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Le paradis à Madagascar
Articles récents

Hibiscus à feuilles rouges

15 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Et une de plus. Je découvre que cette plante envahissante est en fait un Hibiscus Cet arbrisseau peut pousser de plus d’un mètre en un an et ses graines se contentent d’un terrain pauvre pour germer et donner d’autres jeunes pousses. Les graines de cet arbrisseau germent si facilement que je suis obligé d’arracher certaines jeunes pousses pour ne pas être envahi.

Les feuilles ressemblent un peu aux feuilles des érables du Japon et ont une couleur pourpre foncée. Les jeunes feuilles ont un goût acide, un peu comme l’oseille et on peut les consommer crues ou cuites. Et quoi de mieux qu’un plat de crudité où les feuilles couleur rouge sombre donneront une vision peu ordinaire. L’originalité se trouve dans la nature et point n’est besoin d’être un grand chef pour décorer ses plats. On peut par exemple mélanger les jeunes feuilles avec du thé sucré avec un peu de jus de citron pour faire une boisson violette.

Naturellement cette plante craint le froid et on ne pourra pas la cultiver dehors en période hivernale dans certains coins du monde.

Cet Hibiscus Rose de Chine porte comme binôme Hibiscus acetosella à cause de la saveur légèrement acide de ses jeunes feuilles comestibles.

 

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Une herbe miraculeuse

14 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Etant donné que l’herbe est une graminée, il en est de même pour la canne à sucre cultivée dans les régions tropicales et subtropicales de part et d’autres de l’équateur.

Et comme j’ai pris ma décision de vivre le restant de ma vie à Madagascar qui se trouve entre l’équateur et le tropique du Capricorne, je suis en plein dans la région où pousse allègement ma canne à sucre.

En effet, avec mon petit élevage de lapins, j’ai également du bon fumier de lapins que je répand sur la terre afin de faire un paillage propice à la culture de tout ce que je peut y planter et comme j’ai décidé de mettre en terre un bout de canne à sucre possédant deux nœuds et j’ai obtenu au bout d’un an à peine de nombreux rejets qui se sont formés à partir du pied de la plante-mère.

Comme la canne à sucre est une plante vivace et en plus rhizomateuse, je n’aurai plus à m’en occuper…sauf à la récolter pour en extraire le jus de canne à sucre. En effet les racines qui vont se propager dans la terre fourniront de nouvelles cannes et bientôt j’aurai un champs de canne à sucre à partir d’un bout de canne d’à peine vingt ou trente cm de long.

Elle n’est pas belle la vie au paradis sur terre ?

Il n'est pas beau mon bouquet de cannes à sucre dans ma plantation d'ananas et de Manioc etc.? C'est ce qu'on appelle la biodiversité.

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Une espèce très rare, le requin-ange

13 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #POISSONS-FRUITS DE MER

Hier, la femme d’un pêcheur est venue comme d’habitude proposer la vente de poissons que son mari a pêché la nuit. Parmi les quatre poissons qu’elle proposait à la vente il y avait un requin-ange qui ressemble à une raie et qu’on appelle parfois lotte.

C’est un requin de forme aplati qui est caché dans le fond de la mer en attendant qu’une proie passe à sa portée pour l’attraper.

Cette espèce de requin est en voie d’extinction et l’union européenne oblige les pêcheurs à relâcher cette espèce s’ils en capturent dans leurs filets.

C’est une espèce qui peut dépasser deux mètres de long et qui peut être dangereuse si on ne prend pas de précautions.

Naturellement j’ai demandé à ma femme de ne plus acheter ce genre de poisson, pour ne pas encourager les pêcheurs à pêcher des espèces en voie d’extinction, ce que j’ignorais moi-même.

A Madagascar, je pense que cette espèce à une chance de pouvoir se maintenir encore car la plupart des pêcheurs ont des pirogues avec de petits filets qui ne raclent pas les fonds marins comme c’est le cas des gros bateaux-usines qui ont des filets de plusieurs kilomètres de long et qui ramassent tout ce qui se présente,  ce qui fait que ce poisson comme tant d’autres est en train de disparaitre en Europe.

Les chinois ont conclu des accords avec le président de la république précédent pour permettre de pêcher autour de Madagascar avec une flottille de bateaux-usines qui auraient mis à sac tout les poissons autour de Madagascar en quelques années à peine en privant des pêcheurs de leur revenus. Heureusement qu’avec une pétition ainsi que l’intervention d’un nouveau gouvernement et de son président actuel les contrats sont tombés à l’eau et les pêcheurs peuvent de nouveau vivre de leur métier parfois difficile quand les éléments du fougueux océan indien se déchaînent.

 Squatina squatina, le requin-ange ou lotte 

 

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Les escargonions tout mignons.

12 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Dernièrement en cherchant sous mes tables de la pépinière où je fais germer graines, noyaux et autres pépins, j’ai trouvé une coque de noix de coco avec un peu de terre et des œufs d’un beau jaune qui attire l’attention. Ne sachant ce que contenaient ces œufs, je les ai remis à l’abri où je les ai trouvé et hier matin j’ai eu la joie de trouver des tas de petits escargots qui avaient percé la coquille de leurs œufs et qui ressemblaient déjà à des escargots avec une minuscule coquille sur le dos.

Rien d’étonnant à cela car des escargots sont légions ici dans la brousse où ils trouvent nourriture en abondance quand c’est la saison des pluies nocturnes.

Cela me fait penser aux escargots qu’on ramassait en France pour les revendre à un traiteur ; C’est par seaux entiers qu’on a livré ces escargots à leur triste destin qui finissaient sur les tables des restaurants.

 Je me souviens de l’époque où pour chaque escargot on recevait un Ancien franc soit une piécette en aluminium. Pour ceux qui ne savent plus ce qu’était l’Ancien Franc, on pouvait acheter un paquet de gauloises pour  cent francs et pour y voir plus clair avec un euro de nos jours on pourrait acheter six paquets et demi de cigarettes de l’époque.

 

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Peintre en herbe.

11 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #PEINTURE

Je me souviens que dans mes jeunes années j’aimais bien dessiner. Et si je n’ai pas gardé de dessins de cette époque, je me souviens pourtant avoir mis tout mon cœur à essayer de reproduire des éléments de la nature, que ce soit des fleurs ou des animaux. Malheureusement dès l’âge de quinze ans il m’a fallu renoncer à tout ce qui n’était pas essentiel car pour moi, l’heure avait sonné pour entrer dans la vie active et c’est avec un balai dans les mains qu’à débuté ma première journée de travail.

Tout au long de ma vie il m’a fallu faire bouillir la marmite et le dessin ou la peinture artistique n’était pas dans ce qui pouvait m’aider à gagner ma vie. Maintenant que je suis au soir de ma vie, je me suis dit « pourquoi ne pas faire l’expérience de réaliser une toile non pas de maître mais d’apprenti ». En effet il n’y a pas d’âge pour se lancer dans une activité quelle qu’elle soit.

