Il y a enquête et quête...
Les jours se suivent et mes économies fondent sous le soleil sans que l’enquête ne nous apporte rien que de vains espoirs .
Monsieur cent mille volts comme je surnomme l’un des enquêteurs qui semble être taillé dans du palissandre n’est pas prêt à céder au pessimisme. Il se dit prêt à suivre le voleur jusqu’en Amazonie si nécessaire.
Et ils ne font pas les choses à moitié mes deux enquêteurs car sous leur chemise ils portent à même la peau un étui avec de vrais pistolets chargés qu’ils sont fiers d’exhiber quand ils ont décidé de se payer un peu de bon temps en éclusant par exemple huit grandes bières à deux en moins d’une après-midi.
Ceci à mes frais bien entendu, comme tout le reste d’ailleurs, hôtel, restaurants, frais de transport et même les unités de leurs téléphones portables. Je me sens obligé de leur faire la leçon et de les menacer d’arrêter de financer cette enquête sur le champ et de faire mon rapport au commissaire en rentrant s’ils persistaient dans leur comportement inqualifiable. Cela leur a donné une douche froide à tous les deux et ils m’ont supplié de leur pardonner et m’ont juré que cela ne se renouvellera plus.
J’ai donc décidé que pour réduire les dépenses nous arrêtions de jouer aux flics américains et au lieu de nous promener en 4 x 4 en ville, nous effectuerons désormais nos trajets courts à pied et les autres en taxi-ville qui sont généralement de vieilles 4 L ou de mythiques 2 CV.
Le sympatrique enquêteur qui jurait de poursuivre les voleurs jusqu'en Amazonie si nécessaire.