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Le paradis à Madagascar

Les soirées chaudes a Diego-Suarez

31 Août 2020 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Sur les trottoirs de Diego-Suarez certains étaient allongés dans leurs pousse-pousses qui ne servaient pas à grand-chose car les rares touristes préféraient se faire véhiculer par des taxis dont la course en ville revenait au prix d’un ticket de bus ou de métro chez nous. 
Les casseurs de cailloux au bord de la route rythment leur travail par des toc…tap…troc…tac, et leurs enfants auront certainement le même métier de casseur de cailloux que leur père ou leur mère alors qu’en France de nombreux métiers d’autrefois comme par exemple les ripiers ont totalement disparu.

Les soirées promettent d’être  chaudes dans les nombreux locaux où on sert une mauvaise bière ou des sodas très sucrés. 

On entend les rythmes du salegy ou du watcha watcha qui sont des danses locales très suggestives et qui « bougent » comme diraient les jeunes d’ailleurs.

Autres chansons de jadis comme « le temps des cerises » ou « j’entends siffler le train » m’ont fait faire un sacré bond dans le passé. 
Et quand ces dames se mettent sur leur 31, le sang des hommes bouillonne, ce qui fait encore monter d'un cran les températures corporelles.

Quand ces dames sont de sortie elles apportent avec elles la joie de vivre et cela se lit sur leur visages.
 

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C
Pas trouvé la signification de " ripiers " ???
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M
En fait le ripier était celui qui se servait d'une ripe.<br /> La ripe étant un outil qui servait à gratter une sculpture, une moulure, un enduit. (C'est une tige d'acier légèrement recourbée en S, aux extrémités aplaties en spatule, l'une éventuellement dentée.)<br /> Il est évident qu'au jour d'aujourd'hui on ne trouvera plus le terme de ripier car il était indiqué en profession dans les registres paroissiens que j'ai épluché dans une autre vie et comme ce métier est tombé en désuétude nos chers académiciens n'ont pas jugé le faire rentrer dans le dictionnaire... mais je suis un traditionaliste au fond de mon être et si le petit virus n'arrive pas à être maîtrisé, peut-être que beaucoup d'entre nous seront dans l'obligation de reprendre des vieux métiers pour survivre... à méditer. Quand je dis que je suis traditionaliste, il s'entend que je suis une personne qui prône certaines valeurs conservatrices, et adepte du respect de traditions, parfois désuètes... ou pas.