J’ai donc parcouru les magasins en ligne qui vendent de la peinture et je me suis offert une petite boîte de plusieurs tubes de peinture acrylique. Et naturellement je me suis fabriqué un cadre que j’ai tendu avec du tissu blanc puis j’ai encollé ce tissu afin qui soit un peu plus rigide et quand la colle avait séchée, je me suis lancé… un peu trop vite car sans avoir laissé le temps de la couche de fond de sécher, j’ai voulu peindre directement sur le fond mais j’ai vite compris ce que c’est que de faire les choses sans précipitation et le lendemain j’ai donc rectifié quelques détails et voici ce qu’il en est sorti. Bien entendu je suis loin d’égaler un Léonard de Vinci ou autre grand peintre mais à choisir entre un gribouillage de Picasso où il défigure volontairement les femmes et ma toile, je préfère la mienne.

 

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Le destin du lapin zinzin

10 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Je ne sais pas si ce sont ses pensées sexuelles qui ont déréglé les zones vitales du cerveau de mon lapin, mais sans raison il s’est mis à s’agiter et à se cogner la tête dans les parois de son clapier.

Je l’ai donc sorti de son clapier et je l’ai posé dans l’herbe mais il s’est couché sur son flanc comme s’il était à moitié groggy. Puis après quelques heures il avait l’air de s’être remis de son comportement anormal et je l’ai remis non pas dans son clapier mais dans un enclos abrité et il a passé ainsi une semaine à gambader tranquillement puis à manger de nouveau comme si rien ne s’était passé.

Puis un matin en revenant dans l’enclos pour le nourrir, je l’ai trouvé de nouveau couché sur son flanc en grinçant des dents. Je me suis dit qu’il avait certainement un problème sérieux et qu’il n’était pas raisonnable de le laisser souffrir ainsi plus longtemps et comme il n’avait pas de signes de maladie apparente, je me suis dit qu’il serait bon de mettre fin à ses jours et de chercher une bonne recette pour qu’il ait une fin mémorable et que le monde entier puisse avoir de lui une image réjouissante.

Donc je me suis résolu à accomplir mon crime en le faisant souffrir le moins possible puis après l’avoir dévêtu puis vidé je l’ai désossé entièrement et j’ai mis les os à bouillir lentement dans de l’eau pendant 24 heures afin d’en faire un bouillon que j’ai filtré puis mis dans un bac à glaçon que j’ai congelé afin de pouvoir mettre un cube de bouillon de lapin dans mes soupes aux choux comme on le faisait dans le temps.

Puis j’ai trouvé une recette originale où on prend un grand plat en tôle qu’on tapisse de papier sulfurisé puis on tapisse le fond du plat avec des pommes de terre râpées, essorée en pressant entre ses doigts, puis on y met des légumes coupés en dés, des lamelles de champignons noirs et enfin la viande de lapin le tout rissolé dans une poêle avant de le mettre dans un plat puis on y met du fromage râpé et on roule le tout avant d’enfourner dans le four à bois.

Le lapin zinzin est le lapin blanc aux yeux rouges.

Et un peu plus tard, voici le destin du lapin zinzin.

 

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Elle porte sa croix

8 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Elle, c'est une araignée que j'ai découvert en récoltant des baies roses sur un de mes nombreux buissons.

Elle me paraissait intéressante de par ses couleurs et des l'espèce de motif en croix qu'elle exhibe fièrement sur son dos jaune. Il est difficile de photographier une araignée qui veut se sauver pour se cacher dans le moindre recoin et j'ai été obligé d'utiliser des stratagèmes pour arriver enfin à la fatiguer assez pour qu'elle s'accorde une pause afin que je puisse la cadrer. Bien entendu je l'ai relâché exactement à l'endroit où je l'ai trouvé sans trop la perturber apparemment.

J'ai déjà découvert de nombreuses espèces faunistiques et floristique autour de la maison et j'ai l'impression que ce n'est pas terminé car à chaque fois que je mets le nez dehors j'ai de nouvelles surprises. Bien entendu il faut être sensibilisé à la nature pour voir des choses qui laissent indifférents de nombreuses personnes et dans ce cas précis je ne parle même pas des arachnophobes alors que les araignées nous préservent souvent des maladies tropicales car dans leur menu il y a certainement aussi les moustiques qui transportent et transmettent le paludisme qui se répandra inévitablement aussi dans l'hémisphère nord avec le réchauffement climatique.

 

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Du vert, du rouge et du poisson.

7 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CUISINE

Sans être un crudivore, j’aime bien avoir tous les jours mon assiette de crudités car selon certains spécialistes en la matière, c‘est dans le cru que se trouvent les ingrédients pour rester plus longtemps en vie en bonne santé.

Du haut de mes soixante treize piges, je n’ai toujours pas de pilules et autres médicaments à prendre car même si ma femme s’inquiète dès que je pousse le moindre soupir ou  toussotement, elle veut que je me soigne avec des feuilles de niaouli ou autres médicaments naturels. Mais je persiste et signe en me déclarant en pleine possessions de mes moyens physiques... et de mes facultés mentales d’après mon diagnostic tout personnel.

A mon humble avis il faut trois choses et pas plus pour vivre sainement :

  1. De l’air pur, près de l’océan où je réside l’air est plus riche en oxygène et en ions négatifs ce qui est positif et un bonus pour système respiratoire et le fonctionnement cardiovasculaire.
  2. De la nourriture saine non traitée et si possible sans avoir effectué des tas de kilomètre entre le lieu de production et l’assiette. Pour ma part à Madagascar les traitements chimiques sont bien trop onéreux pour les producteurs locaux qui préfèrent laisser la nature offrir ce qu’elle peut ou ce qu’elle veut. Bien entendu les bananes par exemple noircissent au bout d’un ou deux jours. Ce qui à mes yeux est un indice que ce sont des fruits non traités.
  3. Bien entendu il faut hydrater son corps et pour ma part, c'est de l’eau du robinet qui ne contient pas de chlore car elle provient de mon puits et cette eau est très ferrugineuse. Pour donner un meilleur goût à cette eau bénéfique je fais infuser de la citronnelle ce qui me procure un fameux Lemon tea que je consomme tous les jours en plus naturellement des jus naturels qu’on peut faire soi-même tout le long de l’année avec des fruits frais. Je n’insisterai pas sur le café car ici à Madagascar c’est évidemment aussi le pays du café.

    Tomates, chair de pamplemousse, salade verte, oignons, pavé de poisson à la moutarde et aux baies roses... une entrée simple et savoureuse quand elle est parfumée avec un peu de jus de citron, du sel, du poivre et un peu d'huile d'olive extra vierge.

