Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le paradis à Madagascar

C’est la ouate que je préfère

5 Août 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #FLEURS-PLANTES

Un jour en me baladant sous les tropiques j’ai vu un arbre qui avait de belles fleurs jaunes et comme j’aime les fleurs, je me suis renseigné chez le propriétaire de cet arbre qui m’a dit que c’était un cotonnier. Je lui ai demandé si les fleurs de cet arbres donnait des graines, et sur ce, il m’a fait cadeau de quelques graines noires que je me suis empressé de mettre en terre et à ma grande joie, les graines ont germées et voici que quelques années à peine plus tard j’ai récolté mon premier coton alors que les fleurs de mes arbuste ont réjoui mon cœur.

Il faut savoir que les graines qui se trouvent dans les capsules sont entourées d’une fibre blanche constituée de cellulose presque pure qu’on appelle le coton et qui est la fibre la plus cultivée au monde et qui est transformée en fil pour faire des étoffes.

Un cotonnier selon la variété vit en moyenne une dizaine d’année mais sachant que chaque capsule issue d’une fleur contient chez moi une quinzaine de graines. Si un cotonnier donne plusieurs fleurs, on a vite fait de multiplier à volonté cet arbre.

Pour ma part j’ai étêté mes cotonniers afin qu’il soit plus aisé de récolter le coton sans avoir à se servir d’une échelle car il vaut mieux prévoir que guérir si par malheur on tombe avec une échelle.

Bien entendu il faut beaucoup de soleil et également beaucoup de pluie aussi pour qu’un cotonnier puisse produire dans les meilleures conditions son coton. En général c’est sous les tropiques que cet arbre assure le mieux sa croissance et son rendement. Bien entendu on peut aussi le cultiver ailleurs au monde mais il faut alors irriguer et appauvrir la nappe phréatique ou assécher des réserves d’eau. Dans tous les cas il faut des températures de plus de quinze degrés pour pouvoir prétendre cultiver du coton de façon optimale.

Mais l’homme dans a stupidité et son avidité veut toujours plus alors il a utilisé  et utilise encore des pesticides contenant de l’arsenic autrefois et d’autres substances aujourd’hui qui constituent une dégradation croissante des sols comme en Louisiane par exemple.

Pour ma part j’ai simplement ôté les feuilles qui étaient infestées par des larves ou la mouche blanche et si j’ai une récolte moindre, cela ne me gène pas du tout car je ne cherche pas à surproduire.

L’inde, la Chine et naturellement les Etats-Unis sont les plus grands producteurs de coton au monde et naturellement d’autres pays qui emploient encore une main-d’œuvre composée d’enfants avec des rémunérations dérisoires et sous un soleil accablant. Bien entendu le coton est également cultivé dans plusieurs pays d’Afrique où l’alternance entre la saison de pluies et la saison sèche est idéale pour cultiver le coton. Bien entendu on a aussi modifié génétiquement certaines cultures de coton afin de rentabiliser encore plus ce produit en faisant des cultures intensives au détriment de la biodiversité en détruisant volontaire la faune et la flore sur des territoires sur lesquels les sols seront dégradés et appauvris. Mais ce n’est pas tout car on estime que des centaines de millions de personnes qui travaille avec du coton sont impactées par une forte pollution qui affecte leur santé.

Jeunes cotonniers 

Fleur de cotonnier 

Le contenu d'une seule capsule de coton avec les graines.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article