Ouille... ouille, cyclone au bord de l'océan Indien mais Eden pour les plantations

En ce qui concerne les terrains en bord de mer, il faut savoir que les vagues qui s'aplatissent sur le sable à grand bruits incessants peuvent devenir monotones et embêtantes à la fin.

D'autant que s'il y a des cyclones il vaut mieux habiter à l'abri de la végétation qui fait écran car le dernier cyclone de l'année dernière m'a tout de même déraciné un grand eucalyptus qui faisait plus de 50 cm de diamètre à la base. J'étais content car cela m'a permis d'en faire des poutres (bois carrés pour refaire mes garages ateliers etc.).

 Pour ma part la maison est située d'après mon GPS à 9 mètres au-dessus du niveau de la mer et si avec le réchauffement climatique ou un tsunami par exemple la mer devait se déchaîner, il vaut mieux ne pas habiter en bord de plage.

D'autant que dernièrement il y a même une baleine qui s'est échouée sur la plage non loin de chez moi et je pense qu'elle s'y ait également décomposée du moins en ce qui concerne ce que les habitants n'ont pas prélevé car ils se sont rués sur la pauvre bête et les autorités ont été obligées de réquisitionner une bonne partie de la viande prélevée pour éviter des infections car on n'a pas déterminé depuis quand la baleine était morte et pourquoi elle s'est échouée.

 Mon puits se trouve en bas du terrain qui est en légère pente et la maison se trouve au point le plus élevé, ce qui me permet de planter une grande quantité d'arbres fruitiers qui dans quelques années fourniront un brise-vent conséquent.

J'ai vu hier soir l'émission Cash investigation et j'ai constaté avec horreur qu'on occident on produit de plus en plus de fruits et légumes aux détriments de la qualité, ainsi il en va par exemple du blé qui est offert au paysans et on ne facture que la soit-disant "assistance technique" et naturellement ce blé est beaucoup plus productif mais d'une très mauvaise qualité car il contient beaucoup trop de gluten et je ne parle même pas des traitements anti-verse ou raccourcissant qui permettent de récolter plus facilement avec les moissonneuses-batteuses et qui résistent mieux au vents. En effet si les blés des années 80 montaient à la hauteur des cravates des cultivateurs, aujourd'hui ils leur arrivent au-dessus du niveau des genoux.

Il en est de même des mangues par exemple dont la plus grande majorité se retrouvent sur les tas d'ordures car elles ne sont pas présentables.

Pour ma part j'ai un manguier sauvage qui me fournit des "mangues-cailloux" qui ne sont pas belles à voir mais très savoureuses et sucrées et c'est un vrai délice que de manger ce genre de fruits car il suffit de jeter le noyau à un endroit adéquat pour qu'il germe et refasse un autre arbre.

J'ai également dégusté les  mûres de mon mûrier (arbre à soie) ainsi que bien d'autres fruits dont j'ai planté moi-même les noyaux ou boutures

En France on peut manger des mangues toute l'année car elles arrivent encore vertes par bateau ou les plus belles par avion des quatre coins du monde à un prix fou car pour le prix d'une de ces mangues on peut acheter la production de tout un arbre ici.

Bon je crois que je me suis assez énervé sur la politique qui vise à toujours produire plus au détriment de la qualité.