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Le gingembre amer des amérindiens

6 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

 C’est une plante herbacée qui atteint chez moi un peu plus d’un mètre de hauteur et cette année j’ai eu de la chance de constater qu’elle  fleurissait. Mais ce ne sont pas ses fleurs qui sont attrayantes mais l’espèce de cône qui porte des fleurs insignifiantes. Ce cône d’abord vert, devient rouge écarlate et attire le regard car il tranche dans la végétation environnante. Cette plante est surtout cultivée comme plante ornementale de nos jours. Et ne me demandez pas comment elle est arrivée jusque dans ma mini-jungle.

Cette plante de l’Amazonie n’a été décrite que dans les années 1980, mais elle était connue depuis longtemps par les tribus des forêts amazoniennes qui l’ont transporté jusqu’à la frontière entre le Brésil et la Guyane  le long du fleuve Oyapock qui fait frontière entre le Brésil et la Guyane. La médecine asiatique a naturellement trouvé que cette plante soignait pratiquement tous les maux.

Chez une tribu amérindienne les Wayàpi les racines de cette plante sont considérés comme une protection contre les atteintes de l’anaconda ou on l’appelle « remède de l’anaconda » Lors de la danse rituelle, les danseurs tournent autour d’une calebasse pleine de macération de racines écrasées et  le liquide se trouvant dans la calebasse est appliqué à l’aide d’une plume d’ara rouge sur les danseurs ainsi que sur le public.

Ainsi les plantes ont eu de tout temps une importance pour les humains qui leurs trouvaient des utilités, même si ce n’était pas des plantes essentiellement destinées à la cuisine.

Le binôme de cette plante bizarre est Zingiber zerumbet.

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Un papillon à plumes.

5 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #INSECTES

Pour moi, observer la nature est l’un des plus durables plaisir de la vie dans le paradis que je veux créer dans ma niche écologique. Il y a eu l’arche de Noé et j’ai bien l’intention de réer mon arche faunistique et floristique virtuelle qui accueillera autant d’espèces qu’il me sera capable de le faire.

Chaque jour, je m’émerveille de ce que la nature me réserve. Une fleurette par-ci, un animal par là et cette fois c’est un papillon peu ordinaire que j’ai déniché sur un buisson de Thunbergia erecta.

C’est un papillon assez grand, d’une envergure presque  égale à la largeur de la paume de ma main. Je n’ai pas été en mesure de l’approcher de trop près car dès qu’il sentait une présence il s’envolait.

Ce qui m’a frappé chez ce papillon peu coloré ce sont d’abord ses ailes et son corps comme recouvert de plumes d’oiseaux.

Puis ce sont ses yeux ronds sur les ailes qui montrent de fins reflets bleus, comme s’il vous fixait du regard. Après avoir cherché, j'ai enfin trouvé le binôme de cette espèce qui est un papillon de nuit : Erebus walkeri est son binôme

Madagascar est vraiment le paradis de l’endémisme et tous les jours c’est comme si j’ouvrais un tiroir nouveau et que j’y trouve de jour en jour de quoi donner du plaisir à ma vie. Mais mon plus grand plaisir c'est de pouvoir le partager avec le monde entier.

Erebus walkeri est son binôme

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L’arbre de la chance ou du destin.

4 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Son vrai nom est Clérodendron thomsoniae. Et son nom est tiré du Grec « kléros » qui signifie chance, destin et dendron qui signifie l’arbre dans son ensemble.

C’est une plante grimpante idéale pour décorer un poteau, un tronc d'arbre, une palissade ou un treillis, mais on peut également tailler cette plante à volonté et j’ai ainsi fait plusieurs boutures dont une plantée en plein soleil que j’ai l’intention de tailler afin de l’inclure dans une haie qui borde une allée et d’autres que j’ai laissé grimper le long des arbres à l’ombre.

L‘intérêt de cette plante ce sont ses belles fleurettes formées d’une belle corolle d’un beau rouge qui contraste avec le calice d’un blanc pur et pour donner plus de charme encore cette fleur possède des étamines, tels de longs cils qui dépassent largement de la fleur.

Jusqu’à aujourd’hui cette plante n’a pas encore donné de fruits, mais d’après la littérature sont des baies d’une couleur rouge qui deviennent noires à maturité. Naturellement c’est une espèce tropicale qui ne supporterait pas les climats trop froids. Tout ce que je peux dire au sujet de cette plante c’est qu’elle a l’air de bien se plaire chez moi et qu’elle se laisse très facilement bouturer en coupant une tige en plusieurs segments pour avoir autant de boutures.

Elle a ainsi trouvé plusieurs niches dans mon paradis à Madagascar pour mon plus grand plaisir.

 

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La couleuvre géante à nez plat

3 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

Cela fait la troisième fois en ce mois d’avril que je me retrouve nez à nez avec ce grand serpent qui ne doit pas faire loin de 2 mètres de longueur avec une tête pourtant beaucoup plus petite par rapport au corps assez gros. N’ayant aucune compétence en herpétologie, je pensais naïvement qu’il s’agissait d’un boa.

0r, à chaque fois que je croisais ce serpent, il me fixait quelques secondes puis il allait se cacher dans la végétation environnante. Puis un jour je le retrouve près de mes clapiers à lapins et comme je n’étais pas loin de la maison, je me suis précipité pour attraper mon appareil photo et là comme il ne s’était pas trop éloigné j’ai enfin réussi à faire quelques photos de ce magnifique serpent.

Comme je suis d’un naturel plutôt curieux à défaut d’être instruit, j’ai donc essayé de trouver des  renseignements me permettant de déterminer cette espèce et à mon grand étonnement, ce qui se rapprochait le plus de cette espèce était une couleuvre, à savoir, la couleuvre géante de Madagascar ou encore la couleuvre à nez plat ou à groin.

C’est une espèce endémique de Madagascar qui a certainement été introduite ailleurs car l’homme veut comme d’habitude s’approprier la nature qu’elle soit faunistique ou floristique entre autres et naturellement comme je fais partie de cette espèce à deux pattes il m’arrive d’introduire des espèces floristiques qui viennent agrémenter ma biodiversité dans l’espoir de créer un paradis sur terre en accueillant toute faune qui voudra bien s’installer dans mon petit paradis.

Leioheterodon madagascariensis est le binôme latin de cette espèce de couleuvre qui fait certainement partie de la plus grande espèce de couleuvre du monde avec environs deux mètres de long.

On peut nettement distinguer sur cette photo que la tête est vraiment petite par rapport au corps. 

