Les soirées chaudes a Diego-Suarez
Sur les trottoirs de Diego-Suarez certains étaient allongés dans leurs pousse-pousses qui ne servaient pas à grand-chose car les rares touristes préféraient se faire véhiculer par des taxis dont la course en ville revenait au prix d’un ticket de bus ou de métro chez nous.
Les casseurs de cailloux au bord de la route rythment leur travail par des toc…tap…troc…tac, et leurs enfants auront certainement le même métier de casseur de cailloux que leur père ou leur mère alors qu’en France de nombreux métiers d’autrefois comme par exemple les ripiers ont totalement disparu.
Les soirées promettent d’être chaudes dans les nombreux locaux où on sert une mauvaise bière ou des sodas très sucrés.
On entend les rythmes du salegy ou du watcha watcha qui sont des danses locales très suggestives et qui « bougent » comme diraient les jeunes d’ailleurs.
Autres chansons de jadis comme « le temps des cerises » ou « j’entends siffler le train » m’ont fait faire un sacré bond dans le passé.
Et quand ces dames se mettent sur leur 31, le sang des hommes bouillonne, ce qui fait encore monter d'un cran les températures corporelles.
Quand ces dames sont de sortie elles apportent avec elles la joie de vivre et cela se lit sur leur visages.