Au nom de la terre... de nos fils et des esprits sains.

Il est des fois ou je me demande si  la terre ne s'est pas emballée et tourne de guingois car je me rappelle du temps où j'étais jeune garnement en culottes courtes et où on tuait le cochon en hiver car il n'y avait pas de frigos à l'époque et qu'on bêchait son jardin, puis avec des chevaux de trait on allait mener la charrue pour retourner la terre et fumer les champs puis apporter le lait de ses vaches au camion de ramassage etc. C'était le temps où le travail était la plus grande richesse de l'homme qui était une espèce digne et pas un assisté en puissance.

C'était le temps où le travail avait une valeur et où on enrichissait la terre alors qu'aujourd'hui la terre est polluée et les micro organismes du sol ont totalement disparu dans des monocultures intensives. Tout est devenu  stérile, artificiel, superficiel, préjudiciel car un jour il faudra rendre des comptes à la nature.

Sachant que la nature s'autorégule et si une espèce comme par exemple l'homo sapiens compromet cet équilibre de la nature, cette dernière trouvera le moyen de rétablir l'équilibre d'une manière ou d'une autre.

L'homme se croyant le nombril du monde est bien trop fragile pour lutter contre la nature qui aura toujours le dernier mot car même si l'homme était capable de renverser un arbre en se tapant la tête dans le tronc ce ne sera que parce que c'est toujours le plus intelligent qui cède en premier...