Il est très difficile de prendre des photos de cette couleuvre car elle se déplace assez rapidement et cherche toujours à disparaitre dans la végétation

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Changement nécessaire de paradigme à Madagascar

1 Mai 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Hé oui, c’est fini les magouilles, les bizness qui rapportaient beaucoup d’argent en peu de temps. Avec le gouvernement actuel plus aucune concession n’est faite concernant la vente des richesses naturelles pour enrichir un membre du gouvernement, un membre de la législature ou de la justice... et je ne parle même pas de la police et autres institutions. Pour les ventes à l’étranger, les exportateurs doivent faire rentrer les devises dans le pays et ne pas ouvrir un compte à l’étranger comme c’était le cas pour beaucoup d’exportateurs.

 Tous les moyens étaient bons pour s’approprier de l’argent pour s’enrichir de manière illégale au détriment de la population qui en souffrait. Il a suffit d’un homme intègre à la tête du pays pour que cela change du tout au tout. Beaucoup se sont réfugié à l’étranger pour mieux pouvoir critiquer sans se faire taper sur les doigts. D’autres, qui espéraient encore s’en tirer sont dans le collimateur de la justice et il y a ceux pour qui il n’y avait pas de pardon qui sont entre quatre murs.

 Bien entendu l’opposition voudrait bien avoir du grain à moudre en espérant de mauvaises nouvelles ou des faux-pas, mais l’attente commence à amoindrir les revendications de l’opposition car avec les préoccupations relatives à la santé de la population. L’opposition qui avait encore espéré mettre son grain de sable dans les rouages en réclamant des vaccins a été entendue donc ; à elle de faire preuve de patriotisme en se faisant piquer les premiers afin d’être sûr que les vaccins qui sont sur le pas de la porte sont bien efficaces. En attendant le nombre de contaminations est à la baisse sans que personne n’ait encore été vacciné. En espérant que cela continue.

 

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La plante de la divine Martine.

30 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Chez les plantes comme chez les êtres humains, il y a maintenant des modes qui se sont développées grâce à des revues qui incitent les lecteurs à agrémenter leur intérieur d’une façon ou d’une autre. Et naturellement quand on est en manque d'idées, c’est parfait car on n’a pas à se creuser la tête pour chercher ce qui nous conviendrait le mieux pour nous faire plaisir.

Ainsi, ma mère qui êtes aux cieux avait un support à plantes dans son couloir et plusieurs plantes y ont prospéré aussi longtemps que je m’en souvienne. Bien entendu, à ceux qui lui demandaient comment elle faisait pour avoir de si belles plantes elle leur répétait inlassablement que c’est parce qu’elle leur chantait une chanson tous les jours. Pour ma part, je n’ai jamais entendu ma mère chanter car elle avait bien d’autres chats et garnements à fouetter car nous étions à six dans la fratrie et le plus âgé était aussi l’enfant terrible qu’il fallait souvent mater avec une bonne gifle qui souvent manquait sa cible car il était très agile pour éviter ce genre de corrections.

Malgré toutes les gifles que j’ai esquivées, je pense qu’inconsciemment ma mère m’a offert cet amour pour les plantes qui me permet de m’intéresser autant à la petite plante dans son pot que des arbres qui poussent à l’autre bout du monde.

Sachant que j’aimais beaucoup les plantes, mon cousin Daniel m’envoie régulièrement des photos de plantes et de fleurs et voici donc une petite plante originaire de Chine qui est à la mode actuellement et si elle était assez difficile à trouver, elle a trouvé désormais une place de choix dans les jardineries et autres magasins de fleurs et plantes exotiques qui se respectent en France. Il s’agit de Pilea peperomioides qu’on appelle vulgairement la plante du missionnaire, je pense que à cause de ses feuilles rondes qui font penser à des feuilles de lotus en miniature ou encore à de la monnaie. Sachant que les missionnaires font œuvre de charité avec l’argent qu’ils récoltent, il n’y a qu’un pas pour prétendre que si on plante une monnaie dans le pot qui contient cette plante on aura de la chance dans sa vie ou autre prédiction de prêcheurs du métaphysique.

Qu’à cela ne tienne, rien que le fait d’agrémenter l’intérieur de la divine Martine lui aura déjà apporté de la satisfaction sans nul besoin de planter un sousou sous la plante.

Photo Daniel

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Faire les bons choix.

29 Avril 2021 , Rédigé par François-Michel MAUGIS Publié dans #REFLEXIONS

Réussir c’est faire les bons choix. Être intelligent, je ne sais pas trop ce que cela signifie. Certain prétendent que l’intelligence est une faculté d’adaptation. Or, précisément, pour moi, s’adapter c’est faire les bons choix. L’intelligence est donc la faculté de faire les bons choix. CQFD.

Il y a deux choses qui conditionnent l’existence de tout être vivant, de toute famille biologique :

1 – La pulsion de vie (ce qui incite la cellule à se dupliquer ou l’être multicellulaire, à se reproduire)

2 – L’instinct de conservation (ce qui incite tout être vivant à développer des stratégies d’attaque, de défense ou d’évitement, pour survivre).

On remarquera que l’instinct de conservation est très lié à la pulsion de vie car, sans désir profond de vivre, il ne peut y avoir développement de stratégies d’attaque, de défense ou d’évitement, pour survivre). Ce qui est ahurissant, c’est qu’au cours des millions d’années d’évolution, ces deux paramètres (pulsion de vie et instinct de conservation), ont fantastiquement réussi sur notre planète. Le vivant primitif, terne et uniforme, a évolué vers une profusion d’êtres, de formes, de couleurs, de comportements, de modes de vie et de reproduction, qui laisse sans voix tout observateur un peu attentif. Darwin nous disait : « Être intelligent c’est agir intelligemment ». Il dirait donc aujourd’hui : « Être intelligent c’est faire les bons choix pour survivre ». Or, l’humanité est aujourd’hui, à un tournant. Si, à titre individuel, il n’est pas trop difficile de faire les bons choix pour réussir (la moitié des humains y sont parvenus au détriment de l’autre moitié), collectivement, l’espèce humaine, semble bien la seule, incapable de faire les bons choix pour survivre (exploitation de l’homme par l’homme, inégalité excessive, désunion et destruction). Prions le ciel pour que cela change.

François-Michel MAUGIS

http://www.assee.fr

 

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Madagascar le pays des surprises

28 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #ANIMAUX

« En allant m’ballader » commençait une chanson d’antan et c’est en sifflotant entre mes buissons de gaves (Psidium sp.) que j’ai été arrêté par une toile qui me barrait le passage. Sur cette toile, une chose triangulaire, colorée avec des pointes sur le dos attira mon attention. En regardant de plus près, je me suis aperçu que ce n’était pas un insecte car les insectes possèdent en général six pattes alors que là j’avais à faire à une espèce à huit pattes. Cela la classait dans la famille des araignées. Mais pas de n’importe quelle araignée car cette araignée était d’une forme triangulaire avec des pointes qui la rendait menaçante.

