La piraterie à Madagascar
Un feu intense me brûle le palais ce soir et la douleur est intolérable dans chaque recoin de ma bouche. Pourtant je ne suis pas devenu cracheur de feu mais j’ai simplement voulu goûter au contenu des trois coupelles qu’on a posé devant moi au restaurant le Venilla rue Surcouf. Si ce n’est pas du piratage, cela y ressemble fortement. C’était des amuse-bouches qui vous arrachent la gueule... (Pardonnez l’expression).
Ma curiosité a été satisfaite mais on ne m’y reprendra plus. Par contre le filet de mérou aux câpres est simplement divin et n’a rien à voir avec le poisson qui après avoir passé aux halles de Rungis en voyageant à travers toute la France vient atterrir dans notre assiette. Ici nous sommes à 100 mètres de la mer et les poissons pêchés le matin sont sur votre assiette à midi sans avoir un seul Km au compteur.
Au dessert, j’ai droit à une soupe de fruits flambés au rhum. A Madagascar il ne faut voir que le bon côté des choses et s'il y a la pauvreté qui règne en maître, le fait que les étrangers viennent dépenser leur argent à Madagascar contribue pour beaucoup au bien-être de certains gentilés.
La dernière brasserie de Longwy ayant été absorbée par les brasseries Champigneulles, en 1947, cela fait un bail que les bières de Longwy n'existent plus... alors que j'ai encore eu l'honneur de voir dans un restaurant de Diego-Suarez cette affiche publicitaire mise sous verre.