les autres végétaux par sa couleur entre le rouge et le violet.

Dans le temps on tirait la couleur pourpre de mollusques du genre Murex qui se trouvaient en abondance sur les côtes de la méditerranée.

Naturellement à cette époque lointaine comme le coût de fabrication était très élevé il était réservé aux étoffes destinées aux classes dirigeantes des sociétés méditerranéennes.

Actuellement avec les journées ensoleillées de Madagascar cette plante s’en donne à cœur joie pour faire éclore ses inflorescences de couleur pourpre tous les jours.

Ainsi la pourpre romaine n’était pas une couleur mais un vêtement, ce qui faisait dire à Victor Hugo que : « la guerre est une pourpre où le meurtre se drape ».

En référence aux vêtements couleur du sang de l'eucharistie dans lesquels se drapent les meurtriers qui envoient de jeunes gens se faire tuer au combat.

 

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Je suis en plein fructidor

9 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Fructidor tire son nom des fruits que le soleil dore et mûrit. Et c’est le cas actuellement à Madagascar. En effet ma divine Sergine qui est revenue du marché a ramené des papayes bien mûres avec une pulpe d’une belle couleur rouge-orangée.

Coupé en dés, ces fruits trônent sur la table de la salle commune et chaque fois que je traverse cette pièce je ne peux m’empêcher de piocher dans le saladier qui contient ces mets des dieux gorgés de soleil qui fondent sous le palais et me procurent une sensation de bonheur.

Pour ceux qui l’ignore encore, la papaye est le fruit du papayer (Carica papaya). Cet arbre est originaire du Mexique. Bien entendu l’homme s’est senti obligé une fois encore de modifier et de bricoler la génétique de ce fruit.

Heureusement qu’ici à Madagascar ce sont les variétés sauvages qui sont les plus parfumés et naturellement  les plus savoureuses.

A Madagascar on fait aussi des achards avec les papayes vertes mais pour ma part je ne mange pas de fruits verts.

Bien entendu les fruits du papayer ainsi que le latex auraient des vertus thérapeutiques chez les gentilés de différents pays. 

Pour ma part ce sont les graines qui m’intéressent aussi car je les récupère soigneusement puis je les fais sécher et je les ressème dans du terreau afin de reproduire de petits papayers que je replante quand ils sont assez vigoureux.

 

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La nouvelle ère.

8 Février 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

A l’époque où nous vivons, il n’est plus besoin d’aller à l’école pour apprendre car notre cerveau est déjà dans un appareil qui assimile toutes les données  et c’est la mémoire du monde qui est accessible par un simple clic.

J’ai compris très tôt qu’il était inutile d’appendre tout par cœur car il y a longtemps maintenant que de petite machines à calculer font toutes les opérations en peu de temps.

Pourtant je me demande si les moyens mis à notre disposition pour avoir toutes les réponses qu’on veut n’affaibliraient pas notre cerveau car on dit bien que c’est en forgeant qu’on devient forgeron... et non pas en regardant les autres forger.

Aujourd’hui dans nos ordinateurs nous avons de quoi mettre autant d’infos que dans une grande bibliothèque. Et que penser des 1,78 milliards de site Internet au monde d’après les statistiques de l’année dernière ? Cela pourrait-il égaler toutes les bibliothèques qui existent au monde ? Donc à quoi bon encore imprimer des livres alors qu’on peut facilement les lire sur Internet ou les imprimer soi-même si on est amoureux du support papier ?

D’autant qu’avec ces nouvelles technologies les infos circulent plus vite et beaucoup plus largement qu’avant car je me souviens du temps où notre facteur nous apportait le  journal tous les jours à la maison et si pour ma part j’étais passionné par les avatars de Monsieur Subito, mon père était passionné par la page de sport et ma mère lisait régulièrement la rubrique des aventures romanesques qui étaient à suivre, pour fidéliser le lecteur.

Aujourd’hui on n’a plus besoin de déchiffrer ces immenses cartes repliées sur elles-mêmes pour suivre la bonne route quand on veut se rendre d'un lieu à un autre car le GPS le fait à notre place et en parlant de places, j’avais acquis il y a plus de dix ans un GPS portatif sur lequel je pouvais enregistrer mes places à champignons au milieu d’une immense forêt et les retrouver d’année en année à 30 cm près.et quand mon panier était rempli de champignons, ce GPS m’indiquait la direction à suivre dans la forêt avec la distance qui me séparait de mon véhicule.

Selon les spécialistes du cerveau, on perdrait des capacités à faire travailler notre cerveau et qu’on appauvrirait notre culture générale. Pour ma part c’est le contraire que je ressens, car si j’étais un être inculte avant l’apparition de toutes ces nouvelles technologies, je me rends compte que je n’ai jamais autant intégré de données, d’infos, d’idées que depuis que ces systèmes sont apparus.

Ma capacité à réfléchir sur le monde que j’ai quitté pour me retrancher dans une île perdue dans l’océan indien s’est accrue, tout en me permettant de concevoir la vie autrement car j’ai le loisir de m’informer tout en me tenant éloigné de toute cette agitation et en gardant mon libre arbitre.

Et maintenant que j’ai laissé courir mes doigts sur le clavier, je vais éteindre mon ordinateur et me promener dans ma mini-jungle sans risquer de prendre une amende de 135€ parce que je ne serai pas masqué ou parce que je ne serai pas muni d’une autorisation de sortie…

Bonjour chez vous.

 

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