J’ai donc appelé mon fiston de huit ans en lui demandant d’aller vite me chercher mon appareil photo afin que j’immortalise cette espèce avant qu’elle ne décide de se cacher dans la végétation environnante. Décidément me dis-je la nature est vraiment imaginative pour créer cette sorte de merveille sur pattes capable de tisser sa toile entre deux buissons.

Comme je n’avais pas d’idée sur ce que pouvait être le binôme de cette espèce j’ai envoyé la photo sur un site d’insectes et un administrateur vient de me confirmer que cette espèce une Gasterocantha n’avait pas encore été décrite. Malgré qu’il existe des espèces un peu semblables aux Comores et Mascareignes ou ailleurs. L'espèce qui ressemble le plus à mon humble avis est Gasterocantha geminata qui a été découverte en Inde et au Sri Lanka et décrite par un certain Fabricius en 1798

L’identification d’une espèce est souvent délicate et il est important de prendre en compte le lieu de la découverte avec la végétation près de laquelle l’espèce a été découverte.

Pour cette espèce, tout ce qu’on peut dire, c’est que c’est une femelle adulte en fin de développement qu’on désigne sous le terme d’imago.

Voici les maigres renseignements que j’ai récoltés sur mes images transmises :

https://www.galerie-insecte.org/galerie/fiche.php?ref=279026

 
 

 

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Homme: supériorité illusoire et destructrice

27 Avril 2021 , Rédigé par François-Michel MAUGIS Publié dans #REFLEXIONS

Parfaitement d'accord avec vous. Prenons un peu de distance, de recul, oublions notre nombril, remettons toute chose à sa vraie place … ainsi nous atteindront peut-être ce fameux « lâcher prise » cette sérénité qui fait tant de bien à notre corps et à notre esprit.
Lorsque je m’informe à la télé ou dans les journaux (de moins en moins) de la vie du Monde, je rigole de plus en plus. Je rigole devant ces inutiles gesticulations des grands de ce Monde qui, pour se donner de l’importance, sillonnent la planète dans leurs gros avions. Je rigole devant l’insignifiance du résultat. Je rigole parce que je me rends compte qu’à l’échelle du Monde et de la vie sur Terre, cette effervescence humaine n’a aucun sens. Moi qui me suis battu si longtemps pour que l’homme soit épanoui et heureux, je rigole car je me rends compte de mon aveuglement et de ma bêtise.
Et oui, c’est ainsi, l’espèce humaine ne représente finalement pas grand-chose à l’échelle du temps, de l’espace et de la vie. Malgré tous ses efforts, l’humanité aura assez peu changé les choses. Finalement, ses tonnes de CO2 et ses mégatonnes atomiques représentent bien peu de chose par rapport à la puissance d’un cyclone, d’un volcan ou l’impact d’un gros météorite.
L’humanité risque de disparaître prématurément ou pas, et alors ? Je me dis que finalement, la seule véritable règle pour être un homme serein, c’est de replacer la comédie humaine dans son vrai contexte, celui de l’éphémère. Tel un vol de criquet, l’humanité passera peu de temps sur cette Terre et, même si elle détruit tout, la vie lui survivra et renaîtra probablement plus belle encore.

 

François-Michel MAUGIS – économiste – conférencier. (80 ans)

Conseil en aménagement du territoire.

Président de l'association Énergie Environnement,

Siret : 430.361.618.00027 – ape : 94.99Z 

Référent développement durable pour les projets territoriaux,

(Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie).

Membre du  Conseil économique, social et culturel du Parc national de la Réunion.

Membre de la réserve citoyenne,

(Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche).

Ex animateur régional en maîtrise de la qualité pour les régions Normandie et Réunion (DOM).

Ancien élève de l'Institut de Commerce International de Paris.

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Bureau : Appartement 14 - 8 rue de la Gascogne - 97490 Ste CLOTILDE

Reunion Island (France DOM)

262(0)692 12 19 77

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Point relais: Restaurant Les 5 Orangers - 12 bis Rampe des Chicots - Les Orangers

97437 Ste ANNE - energie.environnement@wanadoo.fr  - http://www.assee.fr 

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Énergie Environnement, membre du Collectif Réunionnais pour l'Éducation Relative à l'Environnement

a obtenu du Ministère de l’Environnement le label « MERCI DIT LA PLANETE »

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Quand passe le courant à Madagascar

26 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Je n’ai jamais beaucoup voyagé dans ma vie car j’ai travaillé manuellement pendant quarante deux ans et demi. Quand je suis arrivé à Madagascar après avoir obtenu ma retraite, j’ai constaté que s’il y avait de nombreuses coupures de courant qu’on appelle ici les délestages, par contre le courant passe très bien dans la population, et même si les étrangers sont vus plutôt comme des portefeuilles sur pattes, on trouve ici une joie de vivre une envie de communiquer, même si souvent on ne parle pas la même langue.

Peut-on être pauvre et heureux en même temps ? Je réponds oui. Peut-on être riche et malheureux, je répondrai oui également car j’ai constaté que de nombreuses personnes en France avait le « mal vivre »  en eux, une espèce de mécontentement de recherche de l’impossible alors qu’ici les gens se contentent de ce qu’ils ont et ce qu’ils ne connaissent pas ne peut en aucun cas leur manquer.

Bien entendu tout n’est pas toujours bien cadré bien entretenu, bien net comme nous l’entendons mais ici à Madagascar, c’est la débrouille, l’ordre dans le désordre, l’opportunisme parfois aussi mais on est heureux d’exister de pouvoir partager son dernier grain de riz, d’être ne mesure de sourire, de rire, d’être heureux.

Si pour ma part, je me débrouille comme je peux en tant qu’électricien par nécessité, je constate quand même qu’il y a des travaux exécutés par des électriciens de métier qui laissent à désirer. Mais qui suis-je pour porter un jugement sur des choses que je ne connais pas ou si peu.

Toujours est-il que j’ai trouvé amusant la façon dont on distribue le courant électrique à Madagascar… voir image ci-dessous. Mais ne faisons pas d’un cas une généralité car Madagascar est et restera pour moi un paradis sur terre car j’y ai trouvé mon paradis.

 

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Mes perles roses

23 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

C’est la saison des perles, mais pas n’importe quelles perles. On les appelle vulgairement les baies roses ou poivre rose, alors que ce sont ni des baies ni du poivre.

Ces petites perles de la taille des grains de poivre alourdissent actuellement les branches de mes nombreux buissons de Schinus terebinthifolius.

Ces buissons ont cela de spécial qu’il y a des buissons mâles et des buissons femelles Donc si vous posséder un buisson femelle sans qu’il n’y ait de buisson mâle dans les environs, il est peu probable que vous puissiez récolter des fruits un jour ou l’autre.

