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Le paradis à Madagascar

Collecteur d’herbe ou ramasse-herbe ?

18 Juillet 2021 , Rédigé par MADAGASTON Publié dans #LA VIE A MADAGASCAR

Alors que le monde entier a choisi de fabriquer des machines polluantes à souhaits qui causent le réchauffement climatique et produisent indirectement des catastrophes naturelles sans limite, j’ai choisi de revenir à une vie saine où le travail de l’homme lui rend sa dignité. Ce n’est certainement pas, à mon humble avis, en se mettant le fondement sur une machine qui coupe et qui réduit l’herbe en bouillie en dégageant une fumée qui va se perdre dans l’atmosphère qu’on arrivera à des résultats concluants. Bien entendu, je ne prétendrais pas que ce sont les tondeuses et autres machines à couper l’herbe qui vont contribuer activement au réchauffement climatique mais j’ai décidé d’appliquer la méthode du colibri qui apporte sa goutte d’eau pour éteindre un feu de forêt.

En effet si chacun y met son grain de sel on pourra arriver à un résultat et non pas en  voulant absolument continuer à polluer de plus belles. Les déforestations, les feux de brousse, les pollutions causées du fait d’aller chercher ce qu’on mange à des milliers de kilomètres, cela engendre autant de facteurs qui contribuent à polluer la planète où nous vivons en affaiblissant nos défenses immunitaires et en faisant appel à des vaccins et autres médicaments pour pouvoir continuer à vivre de façon artificielle.

Bien entendu il est plus facile de se mettre assis sur son mini tracteur-faucheur-ramasseur d’herbe que de prendre une faucille et de couper l’herbe en prenant garde de ne pas trancher en deux un lézard ou autre petite bête qui se trouve dans son milieu naturel. Un batracien ou autre animal qui a son aire de vie dans un pré n’aura aucune chance de s’échapper quand les hélices de la machine passeront au-dessus de sa niche écologique. Alors qu’avec la faucille en étant attentif à ce qui se passe entre les brins d’herbe, on peut donner une chance à la nature.

Ainsi en exemple, j’ai embauché mon beau-frère à couper l’herbe tous les jours pour donner à manger à mon petit élevage de léporidés. Bien sûr que c’est un travail plus pénible que de se mettre sur sa tondeuse et de laisser au moteur faire le travail. Mais ayant travaillé manuellement pendant quarante deux ans et demi, j’ai éprouvé maintes fois la satisfaction d’un travail qui me donnait pleine satisfaction.

Il faut savoir qu’ici à Madagascar dans la brousse, la plupart des occupations tournent autour de la rizière car il faut nettoyer, planter, récolter tout en pataugeant dans de l’eau et de la boue à longueur de journée. Et cela sous un soleil ardent et les moustiques et autres sangsues. Donc on est satisfait quand on trouve un travail qui permet de gagner sa vie modestement mais sûrement sans les désagréments auxquels on est habitué une partie de l’année en essayant de joindre les deux bouts et en espérant que les conditions climatiques ou autres plaies ne viennent réduire à néant tout le travail accompli.

Ainsi mon beau-frère, cinq jours par semaine vient couper et arracher de l’herbe pour les lapins en sifflotant et le vendredi après-midi quand il quitte son travail, il peut ressentir la satisfaction de recevoir sa paye qui lui permet de vivre, lui et sa famille, sans se soucier des aléas de la vie. En France je ne pourrais certainement pas me permettre d’embaucher quelqu’un car cela me coûterai bien trop cher. Ici c’est l’informel qui tient le haut du pavé et chacun est libre de travailler comme il l’entend pour gagner sa vie du moment qu’il ne cause pas de tort à autrui.

 

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J
Tellement vrai
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