Ces petites perles sont vendues à prix d’or en France et si je me décarcasse, ce n’est pas pour les autres car l’année dernière ma femme a voulu en vendre quelques kg à un collecteur d’épices qui voulait lui acheter à raison de 0,50 € le kg. Elle a préféré laisser les gamins du village venir en cueillir quelques sacs pleins pour qu’ils puissent les revendre et s’acheter des friandises.

Cette année étant assez pluvieuse, j’ai pris les devant et malgré le fait que de nombreux fruits ne sont pas encore mûrs j’ai commencé la cueillette malgré tout car je crains que si j’attends trop longtemps, les fruits qui sont déjà mûrs ne pourrissent ce qui ferait encore plus de travail pour séparer ces petites perles de leur grappe, puis les trier ce qui est un travail très délicat. En effet il faut prendre les grains entre le pouce et l’index les faire rouler entre ses deux doigts pour les détacher sans les écraser.

Un producteur de baies roses m’avait dit un jour que trier les baies roses c’est un travail de femmes car les femmes sont très patientes et elles ont des doigts plus agiles et bien plus douces que celle des hommes.

En fait, j’ai réussi avec mes doigts de travailleur manuel à récolter et trier  une tasse de café pleine en une matinée. Je suis content de moi et naturellement j’ai déshydraté ces petites perles sur mon dessiccateur afin qu’elles se conservent et que je puisse en profiter tout le long de l’année.

Et plutôt que de suivre le stage de Scotwork, je préfère de loin suivre les conseils de ce cher vieil Esope qui disait en son temps : « Mieux vaut tenir que courir ».

 

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Madagascar et ses paradoxes.

22 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Il y a maintenant près de quinze ans quand je suis arrivé à Madagascar, comme de nombreux touristes j’ai loué une chambre dans un hôtel. Je me souviens que cela me revenait à environs 200€ par mois pour une chambre. Bien entendu ce n’est pas cher comparé à la France, mais en quinze ans ces tarifs ont certainement évolués également. Et naturellement j’étais obligé de manger tous les jours dans un restaurant à  cette époque. Sachant qu’il n’est pas convenable pour un client d’aller inspecter les cuisines et ce qu’il y a réellement dans la composition des menus avant de passer commande, je me suis demandé s’il n’était pas plus intéressant pour moi de louer une chambre avec salle de bain attenante chez un privé.

J’ai donc consulté plusieurs agences immobilières mais aucune ne proposait vraiment ce que je cherchais. Puis un jour, passant devant un immeuble non loin de l’ambassade de France je vois une pancarte où était écrit maladroitement à la peinture bleue « AGENCE IMMOBILIERE MENDRIKA ».

Comme les portes étaient ouvertes j’ai risqué un œil à l’intérieur et j’ai constaté que l’agence comportait une petite pièce de trois mètres sur trois avec un bureau branlant et un banc collé contre un mur sur lequel étaient assis plusieurs personnes.

Bien entendu quand on voit un visage pâle à Madagascar cela correspond à un portefeuille bien garni sur pattes. Celle qui semblait être la directrice de cette agence s’est levé de sa chaise vétuste et tout de suite s’adressa à moi avec un grand sourire, laissant sa discussion avec les autres personnes en suspend.

Je lui expliquais donc ce que je désirais et elle me dit tout de suite qu’il n’y aurait aucun problème et qu’elle ferait tout pour que je trouve ce que je cherche. Elle me dit aussi que chaque visite me couterait la somme de 1,11€ sans les frais de transport. Comme j’avais acheté à l’époque un scooter 125 cm3, elle accepta de m’accompagner par ce mode de locomotion bien plus pratique qu’un taxi qui aurait eu du mal à se déplacer dans les embouteillages constants de la capitale.

Nous avons donc visité non loin du centre-ville plusieurs appartements, mais aucun ne correspondait à ce que je voulais car soit c’était délabré, soit il n’y passait pas un seul rayon de soleil car c’était entouré d’autres immeubles.

Puis voyant que rien ne convenait à ce que je désirais, elle me proposa un studio un peu à l’écart du centre ville sur la route qui mène à l’aéroport International. Nous avons donc pris rendez-vous avec la propriétaire de la maison qui était inspecteur du travail et son mari qui était ethnologue au Centre National de Recherche de l’Environnement.

Nous sommes entré dans la maison qui était entouré d’un mur en briques de deux mètres de haut avec du fil de fer barbelé au-dessus, ce qui me paraissait déjà une mesure de sécurité qui me convenait. Puis on me présenta la pièce avec une salle d’eau attenante. La pièce était grande, propre éclairée par des fenêtres sur trois côtés et ces fenêtres comportaient une protection en fer forgé ce qui était une protection supplémentaire.

Le seul inconvénient c’est que la salle de bain n’avait pas d’eau chaude. Mais la propriétaire me dit tout de suite que cela ne poserai pas de problèmes si je payais un ballon d’eau chaude elle serait d’accord pour l’installer et que naturellement je ne payerai pas de loyer jusqu’à ce que le ballon d’eau chaude me soit remboursé.

Je n’en espérais pas tant et nous avons donc signé un contrat de bail en bonne et dû forme.

Les propriétaires vivaient à l’étage au-dessus et nous sommes devenus assez rapidement de bons amis car c’était des gens charmants avec quatre enfants très bien éduqués et une jeune femme de ménage qui veillait sur la maison et faisait les travaux ménagers en l’absence de la famille.

Au bout d’un certain temps, j’ai compris qu’ils ont loué la partie où j’ai résidé afin de pouvoir payer un étage supplémentaire à leur maison car les trois filles ainsi que la femme de ménage étaient dans l’obligation de dormir dans une seule petite chambre et le garçon dormait sur le canapé installé dans la cuisine qui comportait également un escalier en colimaçon pour monter à l’étage.

Je me sentais vraiment à l’aise chez cette famille et naturellement je n’ai fais aucune objection à ce que le montant de la location soit augmentée chaque année car le loyer me revenait à moins de 50€ par mois. Bien entendu la facture d’eau et d’électricité était en plus car ils avaient pris la précaution d’installer deux compteurs électriques et nous partagions la facture d’eau qui était minime.

Bien entendu j’ai beaucoup voyagé à l’époque car je voulais connaître les autres régions de Madagascar et naturellement à l’époque je ne possédais pas encore de visa permanent et j’étais obligé de rentrer en France tous les trois mois. Car il me fallait aussi vendre tout ce que je possédait en France pour me sentir vraiment libre et de ne plus avoir un boulet à trainer derrière moi et des impôts fonciers à régler chaque année.

Puis un jour j’ai eu un coup de cœur pour une région de la côte-Est de Madagascar où j’ai commencé à construire un abri puis une maison et j’espaçais de plus en plus mes visites dans la capitale. Quand ma maison fut achevée, et naturellement l’étage des propriétaires dans la capitale terminé également, je me suis dit qu’il était temps de rendre le studio que j’avais loué mais j’ai décidé de mon plein gré de payer encore trois mois de loyer afin que les propriétaires puissent chercher un autre locataire s’ils le désiraient. Mais comme l’agrandissement de leur maison a été finalisé également, ils n’ont pas jugé nécessaire de relouer mon studio qui a été occupé par leur fils. Ils m’ont gentiment invité à leur table encore avant que je parte définitivement m’installer sur la côte-Est.

En conséquence, je me suis dit qu’il ne fallait pas juger de l’aspect d’une agence immobilière pour trouver ce qu’on cherche car comme aurait dit un certain Plutarque, « Barba non facit philosophum » ( la barbe ne fait pas le philosophe ).

 

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La guerre ou la covidienne.

21 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #REFLEXIONS

Quelle serait votre choix ? Un virus qui vire au cauchemar ou la guerre comme l’ont connu nos ancêtres ? En effet nous sommes plongé dans une guerre contre un virus qui change de tactique en mutant et on déjouant les pièges que veulent lui tendre les chercheurs en inventant de nouvelles armes mais le virus lui-même joue au jeu du gendarme et du voleur car il possède une capacité à  changer en devenant plus ou moins virulent d’après ce que j’ai compris.

Quand un virus veut s’attaquer à l’homme, c’est un peu comme un envahisseur qui veut s’attaquer à un pays, que faire ? Essayer de se défendre du mieux qu’on peut ou fuir vers d’autres cieux. Mais quand les autres cieux sont déjà en guerre eux aussi contre ce virus, cela n’a pas beaucoup d’intérêt.

En fait cela me fait penser à mon grand oncle, frère de ma grand-mère maternelle qui vivait tranquillement dans sa maison à la campagne en cultivant sa terre et en produisant sa nourriture grâce à un élevage de quelques vaches, cochons poules etc. et se servait de ses deux chevaux pour exécuter des gros travaux des champs.

Puis vint la dernière guerre mondiale quand il avait une quarantaine d’années et il a été incorporé à l’armée pour faire face à l’envahisseur dans la drôle de guerre. Malheureusement ce fut l’exode devant l’invasion de l’armée allemande et les français vivant le long de la frontière allèrent se réfugier plus loin vers l’ouest voire le sud-ouest. Mon grand oncle fut blessé lors d’une bataille et reçus plusieurs éclats dans le corps dont un dans un pied.

A un moment, il en eut certainement marre de cette guerre et il se dit que le mieux pour lui était de rentrer simplement chez lui dans sa ferme et de ne plus s’occuper de cette guerre qui ne le concernait pas.

Il reçu une autorisation de l’envahisseur qui lui permettait de continuer son travail des champs et bien plus tard alors que la guerre était terminée, il eu l’idée d’aller se faire enlever quelques éclats  de grenailles qu’il portait encore dans le corps ainsi qu’un éclat qui était dans la chair de son pied.

Comme il n’avait pas de moyen de locomotion il alla à pied jusqu’à la gare la plus proche à environs six km, puis quand il revint chez lui toujours à pieds après son opération, il tomba dans les pommes car son pied le faisait horriblement souffrir et il avait perdu pas mal de sang en chemin.

Donc en comparant l’ennemi d’aujourd’hui qui attaque sans prévenir et l’ennemi qui avait envahi la France entre autre il y a plus de quatre vingt ans, il n’y a pas beaucoup de différences d’après ma vision de la situation car il faut s’adapter selon ses capacités et ses opportunités et essayer de passer entre les gouttes du mieux qu’on peut.

Mon grand-oncle Adolphe à droite de la photo attendant son ennemi un autre Adolphe qui commandait l'armée allemande. durant la guerre 39-45.

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Tambourissa purpurea

20 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FRUITS

Après avoir cherché puis trouvé ce que pouvais bien être cette chose étrange que j’ai trouvé dans ma mini-jungle, je suis tombé par hasard comme beaucoup de chercheurs sur le binôme de ce fruit étrange… qui ne se mange pas, m’a affirmé une personne de confiance.

En effet ce Tambourissa est un fruit rond, brun qui s’ouvre et laisse s’échapper des graines d'un beau rouge-orangé, puis le fruit tombe par terre en créant un contraste avec le sol, ce qui attire immanquablement le regard.

Ce fruit est particulièrement présent sur la côte-Est de Madagascar sur un arbuste persistant. De nombreuses espèces de cette famille sont limitées aux forêts humides des Mascareignes et principalement à Madagascar.

D’après la littérature, les feuilles de l’arbre Tambourissa purpurea servirait à faire des huiles essentielles dites hormones-like et comme je ne parle pas anglais et comme je suis d’une nature curieuse, j’ai désiré savoir ce que signifiait cet hormone-like.

 Donc, j’ai trouvé que les huiles essentielles dites hormones-like ont comme effet d’agir comme une hormone synthétique et d’équilibrer ou réguler les hormones de notre corps. Dont des produits issus de cette plante doués de propriété œstrogènes-like et antiallergiques… ne me demandez pas d’entrer dans les détails car je préfère me contenter des œstrogènes humains, même si elles ne sont pas toujours like.

 

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Randonnée dans la brousse de la côte-Est de Madagascar

17 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Hier, comme il faisait relativement beau après de nombreuses journées de pluie, je me suis dit que ce serait le temps idéal pour me déconfiner et sortir des sentiers battus.

 Je me suis donc engagé sur un sentier de sable blanc qui serpentait entre les broussailles de Psidium, d’anacardiers et autres espèces d’Eucalyptus. Parfois c’était la bruyère qui prenait le dessus et dans d’autres endroits c’était des fougères et notamment la fougère aigles qui est un indicateur de sol acide et pauvre ou la végétation a du mal à s’implanter si elle n’est pas acidophile.

Puis au détour du sentier j’ai longé une ancienne plantation d’ananas. Il est probable que dans le passé une case était implantée à cet endroit car en général il est extrêmement rare de voir des plantations loin des habitations de peur que les produits de la culture ne soient dérobés avant même qu’ils soient totalement mûrs.

Un peu plus loin une dépression avec un sol alluvionnaire permet à la végétation de former un écrin de verdure.

 

 

  

Cette dépression annonce le lit du canal des Pangalanes qui s’étire le long de la côte-Est sur près de 600 km mais dont une bonne partie est obstruée par les jacinthes d’eau qui empêchent la navigation ou encore des dépôts de sables qui ne permettent pas aux gros bateaux de transiter. La végétation y est  si dense par endroit qu’il est difficile de s’y frayer un chemin. Puis en regardant bien on peut découvrir une jeune pousse de Bois de rose (palissandre) ou encore d’être surpris par un vieil anacardier tortueux qui cherche désespérément la lumière pour étaler ses branches.

Parfois le sentier se rétrécie puis une trouée permet de d’avancer un peu plus facilement. Je poursuis mon chemin en me demandant ce que sera ma prochaine découverte.

Un papillon qui virevolte et se pose alternativement sur une fleur puis une autre attire l’attention.

 

Ce sont des Pervenches de Madagascar qui étaient son centre d’intérêt, une plante endémique qui naturellement a été exportée dans d’autres régions du monde car cette plante se reproduit très facilement sous les tropiques. Puis il y a cette autre plante qui forme des lianes et qui possède des tubercules ( Dioscorea bulbifera ).

Dianella ensifolia avec ses baies d’un beau bleu est actuellement en fruits et quelques fleurs de Psidium montrent le bout de leurs pétales. Puis en poussant plus loin les investigations, on se retrouve au bord d’un plan d’eau ferrugineuse où une grenouille effrayé cherche à disparaitre.

La nature est si diversifiée pour celui qui y est sensible et qui peut ainsi essayer de comprendre qu’il faut protéger ces endroits en ne laissant derrière lui que la trace de ses pas. En effet peu d’endroits au monde sont encore vierges et si ces endroits ne présentent pas d’intérêts pour les

hommes, il n’en est pas de même pour d’autres espèces du vivant dont l’homme n’est qu’un maillon. Et j’irai même jusqu’à prétendre que l’homme décidément a prouvé qu’il était le maillon faible du vivant car il a fait tout son possible pour dégrader, exterminer et  polluer la planète qui pourtant ne lui appartient pas car il n’est qu’un locataire de l’endroit où il vit.

La nature lui a tout donné pour lui rendre la vie plus agréable et quel a été le remerciement ? On ne peut espérer que l’homme se réveillera un jour et qu’il se rendra compte qu’il a emprunté le mauvais chemin en adorant le dieu argent et profit au détriment de la nature qui de toute façon lui survivra car l’homme aura causé sa perte en dégradant le trésor qui lui était offert. 

De nombreuses fleurs de nymphéas et des scirpes garnissent une partie de cette zone. Heureusement j’avais prévu de chausser mes bottes et j’ai pu ainsi longer le bord et je suis tombé sur un coin où nageaient des sphaignes, ce qui permet de me dire qu’un début de tourbière est en train de se former.

En se tournant vers la gauche, une barrière d’oreilles d’éléphant est plantée comme à la parade.

Les niaoulis, ces arbres qui bordent généralement les cours d’eau ou les lacs sont en fleurs. Et non loin un zébu est attaché avec une corde à la patte et me regarde d’un air de se dire que je ne fais pas partie de son monde.                                                                                                                                                                   

 Puis continuant le sentier on arrive près du canal des Pangalanes.     

Une pirogue attend son propriétaire, prête à se frayer un chemin à travers les scirpes et les joncs pour rejoindre les eaux plus profondes du canal. Un peu plus loin d’autres pirogues sont elles aussi tirées sur le bord car c’est très tôt le matin que les pêcheurs vont à la pêche et la journée leur femmes se rendent au marché local

pour vendre ce que leur mari aura réussi à ramener dans ses filets. parfois il faut patienter pendant des heures pour vendre le produit de sa pêche car la plupart des hommes valides ont comme gagne-vie la pêche que ce soit sur l'océan fougueux ou sur la calme canal des Pangalanes ainsi que les différents lacs et bras qui composent le canal.

Cheminant à travers cette végétation on peut croiser un éleveur qui amène son zébu à la pâture. Et passant sous un oranger on constate que de nombreux agrumes tombés à terre et qui pourrissent.

Après un dernier regard sur le canal des Pangalanes qui dort au milieu de cette végétation, il n’y a plus qu’à rebrousser chemin. Et arrivé un peu plus haut, on distingue tout au bout du canal l’endroit où le canal des Pangalanes est relié à l’océan Indien avec le pont qui l’enjambe et qui sépare la ville de la brousse de Madagascar ainsi que la fin de la route goudronnée vers le sud.

C’est dans cette ville de Mahanoro que partent de nombreux bateaux chargés d’approvisionner les villes et villages qui bordent la côte-Est et qui tacataquent à longueur de journée sur le canal.

Vue du canal des Pangalanes au coucher du soleil.

 

 

 

              

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Hibiscus ou pas Hibiscus ?  That is the question.

16 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Je possède sur le terrain près de la maison une plante très envahissante mais pourtant ravissante qui se permet de grimper jusqu’au sommet des arbres de ma mini-jungle.

Cette plante avec ses feuilles et ses tiges qui s’accrochent aux vêtements possède une multitude de fleurs qui, comme des étoiles décorent l’enchevêtrement des feuilles et des lianes qui composent la plante.

J’ai bien essayé d’identifier cette plante mais je n’ai pas trouvé le binôme exact car il existe de nombreuses espèces qui ressemblent à cette plante sans vraiment correspondre à la description exacte.

Comme je suis un peu tatillon, je préfère m’en tenir à simplement à admirer cette plante et tant pis si cette espèce n’a pas été vraiment décrite. Je pense que cela lui ferait une belle tige si on lui attribuait un nom scientifique… Même si l’homme aime bien insulter les plantes en latin.

Cette plante dissémine ses graines au point que les plantules forment un espace tapissant sur le sol et si on les laissait en place, il serait impossible de pénétrer à cet endroit car ce n’est pas tellement agréable de se frayer un chemin à travers une plante qui s’accroche à vous et qui peut même piquer un peu.

 

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Geastrum

15 Avril 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #CHAMPIGNONS

Comme ici sur la côte-Est de Madagascar il pleut presque toutes les nuits, il est naturel que les champignons montrent le bout de leur chapeau et certains sont assez étranges et ressemblent à tout sauf à des champignons.

Ainsi ce champignon avec ses branches en étoile qui a décidé de vider son sac contenant des spores  qui sont les éléments microscopiques permettant aux champignons de se reproduire. Dans le cas de ce champignon, ces spores sont contenues dans un sac qui protège les spores jusqu’à ce que le vent les emporte ailleurs où ils trouveront les conditions adéquates pour se reproduire.

Généralement on trouve ce genre de champignon dans l’humus des forêts. Comme il y a de nombreuses espèces de Géastres dans cette famille, je ne me risquerai pas à me prononcer car s’il ressemble au Geastrum triplex ainsi qu’au Geastrum sessile, il lui manque pourtant des caractères distinctifs pour en être sûr donc dans le doute…

On appelle ce genre de champignon Etoile de terre.

Il existe même dans cette famille une espèce hygrométrique qui ressemble et qui par temps sec replie ses branches sur le sac afin d’y appuyer et de chasser les spores contenues dans le sac. Par temps de pluie ses branches reprennent leur position en étoile et s’appuient sur le sol afin de surélever le champignon afin  de ne pas noyer ses précieuses spores dans une éventuelle flaque d’eau.

Qui a dit que les champignons n’étaient pas dotés d’une certaines intelligence ?

 

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